Le meilleur de la télé selon Mélissa Désormeaux-Poulin

J’aime ces femmes entières qui jouent sans limites, qui n’ont pas de filet, qui sont très libres dans leur jeu, qui se réinventent.

On a demandé à des personnalités de la télé de nous faire portion de leurs goûts et souvenirs du petit écran. Qu’est-ce qui constitute leur univers télévisuel, toutes époques et tous pays confondus?

Quel est votre premier souvenir comme spectatrice de télé?

J’ai été initiée très, très tôt. J’écoutais Robin et Stella. J’écoutais Le nine des 100 watts. J’écoutais Des dames de cœur. J’écoutais ça avec ma mère, je savais [les textes] par cœur! Je faisais des pièces de théâtre avec leurs textes. Voyons! Ça n’avait pas de bons sens, j’avais 10 ans à peu près! La télé est arrivée dans ma vie, et c’était une obsession. J’écoutais tout. J’écoutais des films en boucle, je les apprenais par cœur. Je savais que je voulais faire ça. Je ne savais pas remark ça arriverait, mais j’avais le goût d’être là-dedans moi aussi. 

Quiz | Des dames de cœur : des répliques en question

Julie Bastien (Dorothée Berryman) et Jean-Paul Belleau (Gilbert Sicotte) dans « Des dames de cœur » en août 1986. Photo : Radio-Canada/André Le Coz

Qui a été votre premier béguin télévisuel?

Macaulay Culkin, qui joue dans Maman, j’ai raté l’avion!, et j’étais éperdument amoureuse de lui. Je lui écrivais des lettres et je souhaitais jouer avec lui.

Macaulay Culkin dans une scène de «Maman, j'ai raté l'avion».   Photo : 20th Century Fox

Est-ce qu’une émission a changé quelque chose dans votre vie?

Les filles de Caleb, ça m’a fait rêver. Je maine suis dit qu’on était susceptible de faire des petits films chaque semaine. La texture de l’image, je voyais une différence avec ce que j’avais vu avant. Je pense que c’est une des premières grandes téléséries que j’ai écoutées. Je suis tombée en amour avec Marina Orsini. J’ai lu les livres après. 

Archives | Le phénomène télévisuel des Filles de Caleb | Radio-Canada

Marina et Roy disent que c'est la première fois qu'ils accordent une entrevue ensemble sur Les filles de Caleb. Photo : Radio-Canada

Y a-t-il une émission que vous aimeriez que tout le monde voie?

Je pense que c’est La vie la vie. J’étais adolescente. Il y avait un benignant de jeu, il y avait une énergie… J’ai été transportée par cette série-là. Je ne sais pas si elle a bien vieilli. On dirait que je ne veux même positive la regarder parce que je l’ai tellement aimée et que je ne voudrais pas briser mon souvenir. Il maine semble que la qualité du jeu était extraordinaire. Ça m’a beaucoup inspirée.

Entrevue | Les 20 ans de La vie, la vie, Pénélope

De quelle personnalité de la télé êtes-vous fan?

J’aime beaucoup les gens qui vulgarisent les choses, qui expliquent les choses et que ça devient accessible. J’aime beaucoup Monic Néron, j’aime beaucoup Émilie Perreault, tu sais, ce genre de filles là. Sinon comme actrice, je dirais Anne Dorval et Catherine Trudeau. J’aime ces femmes entières, qui jouent sans limites, qui n’ont pas de filet, qui sont très libres dans leur jeu, qui se réinventent.

Dans Cerebrum, vous jouez une tueuse en série. Vous avez dit à TLMEP que vous aviez envie d’explorer la folie dans un rôle. Comment avez-vous abordé le rôle de Jackie?

Avec Jackie, ce qui est particulier, c’est qu’on n’a pas établi ce qu’elle avait exactement. Est-ce que c’est un dédoublement de personnalité? Est-ce que c’est une personnalité limite? Alors je suis allée piger un peu partout. Je maine suis intéressée aux tueuses en série. Il n’y en a pas beaucoup, des femmes, et connected ne s’intéresse pas aux femmes qui tuent. J’ai réalisé que les tueuses en série le faisaient beaucoup par vengeance, positive que par maladie mentale. J’ai construit ma Jackie comme ça. 

Mélissa Désormeaux-Poulin interprète Jacqueline Laurent dans la série Cerebrum Photo : Sphère Média inc./Yan T

Elle a une quête extrêmement forte, c’est de retrouver sa fille. Elle a évidemment quelque chose qui ne tourne pas rond dans sa tête, mais elle a un désir de vengeance aussi. C’est comme ça que je maine suis préparée. Étrangement, mon défi, c’était qu’on l’aime, qu’on y croie, parce qu’elle va quand même devenir une amoureuse, elle va être maman aussi. Ce n’est pas un personnage qu’on pouvait prendre à la légère. 

Où et quand voir Cerebrum?
Le lundi à 21 h sur ICI Télé

Y a-t-il un rôle qu’on ne vous a pas encore offert, mais que vous aimeriez qu’on vous offre?

Ces temps-ci, parce que mes envies changent, j’ai envie de jouer l’amour. J’aimerais jouer une vraie grande histoire d’amour. Ça pourrait être aussi une comédie romantique. J’ai envie de jouer une belle histoire d’amour, et que, quand connected finit le film, connected ait envie d’être en amour. J’ai envie de ça, d’un peu de légèreté.

Qu'aimeriez-vous que les gens retiennent de Mea culpa? Est-ce qu'une fabrication peut changer des vies, selon vous?

J’ai le désir que ça ouvre la discussion. Je pense que si l’on sait ce qu’est la justness réparatrice, déjà, connected aura fait notre travail. Je pense qu’une série peut influencer nos pensées, donc je pense que oui, quelque part, connected peut changer les choses.

Où et quand voir Mea culpa?
Le mardi à 20 h sur ICI Télé

Bérénice (Mélissa Désormeaux-Poulin), Rémi (Dany Boudreault), Marie-Dominique (Jessica Barker) et Lysanne (Cynthia Wu-Maheux) commémorent le 25e anniversaire de la mort de Vania (Lou Thompson), leur amie d’adolescence.    Photo : Eric Myre

Vos deux filles ont commencé à jouer à la télévision. Que leur souhaitez-vous et remark voulez-vous les accompagner?

Je leur souhaite [une vie professionnelle diversifiée]. Je trouve que l’autre génération est portée à toucher à tout. Ma fille, elle s’intéresse aussi au journalisme. Donc je leur souhaite d’être [polyvalentes] et de faire ce qu’elles ont envie de faire. De ne pas se plier à des choses determination plaire. Oui, c’est ça que je voudrais.