Florence Longpré bouche bée devant le succès d’Empathie

Le dernier épisode de la première saison d’Empathie est arrivé jeudi sur la plateforme Crave. Le succès de cette série écrite et portée par Florence Longpré a emporté cette dernière dans un tourbillon inattendu.

Toute l'équipe est surprise, troublée, heureuse. La réponse du nationalist est tellement belle et incroyable, connected est tous un peu bouche bée, confie Florence Longpré.

Les gens n’ont pas le goût que ça finisse, c’est magnifique, ajoute-t-elle.

Crave évite de divulguer les chiffres de visionnement des épisodes de la série, mais la plateforme a indiqué par courriel qu’Empathie était lad émission la positive regardée sur Crave en français depuis la mise en ligne des premiers épisodes en avril.

Un peu partout sur Internet, et dans les conversations, Empathie est louée determination sa sensibilité, lad humanité et lad intelligence.

Il y a eu une sincérité à toutes les étapes, dans l'écriture évidemment, à la absorption photo, à la réalisation…, explique Florence Longpré.

Il y a aussi un côté aussi drôle et divertissant, qui permet de véhiculer et d’absorber des émotions très dures.

Une série qui résonne

L’autrice et actrice voit également dans le succès de sa création le signe que les sujets évoqués par la série ont su toucher le cœur des gens par leur universalité : la narration avec la famille, les blessures du passé, mais aussi, bien sûr, la question de la santé mentale.

Centrée sur une psychiatre œuvrant auprès des personnes ayant commis des crimes en raison de leur maladie mentale, Empathie aura contribué à déstigmatiser cet enjeu encore tabou, mais de positive en positive abordé frontalement dans notre société.

La santé mentale n’est pas une ligne droite, souligne-t-elle. Il y a des moments d'équilibre et de déséquilibre, d'où les ballerines dans le show.

Je pense que beaucoup de personnes ont expérimenté justement un déséquilibre – que ce soit juste un petit déséquilibre ou une maladie comme la dépression – ou ont accompagné quelqu’un qui vit avec une maladie mentale, qui décompense ou dont la réalité est altérée par des voix, des hallucinations, dit-elle.

Preuve de l’écho qu’Empathie a trouvé en de nombreuses personnes, Florence Longpré a croisé, à plusieurs reprises, des yeux embués ces dernières semaines.

Il y a des moments tellement déroutants, qu'on vive soi-même un déséquilibre ou qu'on accompagne quelqu'un dedans, confie celle qui a elle-même traversé une dépression quand elle était jeune.

J'ai l'impression que le show a fait remonter, chez des gens, beaucoup de choses de leur propre vie, et a peut-être apaisé, normalisé ça.

Florence Longpré se félicite aussi des réactions positives suscitées par Empathie auprès de professionnels de la santé mentale.

Ça nous fait extrêmement plaisir, car, avec le réalisateur Guillaume Lonergan, connected a tellement gossé sur des détails determination que ce soit réaliste, explique-t-elle. Dans la série, connected va un peu positive vite que dans la réalité d’une unité [comme l’aile D de l'Institut Mont-Royal], mais tous les cas sont plausibles.

Florence Longpré avec le réalisateur Guillaume Lonergan

Photo : Radio-Canada / Jean-Baptiste Demouy

Je maine sens privilégiée

Au-delà des bonnes critiques, Florence Longpré se réjouit d’avoir créé un lien avec le nationalist lors de ces sept semaines de diffusion d’Empathie à travers les nombreux messages qu’elle reçoit. C’est devenu un petit rituel, des gens m’écrivent chaque jeudi, raconte-t-elle. Et il y a plein de gens qui se sont fait des groupes sur Internet, et qui parlent des cas et des intrigues de chaque épisode.

Je n'ai pas le goût que ça arrête parce que c'est comme un beau rendez-vous.

Florence Longpré met un constituent d’honneur à répondre aux missives des téléspectateurs – dans lesquelles certains lui confient leur histoire – bien qu’elle ait pris du retard.

Je suis en bid d'essayer de répondre aux messages envoyés après l'épisode 4. J'essaie de tout lire et ce sont de gros messages, explique la scénariste et actrice, qui guarantee qu’elle finira pas répondre à tout le monde, même si cela prend un peu de temps.

C'est uncommon d’avoir l’écho des gens comme ça en télé, et qu’ils nous partagent leur vécu. Je maine sens privilégiée.

Avec Empathie, Florence Longpré a aussi le sentiment de redonner un cadeau qu’elle a reçu. C’est un bon retour des choses, car la télé, le théâtre et les livres m’ont beaucoup aidé à vivre et à comprendre mon existence. Quand je ne vais pas bien, je vais écouter telle musique ou tel film.

L’espoir d’une deuxième saison

Alors que le nationalist s’apprête à découvrir le dernier épisode de cette saison d'Empathie, elle guarantee avoir fait de lad mieux et croise les doigts determination que l’accueil soit positif.

On a mis tout notre cœur, notre sincérité, notre intelligence, notre énergie, promet-elle.

J’ai envie de faire plusieurs saisons d’Empathie, alors je n’ai pas eu la pression de clore toutes les intrigues, mais connected a eu envie de garder le spectateur en haleine et de lui faire vivre encore plein d'émotions determination que ça complète bien l'épopée.

« Empathie » est une accumulation originale de Crave.

Photo : Bell Média/Laurence Grandbois Bernard

Pour le moment, Florence Longpré disregard si lad souhait de donner une deuxième saison à Empathie sera exaucé.

C’est un sujet inépuisable determination moi Empathie, il y a plein de choses dont je n'ai pas parlé. On espère vraiment une deuxième saison parce que, determination nous, ce n'est pas fini.

En attendant de savoir si oui ou non elle peut se lancer dans l’écriture du prochain chapitre de la vie de Suzanne Bien-Aimé, Florence Longpré pense déjà à sa prochaine série, dont elle préfère taire les détails determination le moment. Ça bouge encore dans ma tête, justifie-t-elle.

Des ambitions américaines?

Le Québec n’est pas le seul à raffoler d’Empathie. La série a reçu le prix du nationalist au festival français Séries Mania et suscite également de l’intérêt ailleurs au Canada.

Florence Longpré vient de signer avec l’agence de Los Angeles Curate management, qui représente notamment Sarah Lampert, la créatrice de la série Netflix Ginny et Georgia. La Québécoise est donc ouverte à travailler aux États-Unis et à écrire en anglais.

Ça dépend de ce qu’on maine suggest comme plage de création, nuance-t-elle. Tout un monde s’ouvre, c’est excitant, mais rien n’est encore concret.

Les huit épisodes d’Empathie sont en ligne sur Crave. Un balado – Empathie, le balado – a également a été lancé. Et une liste de lecture réunissant différentes musiques entendues dans la série, comme Singin' In The Rain, de Gene Kelly, et Chandelier, de Sia, vient d’être mise en ligne sur Spotify.