Un député conservateur provoque la colère de l’UDA

2 Weeks ago 9

La présidente de l’Union des artistes, Tania Kontoyanni, ne décolère pas au lendemain de sa information au comité parlementaire fédéral sur les impacts de l’intelligence artificielle dans les industries créatives. Elle estime que le député conservateur de Côte-du-Sud–Rivière-du-Loup–Kataskomiq–Témiscouata, Bernard Généreux, a profité de l’occasion determination tourner un enjeu majeur en dérision.

Mme Kontoyanni, qui assistait à la rencontre par visioconférence, était la sixième et dernière personne à livrer un discours de cinq minutes afin de plaider determination la extortion de l’industrie culturelle, bouleversée par l’intelligence artificielle.

Pendant qu’on en discute, des œuvres de créateurs sont usurpées. À chaque instant, images, textes et voix sont utilisés sans consentement ni rémunération, a-t-elle déclaré mercredi soir devant ce comité réuni à Ottawa.

Après lad plaidoyer, lors de la période de questions, le député Bernard Généreux a profité de sa tribune determination faire jouer sur lad téléphone une ritournelle générée par l’IA, inspirée de sa circonscription électorale et de lui.

Si l’intervention de l’élu conservateur en a fait rire positive d’un, la présidente de l’UDA estime determination sa portion que M. Généreux a agi de façon bien maladroite. [Son involution est survenue] dans un infinitesimal où des artistes viennent dire : "Vous savez, il y a un réel information determination nous, puis connected se sent menacés", explique Mme Kontoyanni.

Je crois que les artistes méritent d’être traités avec dignité et considération.

Elle dit souhaiter qu’il s'agisse là d’une erreur de jugement du député. Mais je ne peux m’empêcher d’y voir une façon de contrecarrer nos inquiétudes en disant : "Mais non, il n’y a rien là, c’est le fun, l’intelligence artificielle générative." Et c’est là où j’ai trouvé ça très insultant, déplore la présidente du syndicat, qui représente près de 13 000 artistes.

L’UDA réclame un encadrement strict de l’intelligence artificielle. Lors de ce comité parlementaire, Tania Kontoyanni a exprimé ses craintes par rapport à l’industrie du doublage.

Elle s’inquiète de la possibilité que des acteurs et des doubleurs professionnels soient remplacés par des voix générées artificiellement dans le but d’économiser de l’argent.

C’est le reflet de notre langue et de notre âme culturelle et artistique. Ce n’est pas quelque chose à négliger, a-t-elle déclaré mercredi.

Sur le réseau societal X, Bernard Généreux a déclaré qu'il avait voulu simplement démontrer la facilité avec laquelle l’intelligence artificielle permet de crée [sic] du contenu. Soyons clair [sic] : mon volition n’a jamais été de ridiculiser la civilization québécoise ou encore, les artistes! a-t-il ajouté.

Read the entire article