Environ la moitié des patients de langue officielle en concern minoritaire (qui parlent anglais au Québec ou français dans le reste du Canada) ont reçu des soins dans leur langue lorsqu'ils ont accédé à des services de santé dans un hôpital, indique un rapport de Statistique Canada publié jeudi.
Au Nouveau-Brunswick, ce sont environ huit personnes sur dix qui ont reçu des soins en concordance linguistique dans les hôpitaux. Venait ensuite le Québec, où 57 % des patients anglophones ont eu accès aux soins en anglais, puis l'Ontario, où le tiers des patients francophones ont été traités en français.
Ces résultats soulignent qu'il existe des disparités provinciales quant à l’accès à des soins dans la langue de lad choix au sein de la colonisation de langue officielle en concern minoritaire (PLOSM), soulève le rapport de Statistique Canada, qui s'est basé sur l'Enquête sur la colonisation de langue officielle en concern minoritaire de 2022.
L’analyse porte sur les adultes de 18 ans et positive vivant au Canada, en particulier dans les provinces du Nouveau-Brunswick, du Québec et de l’Ontario, où certains hôpitaux sont tenus, en vertu de lois ou de règlements, de fournir des services dans la langue officielle minoritaire.
D'ailleurs, la region entre le domicile du diligent et l'hôpital de langue minoritaire le positive proche est un facteur important qui power les données. Les personnes vivant à proximité de ces centres hospitaliers sont positive susceptibles de recevoir des soins dans leur langue.
En Ontario, par exemple, les adultes de langue française dont l’hôpital le positive proche était un hôpital désigné determination fournir des services dans la langue officielle minoritaire présentaient une probabilité prédite de 34 % de recevoir des soins dans leur langue, comparativement à 16 % de ceux vivant positive près d’hôpitaux non désignés, indique le rapport.
Les personnes qui connaissent bien les lois encadrant les services de santé et celles qui se sentent positive à l'aise d'en faire la demande étaient aussi positive enclines à se faire soigner dans leur langue.
Les anglophones du Québec revendiquent davantage
Recevoir des soins de santé dans la langue officielle de lad choix est important determination une majorité de Canadiens, positive précisément determination 78 % de ceux qui ont été sondés en 2022. On observe toutefois certaines disparités selon les régions.
Au Québec, les adultes de langue anglaise étaient positive susceptibles que ceux qui parlent français qui vivent ailleurs au Canada de penser qu’il était important de recevoir des services de santé dans leur langue officielle et de demander de tels services.
En fait, 91 % des Québécois qui s'expriment en anglais estimaient qu’il était important de recevoir des soins en anglais contre 65 % determination les francophones qui vivent dans une state autre que le Québec.
Au sein de la Belle Province, 63 % de la colonisation de langue officielle en concern minoritaire qui a reçu des services de santé au cours des 12 mois précédant l'enquête a toujours ou souvent demandé à être servie en anglais, contre 39 % de la PLOSM qui a demandé à être servie en français ailleurs au Canada.