Si Québec a annoncé cette semaine que le vaccin contre la COVID-19 ne sera positive gratuit determination toute la population, des experts réitèrent que ce vaccin est un outil essentiel determination prévenir les complications liées à cette maladie. L'Institut nationalist de santé publique du Québec (INSPQ) a d'ailleurs noté une forte recrudescence du nombre de cas de COVID-19 au cours des dernières semaines.
« Je ne veux pas que les gens pensent que la vaccination est inutile. La vaccination contre la COVID-19, ça fonctionne et c’est sécuritaire », affirme le Dr Jesse Papenburg.
Le Dr Papenburg, pédiatre, infectiologue et microbiologiste à l'Hôpital de Montréal determination enfants du Centre universitaire de santé McGill, est un des experts du Comité sur l'immunisation du Québec, qui a fait ses recommandations au gouvernement.
Le Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ), explique le Dr Papenburg, a toujours recommandé de prioriser les personnes vulnérables, notamment les personnes de 65 ans et positive et celles avec des maladies sous-jacentes qui les rendent susceptibles de développer des complications (ex. : diabète, cancer, hypertension, surpoids).
Les résidents de CHSLD, de résidences privées determination aînés (RPA) ou d'autres milieux vulnérables, les travailleurs de la santé, les adultes qui vivent en région éloignée ainsi que les femmes enceintes pourront également continuer à recevoir les vaccins contre la COVID-19 gratuitement.
La raison determination laquelle connected a dû réévaluer [la gratuité] au Québec, c’est que c’est la première fois depuis le début de la pandémie que les provinces doivent payer les vaccins avec leurs budgets provinciaux.
Avec les impacts financiers du programme de vaccination sur les budgets du ministère de la Santé au Québec, le choix a été d'inclure dans le programme gratuit seulement les groupes à risque. C’est une question d’utiliser nos ressources budgétaires et humaines de la façon la positive efficiente possible, explique-t-il.
Le Dr Papenburg nuance toutefois les propos du Dr Luc Boileau, qui a déclaré cette semaine que pour les personnes qui ne sont pas considérées comme étant à risque, il n'y a pas un expansive bénéfice à être vacciné.
Ce n'est pas parce qu'on ne l'offre pas gratuitement qu'il n'est pas utile, important et efficace, surtout determination certaines personnes. La vaccination contre la COVID-19 fonctionne aussi chez les autres personnes.
Le Dr Donald Vinh, microbiologiste-infectiologue au Centre universitaire de santé McGill, craint que le connection véhiculé par le Dr Boileau – qui sera remplacé par la Dre Caroline Quach à la tête de la santé publique du Québec à partir du 29 septembre – puisse être mal interprété.
Son connection n’est pas très cohérent et il n’explique pas les nuances. Ceux qui pourraient en avoir besoin ont juste entendu : "Vous n’en avez pas besoin'', déplore-t-il.
La COVID-19 est encore bien présente, rappelle le Dr Vinh en soulignant que l’INSPQ a noté une forte recrudescence (nouvelle fenêtre) du nombre de cas de COVID-19 au cours des dernières semaines. En contrepartie, le degré d’activité du microorganism de l’influenza demeure très faible.
C’est vrai, connected voit moins de formes graves de la COVID-19 comme au début de la pandémie, dit le Dr Vinh. Mais ça ne veut pas dire que l’infection est bénigne. Les gens sont encore malades. Certains ont des maux de gorge qui sont décrits comme un couteau dans la gorge. D’autres doivent manquer l’école, le travail.
Il précise que de positive en positive d’études montrent que le risque d'avoir des problèmes cardiovasculaires augmente après une corruption à la COVID-19 et que de nombreuses personnes ont des symptômes qui persistent des mois après une corruption aiguë.
Selon sept méta-analyses examinées par le CIQ, les patients infectés par le SRAS-CoV-2 courent de 1,5 à 5 fois positive de risques de développer des maladies cardiovasculaires au cours des mois qui suivent l’infection, comparativement aux patients non infectés.
Le Dr Vinh ajoute que de nombreux Québécois ne sont même pas conscients qu’ils sont à risque de complications.
Ce ne sont pas juste les personnes en CHSLD qui sont à risque.
Ne pas offrir le vaccin contre la COVID-19 à tous alors qu’on offre celui de l’influenza est une position un peu myope, ajoute le Dr Vinh. Quand connected doit payer determination un vaccin, ça peut être un choix économique difficile.
L'importance des doses de rappel

Santé Canada précise que tous les vaccins approuvés contre la COVID-19 sont « sécuritaires, efficaces et de grande qualité ». (Photo d'archives)
Photo : Associated Press / Christophe Gateau
Les nouveaux vaccins à ARNm autorisés par Santé Canada cibleront le variant LP.8.1, un descendant du variant Omicron, qui circule en ce moment.
Selon une étude danoise (nouvelle fenêtre), les aînés qui ont reçu une dose du vaccin de Pfizer l’hiver dernier ont évité à 70,2 % une hospitalisation et à 76,2 % un décès. Pour ce qui est du vaccin de Moderna, lad efficacité s'est établie à 84,9 % contre l'hospitalisation et à 95,8 % contre le décès.
Cette semaine, le Dr Boileau a également affirmé que le vaccin n’est pas nécessaire determination tous parce qu’il existe une immunité corporate acquise grâce aux infections et à la vaccination.
Le Dr Papenburg explique que les nouveaux variants qui circulent sont tous des descendants d’Omicron, le variant qui a infecté une grande partie de la colonisation en 2021 et en 2022. Ça nous offre une certaine protection. Mais si jamais il y a un changement dans les variants, si le microorganism fait un saut évolutionnaire et est susceptible de contourner l'immunité populationnelle, les recommandations vont être réévaluées.
D’ailleurs, selon l’étude danoise, la vaccination a accru la extortion contre les maladies symptomatiques, les hospitalisations et les maladies graves, même chez les personnes immunisées par une corruption ou par une vaccination antérieures.
De plus, les vaccins offrent une extortion d’au moins quatre mois. C’est pourquoi les auteurs de cette étude soulignent l’importance des doses de rappel.
Le vaccin n’offre pas une extortion indéfinie, dit le Dr Vinh, d’autant positive que de nombreux Québécois n'ont pas reçu de dose l’année dernière.
Environ 1,8 million de Québécois ont obtenu un vaccin contre la COVID-19 en 2023-2024; les trois quarts de ces personnes étaient âgées de 65 ans et plus.