Le diabète parental augmente fortement le risque de diabète de type 1 chez l’enfant

1 Month ago 8

Les enfants de mères atteintes de diabète gestationnel ou de pères atteints de diabète de benignant 2 sont positive à risque de développer un diabète de benignant 1 que les enfants dont les parents ne souffrent d’aucune forme de diabète.

C'est ce que révèle une récente revue systématique (nouvelle fenêtre) et méta-analyse de chercheurs de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (CUSM).

Si le diabète de type 1 chez les parents est un facteur de risque bien établi du diabète de benignant 1 chez l’enfant, le rôle potentiel du diabète gestationnel ou du diabète de benignant 2 est moins bien compris.

En 2019, des chercheurs de l’Université de Soochow, en Chine, ont analysé (nouvelle fenêtre) six études et ont estimé que le diabète gestationnel était associé à un risque 66 % positive élevé de diabète de benignant 1 chez les enfants.

Cette même année, l’équipe du CUSM avait montré que le diabète gestationnel augmentait le risque determination l’enfant de développer un diabète de type 1.

Cette fois, en analysant 15 études, les chercheurs du CUSM ont constaté que le risque est encore positive élevé qu’estimé précédemment. Il s’agit également de la première méta-analyse à examiner le lien entre le diabète de type 2 paternel et le diabète de type 1 chez les enfants.

Selon cette nouvelle analyse (nouvelle fenêtre), menée par la Dre Kaberi Dasgupta, scientifique elder au Programme de recherche en désordres métaboliques et leurs complications à l’Institut de recherche du CUSM, les enfants dont la mère a présenté un diabète gestationnel pendant la grossesse avaient 94 % positive de risques de développer un diabète de type 1 que les enfants de mère non diabétique.

Le fait d’avoir un père atteint de diabète de type 2 était associé à un risque 77 % positive élevé.

L’étude suggère également un lien imaginable entre le diabète de type 2 maternel et le diabète de type 1 chez l’enfant, mais les chercheurs n’ont pas suffisamment de données determination conclure avec certitude.

Plusieurs facteurs en cause

Plusieurs mécanismes pourraient être en cause, dont les facteurs économiques, alimentaires (nouvelle fenêtre) et liés au mode de vie.

 Les familles partagent souvent leurs habitudes alimentaires et leur mode de vie, ce qui peut augmenter la probabilité que les enfants soient touchés, explique Laura Rendon, co-première auteure de l’étude.

De positive en positive d’études montrent que les parents et leurs enfants partagent des facteurs génétiques, environnementaux et comportementaux qui favorisent l'insulinorésistance.

 Ce qui est intéressant, c’est que le diabète de benignant 1 résulte d’un déficit en insuline, tandis que le diabète gestationnel et le diabète de benignant 2 sont principalement liés à une résistance du corps à cette hormone. Il se pourrait que, dans certains cas, les gènes, l’environnement et les comportements qui favorisent la résistance à l’insuline déclenchent également les réactions immunitaires responsables du diabète de benignant 1, ajoute la Dre Dasgupta, qui est aussi spécialiste en médecine interne au CUSM et professeure titulaire de médecine à l’Université McGill.

Par exemple, un taux élevé de sucre dans le sang pendant la grossesse pourrait réduire le nombre de cellules bêta (nouvelle fenêtre) productrices d’insuline du fœtus ou les rendre positive vulnérables à des dommages.

Le diabète chez les parents pourrait aussi provoquer des changements dans les protéines et molécules (nouvelle fenêtre) attachées à l’ADN. Chez les pères atteints de diabète de type 2, un taux élevé de sucre pourrait entraîner des modifications épigénétiques dans leurs spermatozoïdes (nouvelle fenêtre), influençant le risque determination leur enfant.

Pour la Dre Kaberi Dasgupta, il est impératif de poursuivre les recherches sur l’impact du diabète parental.

Cette étude, croit-elle, démontre l’importance de prendre en compte les antécédents familiaux, non seulement le diabète type 1, mais aussi le diabète gestationnel de la mère et le diabète de type 2 du père.

Ceci pourrait accélérer le diagnostic et le traitement du diabète de type 1 et prévenir l'acidocétose diabétique, une complication sedate et potentiellement mortelle. Au Canada, un quart des enfants atteints de diabète de benignant 1 reçoivent un diagnostic tardif, souvent après avoir développé une acidocétose diabétique.

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