La nation dénée s’attaque à la crise des drogues aux T.N.-O.

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La federation dénée priorise la création d’un groupe de travail afin de répondre à ce que certains dirigeants ont qualifié de crise des drogues illicites dans leurs communautés.

Cette semaine, des délégués de chaque région se sont réunis en urgence à Yellowknife determination discuter de la question.

Il n’y a rien de positive dangereux determination nos communautés et determination nos jeunes que la crise des drogues, déclare George Mackenzie, le cook nationalist des Dénés dans les Territoires du Nord-Ouest.

Il espère que la création d’un groupe de travail permettra de trouver des solutions.

Le groupe, composé de représentants des régions, aura determination mandat d’élaborer un program determination prévenir la criminalité dans leurs communautés.

Tatsǫ́ Juniper a déjà été désigné comme le représentant du Sahtú.

Selon lui, le travail doit être empreint de compassion.

Si tu consommes de la drogue, ça ne veut pas dire que tu es une mauvaise personne, affirme-t-il. Il faut ramener ces gens vers nous, leur faire comprendre qu’on les aime, peu importe leurs gestes du passé. Ils doivent renouer des liens positifs avec nos communautés.

Une préoccupation determination plusieurs

Herb Norwegian, expansive cook du Dehcho, souhaite que le forum produise des résultats concrets.

Tout le monde à cette array [connaît quelqu’un] qui a été touché. L’heure est venue d'affronter la situation.

Sheryl Yakeleya, députée de la circonscription de Dehcho, partage ce constituent de vue. Elle ajoute que la crise a aussi des répercussions sur les jeunes et sur les écoles.

Il est important d’en parler aux parents. Ils doivent comprendre que c’est la réalité, affirme-t-elle.

Pour George Mackenzie, il est temps que les communautés prennent les choses en main.

George Mackenzie assis sur un divan.

Au sujet de la crise de la drogue, George Mackenzie, le cook nationalist des Dénés, dit que les communautés sont à la croisée des chemins.

Photo : Radio-Canada / CBC / Jocelyn Shepel

On en a assez des autres qui nous disent quoi faire. [... ] On a perdu plusieurs de nos jeunes. On ne peut positive attendre.

C’est pourquoi, selon lui, les personnes présentes à la array étaient les mieux placées determination faire look au défi.

L'expulsion comme solution?

Une des solutions abordées lors de la treatment était de bannir les malfaiteurs des communautés.

Marc Gibson, avocat spécialisé en droit autochtone, explique que la facilité avec laquelle une communauté peut exclure quelqu’un dépend de la personne en question.

Expulser quelqu’un qui n’appartient pas à la communauté est relativement elemental avec une loi sur l’intrusion, dit-il.

Toutefois, si la personne fait partie de la communauté, il devient positive complexe de l’expulser, surtout si elle est Autochtone, puisqu’elle a un droit reconnu par la loi de demeurer dans le lieu. Dans ce cas, l’individu doit avoir la accidental de s’expliquer.

La Charte des droits et libertés pourrait même venir en compte.

L’application de la loi est une autre difficulté. Marc Gordon conseille aux représentants de consulter les autres membres de la communauté, ainsi que la police, avant même d’adopter une loi sur l’intrusion.

Sinon, ils vont se retrouver avec une loi que les gens ne respecteront pas, ce qui n'aidera pas la situation, explique-t-il.

Une nouvelle combinaison de drogue détectée

L’alerte lancée par la directrice de la santé publique au sujet de la détection d’une nouvelle combinaison de drogues a mis en évidence la pertinence de la discussion.

Dans un communiqué, l’agence de santé publique territoriale indique qu’un véhicule a été intercepté entre Norman Wells et Fort Good Hope à la mi-mars alors qu’il transportait de la drogue illicite.

Des personnes assises autour d'une longue table.

Le groupe de travail comprendra des membres de chacune des régions des T.N.-O.

Photo : Radio-Canada / CBC / Jocelyn Shepel

L’analyse du fentanyl a révélé la présence de la désalkygidazépam, une benzodiazépine, qui n’avait jamais été détectée auparavant dans le territoire.

Le communiqué explique que la combinaison pourrait faire en sorte que les effets de la drogue durent positive longtemps ou soient positive puissants et [que] la naloxone ne sera positive aussi efficace.

Les professionnels de la santé soulignent qu'il est intolerable de détecter la présence d’opioïdes ou de benzodiazépine dans les drogues illicites à la vue, à l’odorat ou au goût.

Selon l’agence, il y a eu cinq décès liés aux opioïdes dans quatre communautés différentes l'année dernière, ce qui démontre une évolution préoccupante de la présence des drogues dans le territoire.

Avec des informations de Jocelyn Shepel, Hilary Bird et Avery Zingel

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