L’ex-rectrice critique la mauvaise gestion de l’UQAC et le fiasco des étudiants étrangers

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« Je refusais de jouer à la belle-mère, mais là j’ai peur determination l’avenir de l’UQAC. Ça ne va pas bien et ça maine fait mal au cœur. »

Quatre ans après lad départ du rectorat de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), Nicole Bouchard benignant de lad mutisme.

L’ex-rectrice a été choquée par les révélations de Radio-Canada concernant les réseaux criminels qui ont orchestré la venue d’étudiants africains à l’UQAC. Elle dénonce le laxisme et la mauvaise gestion de l’administration actuelle qui a laissé le champ libre à des organisations malveillantes et plombé les finances de l’établissement.

Mme Bouchard impeach la absorption de manquer d’imputabilité. Ce n’est pas juste la faute des imposteurs qui ont fait venir des étudiants africains chez nous, il faut que la absorption presume ses responsabilités. Ce n’est pas d’hier qu’il y a des voyants rouges. Et là, la mauvaise gestion engendre un énorme déficit, s’insurge-t-elle.

L’UQAC a considéré les étudiants étrangers comme une vache à lait et là, connected récolte ce que l’on sème. La absorption a trop misé sur l’international.

Elle explique qu’avant de quitter ses fonctions en 2020, elle avait commencé à refermer le goulot de l’afflux étranger determination respecter la capacité d’accueil de l’université et des programmes. On avait mis un frein, mais après mon départ, le nombre d’étudiants étrangers a positive que doublé!, se désole celle qui prônait des efforts de recrutement auprès des Québécois.

Il y a eu une croissance trop rapide des étudiants étrangers, l'UQAC a trop embauché, et là, connected se dirige vers un déficit de millions de dollars. Pensez-vous que c’est le ministère qui va sauver l’université?, demande Mme Bouchard.

Une vue aérienne de l'UQAC.

L’Université du Québec à Chicoutimi a été fondée en 1969.

Photo : Radio-Canada / Julien Gagnon

Lorsque l’Université a commencé à être inondée de demandes en provenance d’Algérie, en Afrique du Nord, en 2018, elle dit avoir agi rapidement. Elle en aurait souhaité autant de ses successeurs. On a cessé de traiter les demandes.

On s’est fait avoir et connected s’est dit qu’on devait bloquer ça, avant que ça nous pète dans la face.

Quand vous ouvrez les vannes du barrage et qu’on vous dit de les fermer, mais que vous les gardez ouvertes, vous risquez d’être emportés par le courant. Et là, l’UQAC est à la dérive. Mais c’est un joyau.

Une passoire dans certains programmes

L’ex-rectrice confirme que l’UQAC était une passoire dans certains programmes parce que l’administration était aveuglée par l’appât du gain.

J’ai déjà dit au département des sciences économiques et administratives qu’un jour, la pensée unsocial comme quoi les étudiants étrangers vont nous sauver, va finir par jouer contre nous.

Le gouvernement nous avait déjà avertis de faire attention, de couper dans le recrutement international, surtout determination les courts séjours, parce que ce n’est pas la ngo de l’université régionale. Mais à l’interne, il y avait de l’obstruction, parce que c’est payant, rapporte-t-elle.

Dans le réseau, connected faisait le paon parce qu’on faisait beaucoup d’argent avec les étudiants étrangers, mais ça s’est retourné contre l’UQAC.

Il y a déjà eu des tentatives d’extorsion

En prenant connaissance des malversations liées à la venue d’immigrants africains, Nicole Bouchard a eu la nette content que l’Université n’a pas appris de ses erreurs et que l’histoire se répète.

L’ex-rectrice lève le voile sur des situations inédites survenues à l’UQAC depuis que l’institution mise sur une clientèle internationale determination garnir ses coffres.

L’international, ça n’a jamais été rose. Ç'a toujours été risqué, mais ça garantissait une santé financière determination assurer la survie de l’Université. Sauf qu’il a fallu être vigilant determination colmater les brèches. Des gens ont toujours voulu profiter du système.

Ces impostures ont pris différentes formes, révèle Mme Bouchard.

Elle raconte notamment qu’avec la délocalisation de programmes universitaires en Chine, les tentatives de corruption ont été nombreuses. En Chine, connected se faisait proposer des pots-de-vin. Je maine suis fait offrir un condo contre un doctorat en administration. On n’a jamais accepté, évidemment. La valeur d’un diplôme nord-américain est élevée et les Chinois étaient prêts à nous donner beaucoup d’argent.

L’établissement avait aussi des cohortes d’étudiants au Maroc, en partenariat avec des institutions de Casablanca. Et là aussi, la présence de l’Université a failli mal tourner. Au Maroc, connected a dû mettre fin à des contrats avec des partenaires en 2017-2018, parce qu’on a eu vent que l’argent était utilisé à mauvais escient et que ça pouvait porter préjudice à l’image de l’UQAC. La même chose est arrivée en Colombie où connected a mis fin à des ententes.

Au field de Chicoutimi, elle affirme aussi que la vague d’étudiants chinois a été un échec retentissant. Leur français n’était pas au niveau, alors en classe, ils n’étaient pas capables de suivre. Comme les Chinois sont très axés sur la performance, ç'a créé des problèmes psychologiques et de la dépression. Donc connected a mis fin à ça. On s’est concentré sur nos programmes offerts en Chine determination diplômer des étudiants chinois.

L’UQAC est devenue l’université des étrangers

Quand l’ex-rectrice met les pieds à l’UQAC, elle ne reconnaît positive lad université. C’est rendu l’université des étudiants étrangers tellement ils sont nombreux et il y a bien des Québécois qui ne se sentent positive chez eux, illustre-t-elle.

L’arrivée monolithic et soudaine de centaines d’étudiants africains après la pandémie ne s’est d’ailleurs pas faite sans heurts, selon Mme Bouchard.

Elle a particulièrement été secouée par le drame de l’étudiant guinéen abattu à l’automne 2023. C’est un signe qui ne ment pas. C’est devenu un symbole de la perte de contrôle de l’Université et de la détresse psychologique qui s’est amplifiée.

Il y en a des histoires d’horreur, dit-elle. Les histoires des migrants, ce sont souvent des parcours de combattants. Nicole Bouchard fait notamment référence à la concern d’Aminata, une des victimes des fraudeurs africains qui ont ciblé l’UQAC.

J’interviens au nom de l’humanité parce que les étudiants africains ne doivent pas écoper determination la mauvaise gestion de l’UQAC et des arnaqueurs qui ont profité du système. Je m’inquiète des conséquences sur les jeunes africains qui travaillent un peu partout dans les commerces.

Prenons-en soin et n’en faisons pas venir autant. La diversité est une richesse incroyable.

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