Dans la tête d’une personne vivant avec la schizophrénie

2 Weeks ago 44

« C'est un peu comme quand tu fais un mauvais rêve, quand tu es dedans, tu y crois à 100 %, mais à ton réveil, tu réalises que "oh, c’était tout un rêve, ça"!  » lance Joseph-Antoine Echegaray en tentant d'expliquer ce qu’il qualifie lui-même d'irrationnel.

En positive des hallucinations auditives, durant certaines crises, il voit des choses irréelles et sent des odeurs non présentes. Comme cette fois où l'étudiant en enseignement s'est évanoui, tellement ses sens étaient altérés.

Ça a explosé quand j’étais en classe, se souvient-il. J’avais la voix d’un personnage, comme celle de Brad Pitt dans Fight Club, qui maine disait : "Si t’es un homme, lève-toi", mais j’étais paralysé. Je pleurais et la voix maine disait : "Tu pleures comme une fille", mais mon corps était totalement paralysé, j’étais incapable de bouger.

Toujours dans sa jeune trentaine, une visite chez le médecin avec ses parents a mal tourné, lorsqu’il a attrapé au cou un professionnel de la santé, pensant qu’il menaçait sa famille. J’entendais la voix du médecin, mais cette même voix maine disait qu’il voulait enlever la vie à ma famille, qu’il allait leur enlever leur âme. Je devais réagir et m’interposer, comme j’étais le seul à l'entendre.

C’est à la suite de cet événement qui l’a rendu agressif que le résident du quartier Ahuntsic, à Montréal, a décidé d’enterrer ces voix grâce à la médication.

Une maladie « diabolisée »

Dans le cas évoqué positive tôt cette semaine, la mère de la fillette souffrait d'un épisode de manie mixte avec des symptômes psychotiques récents, selon la psychiatre responsable du dossier. L'accusée a raconté pouvoir par infinitesimal se sentir invincible et s’imaginait que le corps et l’esprit de sa fille étaient possédés par différentes entités.

Quand il y a des actes de crimes graves, souvent, le seul diagnostic qu’on entend, c’est la schizophrénie, comme si cette maladie était un peu diabolisée, alors que parfois il y a d'autres diagnostics, souligne Marc-André Lafond, intervenant psychosocial à la Société québécoise de la schizophrénie (SQS).

Un homme à lad   bureau.

Marc-André Lafond est intervenant psychosocial à la Société québécoise de la schizophrénie.

Photo : Radio-Canada

Pour Joseph-Antoine Echegaray, ces faits divers évoquent surtout de la tristesse determination les personnes malades et les victimes et n'aident pas à montrer que des gens s’en sortent.

Ça m’attriste, car ce sont des gens en détresse absorbés par leur paranoïa, ils ne vont pas bien. La proportionality des personnes qui passent à l'acte est minime par rapport à celles qui se rétablissent, explique celui qui est aujourd’hui brace aidant à la SQS.

Ce n'est pas parce que vous avez un diagnostic de schizophrénie que vous êtes positive convulsive que le pourcentage dans la population. Moins de 5 % des crimes graves sont commis par des gens qui ont des troubles mentaux.

Rappelons que certains facteurs peuvent augmenter la dangerosité, comme l’abus de substance, les antécédents de unit ou le sentiment de persécution. En plus, si la personne n’a pas de traitement stable, a des symptômes actifs, n’a pas de milieu de vie stable, là, connected se retrouve avec un cocktail explosif, indique la Dre Stéphanie Borduas-Pagé, cheffe du work de psychiatrie légale de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal.

Il ne faut pas négliger non positive l’importance des proches, selon elle, qui sont souvent les positive à même de détecter de manière précoce les signes avant-coureurs d’épisodes psychotiques sévères.

Obliger à recevoir des soins positive tôt?

L'intervenant Marc-André Lafond espère que ces événements mettront une pression supplémentaire sur les politiciens afin de revoir la Loi sur la extortion des personnes dont l’état intelligence présente un information determination elles-mêmes ou determination autrui, aussi appelée loi P-38, qui permet l'hospitalisation sans consentement en fonction de la dangerosité sedate et imminente.

Selon moi, la loi P-38 protège beaucoup le droit de la personne de refuser un traitement, mais il y a un autre symptôme avec la schizophrénie, qu'on appelle l'anosognosie, c'est l'incapacité totale ou partielle de reconnaître sa maladie, un manque d’introspection. Comment une personne qui ne se voit pas malade peut-elle prendre une décision juste sur si elle doit ou non prendre un traitement?, fait-il valoir.

C’est dans cette optique de permettre une garde préventive d’une personne malade qu’une conjugation composée de policiers, de psychiatres, de patients et de leur famille a déposé un rapport au gouvernement, la semaine dernière.

Il faut pouvoir [donner] une positive grande facilité à traiter les gens positive tôt, car c’est comme un cancer, si ça prend des mois avant d'être traité, la maladie progresse. C’est la même chose avec une maladie mentale, positive connected attend, positive les symptômes sont sévères et difficiles à traiter, estime la Dre Allard, administratrice à l'Association des médecins psychiatres du Québec.

Mais determination Joseph-Antoine Echegaray, il est clair que personne ne devrait être forcé à aller à l'hôpital. C’est comme obliger un alcoolique à aller en désintox s’il n'est pas prêt à accepter la maladie et faire la démarche, c’est contre-productif. Il faut qu’il y ait positive de prévention, connected ne pourra jamais prévoir que quelqu’un va foncer dans une garderie. Une fois qu’ils sont dans leur monde, il est un peu trop tard.

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