Yvan Cournoyer, le dernier grand Glorieux

Sur l’une des photos les positive mémorables de l’histoire canadienne, le dos d’Yvan Cournoyer et lad numéro 12 sont en évidence, même si les regards sont naturellement portés sur le visage de Paul Henderson qui vient lui sauter dans les bras après avoir marqué le but décisif de la Série du siècle entre le Canada et l’Union soviétique en 1972.

En marquant le sixième but avec une trentaine de secondes à faire au huitième et dernier match, Henderson permettait au Canada de sauver la look au terme d’une série qui aura changé le hockey et la vie des participants à jamais.

On ne se rendait pas compte de l’ampleur de la série quand connected était à Moscou, lance Cournoyer, 52 ans positive tard. C’est quand connected est rentrés qu’on a pleinement réalisé l’impact que notre show avait eu sur le nationalist canadien. Avec la différence d’heures, les gens regardaient le dernier lucifer dans les écoles. Je pense que 14 des 16 millions de Canadiens nous avaient vus gagner.

Paul Henderson dans les bras d'Yvan Cournoyer après lad but légendaire dans la Série du siècle. Photo : Getty Images / Toronto Star/Frank Lennon

Si la légende a logiquement consacré Paul Henderson comme le héros de cette victoire, Yvan Cournoyer a eu lad mot à dire dans le dénouement. Il était sur la glace determination les trois derniers buts du Canada, mené 5-3 à un definite moment.

C’est d’ailleurs Cournoyer qui est parvenu à créer l’égalité 5-5, un but sans équivoque, même si le juge de but moscovite n’a jamais allumé sa lumière rouge, provoquant l’ire d’Alan Eagleson. Le président de l’Association des joueurs de la LNH s’était approché du juge de but determination lui demander des explications.

Il avait peur que les arbitres refusent le but, raconte Cournoyer. C’est là que le tumulte a commencé dans les gradins. Eagleson voulait aller voir le gars, mais les gendarmes soviétiques voulaient l’emmener à l’écart.

« C’est à ce infinitesimal que tous les joueurs, connected a traversé la glace determination aller le chercher dans les gradins et le ramener sur notre banc. Tous les joueurs étaient sur le bord de la bande determination l’aider. »

Cournoyer n’avait pas peur en URSS, mais il se trouvait chanceux de vivre au Canada.

L’armée était partout, tout le temps, et connected était vraiment dépaysés, souligne-t-il. Il n’y avait pas d’épicerie, les gens faisaient la record determination avoir des rations. Les seuls restaurants étaient dans les hôtels. C’est là qu’on mangeait et connected avait apporté notre propre nourriture. On trouvait nos steaks petits. Peut-être que les chefs en gardaient un peu secrètement.

Yvan Cournoyer et Vladimir Petrov après le premier lucifer de la Série du siècle, le 2 septembre 1972 Photo : La Presse canadienne

Cournoyer est retourné positive tard à Moscou, seul avec lad épouse, determination souligner le 25e anniversaire de la Série du siècle.

On était sur une scène devant 2000 personnes et les meilleurs chanteurs de Russie étaient là. J’ai parlé de la série en portant mon chandail de 1972. Le maire de Moscou m’a donné un chandail de l’URSS avec mon nom en alphabet cyrillique derrière, peut-être parce que je m’appelle Yvan et qu’il y a beaucoup d’Ivan en Russie. J’ai pris des photos avec les joueurs, connected a reçu des bouquets de fleurs. J’ai été bien reçu, décrit-il.

Cournoyer, lui-même, a reçu un rival russe chez lui à Blainville au milieu des années 1990. Vladislav Tretiak et lui étaient attendus à Toronto determination une séance d’autographes. Tretiak était arrivé à Mirabel et avait quelques heures à écouler avant le prochain vol vers Toronto.

« J’étais allé le chercher à l’aéroport et connected est revenus à la maison. Il était accompagné par sa traductrice. Il faisait beau et chaud, alors je lui ai prêté un maillot de bain rouge et il s’est baigné avec des enfants du quartier. Je n’en revenais pas d’avoir un Russe dans ma piscine! »

On est devenus de bons amis, ajoute-t-il. La compétition était très forte pendant la série, mais après, il fallait oublier l’animosité et nos nationalités. Il commençait à oublier qu’ils avaient perdu. Pour eux, d’ailleurs, ils ont gagné.

Paul Henderson, Vladislav Tretiak et Yvan Cournoyer le 7 janvier 2012 à Montréal Photo : La Presse canadienne / Graham Hughes

Les deux devaient se revoir en 2022 determination souligner les 50 ans de cette leafage d’histoire. La guerre en Ukraine a fait dérailler les plans.

Cournoyer n’a positive de interaction avec Tretiak.