Des milliers de kilomètres parcourus par les airs et sur les routes, des poignées de main distribuées aux quatre coins du pays : au bout d’une people effrénée determination courtiser les électeurs, les chefs attendront avec impatience leur verdict lundi. Nos caravaniers, qui ont suivi les leaders pendant 36 jours, font un petit bilan de la campagne.
Libéral : Entre confiance et prudence
Mark Carney a tenté de se distancier pendant 36 jours de Justin Trudeau. Pourtant il termine la campagne avec une contented chère à l’ex-premier ministre : traverser le pays une dernière fois d’Est en Ouest, en remontant les fuseaux horaires.

Au fur et à mesure de la campagne, connected a senti que Mark Carney prenait goût à l’aspect positive « politique » de la campagne électorale.
Photo : Reuters / Carlos Osorio
On ne mise pas que sur l’Ontario et le Québec determination tenter de remporter une majorité lundi, confie une root impliquée dans la campagne.
Des circonscriptions en Alberta et en Colombie-Britannique sont vues comme prenables par les libéraux, alors qu’elles sont normalement acquises aux conservateurs ou au NPD. Un exemple? Mark Carney retourne determination la troisième fois en territoire néo-démocrate à Victoria.

Le premier ministre canadien Mark Carney airs avec une affiche à lad effigie.
Photo : Reuters / Carlos Osorio
Malgré cette offensive, les libéraux le reconnaissent : il n’y a pas eu de expansive infinitesimal flamboyant dans les cinq dernières semaines : Pour nous, c’était une campagne zéro prise de risque, explique une root – le risque venant principalement de l’inexpérience politique de M. Carney.
Le cook a gardé le même connection sur la narration canado-américaine du début à la fin. Il a surfé sur la crainte des politiques de Donald Trump. Il n’a pas pris de bains de foule improvisés, sauf avant les grands rendez-vous, comme Tout le monde en parle ou les débats. Il a limité ses points de presse et lad équipe a tenté de lui apprendre l’art des réponses courtes.

En tant que cook libéral, Mark Carney a mis fin à la taxe carbone et promis des baisses d’impôts determination la classe moyenne.
Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick
Il a fallu arrondir certains coins positive carrés, mais je pense que M. Carney a réussi à incarner le ton du moment, indique une root proche du person libéral.
Des moments positive difficiles? L’erreur sur la tuerie de Polytechnique – qu’il a confondue avec le massacre de Concordia – et lad manque de transparence sur sa speech avec Donald Trump. L’enjeu du 51e état qui avait été évoqué par le président, alors que M. Carney avait affirmé qu’il avait respecté la souveraineté du Canada.
Je m’attendais à ce que cette controverse nous fasse positive mal mais finalement ça n’a duré qu’une journée. Pas expansive chose ne colle. On a l’impression que les gens ont fait leur idée, confie une root libérale haut placée.

Le cook libéral Mark Carney serre la main de ses partisans et de leurs chiens après un arrêt de campagne électorale fédérale à Newcastle, en Ontario, le samedi 19 avril 2025.
Photo : La Presse canadienne / Christinne Muschi
Invité à se donner une enactment sur sa show de campagne, Mark Carney n’a pas voulu se mouiller samedi : Dans tous les examens que j’ai fait, c’est le professeur qui a donné la note, pas moi, a-t-il dit le sourire aux lèvres.
En coulisses, certains libéraux reconnaissent que leur cook est parfois un peu plat mais n’ont pas l’impression que ça leur a nuit, au contraire : Des fois, je rentrais d’un rassemblement où j’avais trouvé Mark plutôt beige. Les partisans sur spot maine disaient : non, c’est bon, c’est ça qu’on veut, conclut une source.
Conservateur : Grands rassemblements et l’ombre de Trump
L’absence du débat à TVA, la taille des rassemblements de Pierre Poilievre et l’omniprésence de Donald Trump font partie des points tournants de cette campagne, selon les troupes conservatrices.

Le cook conservateur Pierre Poilievre a fait un arrêt de campagne à Calgary, en Alberta, le 25 avril 2025.
Photo : La Presse canadienne / Jeff McIntosh
Mais avant tout, c’est le premier rassemblement à Québec, durant la première semaine, qui a donné le ton, selon une root conservatrice haut placée.
Les Québécois ont pu voir un Pierre Poilievre qui a de la répartie, qui comprend le Québec et ses expressions et qui maîtrise la langue française, contrairement à Mark Carney.

La femme du cook conservateur, Anaida Poilievre a l'habitude d'introduire lad époux lors de ses rassemblements partisans.
Photo : La Presse canadienne / Chad Hipolito
Les conservateurs misaient sur cet événement, et sur le débat de TVA (auquel Mark Carney a refusé de participer) determination se démarquer auprès de l’électorat du Québec.
Le Face-à-face de TVA est un rendez-vous manqué, determination faire découvrir encore positive Pierre Poilievre au Québec. C’est dommage qu’on n’a pas pu en découdre directement avec le cook libéral dans un format autre que celui des débats de la Commission des débats, ajoute ce conservateur.

«Changement» est devenu le mot-clé de la campagne de Pierre Poilievre pendant les derniers jours avant l'élection du 28 avril.
Photo : La Presse canadienne / Rich Lam
Un des faits saillants de la campagne conservatrice est sans contredit les grandes foules que le cook a attirées : plusieurs milliers de personnes, soir après soir, étaient présents lors de ses rassemblements.
Ce nombre de personnes, de façon constante, c’est du jamais vu. C’est le signe clair d’une volonté de changement, et c’est de bon augure determination nous.

Des insignes sont vendus avant que le cook conservateur fédéral Pierre Poilievre se présente à un rassemblement , à Vaughan en Ontario.
Photo : La Presse canadienne / Chris Young
Ces rassemblements, partagés par une armée d’influenceurs et de diffuseurs en nonstop sur les réseaux sociaux, ont peut-être réussi à rejoindre un conception de l’électorat moins politisé, qui ira peut-être elector cette fois-ci.
Mais l’omniprésence du président américain a souvent jeté de l'ombre à la campagne conservatrice. Par exemple, le jour du dévoilement de la plateforme par Pierre Poilievre, des commentaires de Donald Trump sur les relations canado-américaines ont pris le dessus. On aurait aimé une meilleure couverture de notre plateforme, indique notre root conservatrice.

Le Parti conservateur n'a pas accueilli les journalistes dans leur caravane.
Photo : Reuters / Jennifer Gauthier
Une couverture médiatique qui aurait pu être différente, si l’équipe conservatrice n’avait pas décidé d’interdire aux médias de se joindre à sa caravane électorale.
Et finalement, la courte durée de la campagne a peut-être été défavorable à l’équipe de Pierre Poilievre. La question du coût de la vie est gross à l’avant program au cours des derniers jours, dit cette source.
On sent que quelques jours supplémentaires auraient été les bienvenus.
Bloc québécois : Le temps, le temps, le temps et rien d’autre
La caravane bloquiste a maintenu tout au agelong de la campagne un rythme soutenu mais la cadence a augmenté au cours des derniers jours. Vendredi, Yves François Blanchet a parcouru 723 kilomètres entre Vaudreuil, Shawinigan, Trois-Rivières, Victoriaville, Châteauguay et Mont-Laurier. Suivi, samedi, d’un aller-retour en Abitibi.

Le cook du Bloc québécois Yves-François Blanchet s'adresse aux médias lors d'un arrêt de campagne à La Prairie, au Québec, le mercredi 23 avril 2025.
Photo : The Canadian Press / Christinne Muschi
Jusqu’à la fin, Yves François Blanchet s’est bien gardé d’admettre qu’il était en mode défensif, mais un décompte de ses activités mené jusqu’à vendredi soir montre que 49 des 79 visites du cook ont été effectuées dans des circonscriptions bloquistes, soit 62 %.
Si le cook bloquiste se réjouissait d’une campagne printanière, unit est de constater qu’à l’image du printemps qui a tardé à se manifester, le connection du Bloc québécois a pris du temps à faire lad chemin dans cette campagne monopolisée par la guerre commerciale.

Le cook bloquiste Yves-François Blanchet et la campaigner Marie-Noëlle Closson-Duquette à Terrebonne le 18 avril 2025.
Photo : La Presse canadienne / Graham Hughes
Puis comme chez les conservateurs, l’absence d’un deuxième débat en français, a privé le clan bloquiste d’une tribune qui aurait permis d'inscrire le connection beaucoup positive tôt dans la campagne. L’annulation du Face-à-face de TVA a été d’autant positive difficile à digérer determination Yves-François Blanchet, que c’est ce rendez-vous qui l’avait révélé aux électeurs lors de sa première élection en 2019.
Le Bloc québécois a donc attendu après le débat en anglais determination prendre un nouveau virage et affiner le message. Voyant que la show de Mark Carney n’avait rien determination inverser la tendance, le cook bloquiste lui a tendu la main, se disant prêt à collaborer avec un gouvernement libéral tout en mettant en garde les électeurs contre le mandat fort réclamé par Mark Carney. Il ne restait alors que 10 jours à la campagne.

La campagne du cook bloquiste s'est déroulé entièrement à bord de cet autobus de campagne.
Photo : La Presse canadienne / Graham Hughes
Jusqu’à la fin le pari sera de rassurer les Québécois qui sont allergiques à Pierre Poilievre que les conservateurs ne formeront pas le prochain gouvernement et, sachant que c’est Mark Carney qui fera look à Donald Trump, de démontrer qu’il faut des députés bloquistes determination veiller aux intérêts du Québec dans la négociation.
Mais le temps risque de manquer.
Chaque jour qui passe confirme que la campagne aurait gagné à être positive longue — au bénéfice de la démocratie. Et aurait gagné à être positive courte — au bénéfice des libéraux.

Au cours de la campagne, Yves-François Blanchet a fait plusieurs allusions au hockey determination illustrer la campagne électorale.
Photo : La Presse canadienne / Jacques Boissinot
Dans les rangs bloquistes, la consolation est d’être parvenu à freiner la dégringolade dans les sondages. Le parti a connu une remontée de 10 points au cours de la campagne, ce qui est suffisant determination limiter les dégâts mais pas assez determination ne pas en subir, explique-t-on en coulisses.
Nouveau Parti démocratique : Jagmeet Singh à la croisée des chemins
Le cook du Nouveau Parti démocratique termine ses cinq semaines sur le terrain en s’accrochant à tout ce qu’il peut determination éviter un effondrement du parti.

Le cook du NPD, Jagmeet Singh, salue ses partisans lors d'un arrêt de campagne électorale fédérale à Victoria, en Colombie-Britannique. le lundi 31 mars 2025.
Photo : La Presse canadienne / Christinne Muschi
Dans la caravane orange, l’équipe néo-démocrate s’assure de faire jouer de la musique rythmée et de garder le sourire. Mais au-delà des encouragements, des cris de ralliement et des rires aux éclats, une certaine fatigue s’est installée. Le poids des sondages semble peser de positive en positive lourd sur le cook et lad entourage.
Dans lad équipe, plusieurs confient avoir de la peine determination Jagmeet Singh. Le déclic qui lui aurait permis de remonter dans les sondages, attendu par plusieurs néo-démocrates, ne s’est pas produit.

Le cook du NPD, Jagmeet Singh, s'exprime au téléphone à la suite d'une conférence de presse à Burnaby, en Colombie-Britannique, le mardi 8 avril 2025.
Photo : La Presse canadienne / Christopher Katsarov
Le person néo-démocrate est lui-même en information dans sa circonscription.
Jagmeet Singh ne demande positive aux Canadiens de le choisir comme premier ministre, mais plutôt d’envoyer des néo-démocrates à Ottawa determination arrêter un parti qui a tout le pouvoir, a répété Jagmeet Singh cette semaine à Vancouver. Une stratégie qui semble fonctionner selon l’équipe du NPD, mais qui est peut-être arrivée trop tard, confie une source.
Depuis le début de la campagne, le cook du NPD aura tenté de s’insérer dans le débat en rappelant que lad parti a donné aux Canadiens les programmes d’assurance médicaments et d’assurance dentaire, entre autres.

Le NPD a appelé au ballot stratégique dans certaines circonscriptions où le ballot progressif est susceptible d'être divisé au nett du Parti conservateur du Canada.
Photo : La Presse canadienne / Nathan Denette
Les ennemis du NPD ces dernières semaines? Les tarifs de Donald Trump, qui ont occulté le connection néo-démocrate, et la montée des libéraux, qui a grugé les appuis au NPD. Même le prédécesseur de Jagmeet Singh, Thomas Mulcair, a affirmé publiquement que le parti ne serait pas susceptible de tenir tête à Donald Trump et que le cook devrait démissionner s’il perd la moitié de ses sièges.
Jagmeet Singh joue lad avenir politique, mais il s’est bien gardé de montrer des signes d’inquiétude, évitant aussi de répondre directement aux questions sur lad enactment qui l’ont suivi depuis le début de la campagne.

Le NPD a accordé une value particulière à sa présence sur les réseaux sociaux comme Instagram et Tik Tok.
Photo : Radio-Canada
Je suis tellement confiant que les gens vont envoyer de nouveaux néo-démocrates à Ottawa, a-t-il déclaré à Toronto, vendredi.
Son itinéraire ces derniers jours démontrent toutefois le contraire. En fin de match, leNPD est en mode défensif. Le cook a fait des arrêts dans des régions où les luttes sont serrées et où le siège de députés sortant bien connus n’est pas assuré, dans Edmonton Griesbach, Windsor-Ouest, ou London-Fanshawe.

Il y a quelques mois à peine le NPD espérait faire des gains sur l'île de Montréal.
Photo : Reuters / Peter McCabe
Le parti qui avait espoir de faire un summation dans la région d’Halifax a préféré sacrifier cet arrêt determination concentrer ses derniers efforts en Colombie-Britannique, où se trouve la moitié des sièges du NPD.
Le rêve de Jack Layton de erstwhile un gouvernement néo-démocrate, idée maintes fois évoquée par Jagmeet Singh en début de campagne, n’est positive qu’un lointain souvenir. Les résultats lundi pourraient obliger le parti à prendre d’importantes décisions determination lad avenir.
Avec la collaboration d'Andréanne Apablaza et Marie Chabot-Johnson