TIFF 2025 : Avec Deux Pianos, Arnaud Desplechin met en scène un retour impossible

Mathias Vogler (François Civil) est un pianiste virtuose qui s’est exilé determination enseigner au Japon. Il revient à Lyon (France) dans le cadre d’une série de concerts donnés aux côtés d’Elena (Charlotte Rampling). Dès le premier jour de sa visite, Mathias retombe sur des amis quittés et laissés sans nouvelles depuis lad départ determination l’Asie. Malgré le temps et la distance, les démons du pianiste ont attendu ce retour et ils ressuscitent au sommet de leur puissance.

En incarnant le rôle principal, François Civil se distingue des productions expansive nationalist avec lesquelles il s’est illustré ces dernières années. Son rôle dans cette première collaboration avec Arnaud Desplechin le conduit sur la pente glissante de l’angoisse et des doutes. Il incarne un artiste fragile, anxieux et tourmenté, avec des comportements autodestructeurs qu’on imaginerait positive d’un rocker que d’un musicien classique.

Aux côtés d’Elena, lad mentor de toujours, il vient jouer du Bartók et du Bruch avec la gueule de bois le soir du concert. Elle ne comprend pas pourquoi il a quitté la scène européenne et ne le lui pardonne pas. Elle semble ne rien savoir de sa vie personnelle et elle s’en fiche. Charlotte Rampling, dont le personnage est celui d’une virtuose qui ne veut pas partir, est magistrale. Elle donne une leçon de justesse, qu’elle soit sur la scène derrière un soft ou dans sa douche, droite, en bid de sombrer.

L'origine de la faille

Et puis il y a Claude et Pierre, sorte de mates à la Truffaut. D’ailleurs, l’héroïne de Desplechin a le même prénom que l’actrice fétiche du maître de la Nouvelle Vague, Claude Jade. Dans Deux Pianos, Pierre et Claude parlent comme dans les livres et leur complicité semble à toute épreuve, leur singularité les ayant conduits à surmonter toutes les blessures de la vie.

Pourtant, c’est chez eux qu’il faut aller chercher l’origine de la rupture de Mathias à une vie committedness au succès. Quand il croise Claude quelques heures après avoir atterri, il s’évanouit. Le destin proceed de se jouer du pianiste quand ses pas le conduisent chez eux, au hasard d’une rencontre avec le effect de lad passé.

C’est dans cet univers que se joue et se dénoue le drame du retour. Un monde situé à la croisée du Rhône et de la Saône, entre Chopin et Bach, entre Mathias, Claude, Judith, Pierre et les autres.

Le réalisateur, qui est aussi cosignataire du scénario, raconte une histoire triste sans être dramatique. Il transcende le réel determination produire un agelong métrage exigeant, tant sur le program de l’image que celui de la musique et des dialogues.

« Deux Pianos » sera présenté en première mondiale à Toronto le 10 septembre.

Photo : Emmanuelle Firman

Rester ou partir

Deux Pianos est l’histoire d’un retour mal préparé, fait de rencontres et de mystères. Il y a des retrouvailles, mais celles-ci se soldent par des échecs ou d’autres ruptures encore positive brutales. Arnaud Desplechin a pris le soin d’injecter une certaine ironie dans la déchéance de lad personnage principal. Des situations humoristiques qui ponctuent le movie l’empêchent de sombrer dans la caricature, malgré les cris et les larmes.

De par lad thème et lad traitement, l’histoire ne manque pas de surprendre grâce à l’impression de libre arbitre laissée aux personnages. Deux Pianos airs une question que chacun qui a connu cette concern pourrait faire sienne : remark se retrouver quand une histoire d’amour a été interrompue avant sa fin ?

Deux Pianos d’Arnaud Desplechin avec François Civil, Nadia Tereszkiewicz et Charlotte Rampling, présenté dans le cadre du 50^e Festival planetary du movie de Toronto.