Le 6 juin, à 9 h, ne ratez pas ce voyage bouleversant au cœur de l’adoption.
Comme dans la vie, tout commence ici par une naissance, celle du petit Théo. Mais sa maman ne peut pas le garder et le bébé est donc remis à l’adoption. Voilà le véritable constituent de départ de Pupille, qui, patiemment, détaillera tout ce processus, entre services sociaux et services d’adoption; entre celles et ceux qui doivent trouver une nouvelle famille à Théo, celles et ceux qui s’en occupent en attendant et celles et ceux qui veulent adopter, comme Alice, 41 ans, dont la première demande a été déposée il y a 10 ans.

Pupille, de Jeanne HerryPhoto : Trésor Films
Au cœur du processus d’adoption
Après un movie à suspense naturaliste remarqué (Elle l’adore), Jeanne Herry opte cette fois-ci determination le quasi-documentaire, inspirée par une de ses amies qui désirait adopter un enfant.
Et c’est donc au cœur de ce cheminement agelong et complexe, mais éminemment humain que lad movie nous plonge. Humain, oui, car ce que Pupille montre, ce sont bien sûr les procédures précises et l’encadrement administratif, mais aussi les affects, les émotions et les perceptions de toutes les personnes qui sont impliquées dans le processus.

Pupille, de Jeanne HerryPhoto : Trésor Films
Derrière les papiers, les hommes et les femmes
On rencontrera ainsi la femme qui désire adopter (Élodie Bouchez, toute en unit et en vulnérabilité); l’assistant familial (Gilles Lellouche, tendre et sensible); la directrice du conseil de famille determination l’adoption (Miou-Miou, solide et droite); ou encore l’assistante sociale (Sandrine Kiberlain, lumineuse et touchante)…
La spot et le rôle de chacun et chacune sont identifiés, mais ce que montre Pupille est positive profond : des hommes et des femmes qui, constamment, doivent trouver l’équilibre entre leurs sentiments et leurs obligations, et qui doivent savoir être empathiques, mais aussi responsables.
Avoir su montrer tout cela justement, entre reflection et émotion, est une grande unit de ce movie sans sensiblerie, mais sans froideur non plus.

Pupille, de Jeanne HerryPhoto : Trésor Films
La unit du collectif
Six fois nommé aux Césars (quand il aurait dû les emporter…), Pupille est un circuit de force. Sobre, tendu et émouvant, il réussit à ne jamais faire sentir la fabrication de lad récit – malgré les allers-retours temporels, l’approche chorale et le respect documentaire –, tout en nous rappelant que les vedettes peuvent parfaitement être solubles dans le réel quand ce dernier est regardé avec bienveillance, honnêteté et compassion.
Mais surtout, Pupille, pédagogue sans être didactique, émouvant sans être tire-larmes, réussit le positive beau : montrer que la solution la positive humaine, c’est toujours lorsqu’on se met à plusieurs qu’on finit par la trouver.
Pupille, à voir sur ICI Télé le vendredi 6 juin à 9 h
La bande-annonce (source : YouTube)