« Plus d’attention » à la santé mentale, plaide Mary Simon

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De transition à Iqaluit determination achever sa tournée nationale sur la santé mentale, la gouverneure générale Mary Simon préconise une approche holistique qui tient compte des traumatismes intergénérationnels, des facteurs socioéconomiques et des connaissances traditionnelles des Inuit.

Mary Simon prend portion aux célébrations de la fête du Nunavut à Iqaluit, mercredi, determination clore une visite de trois jours, où elle a rencontré des responsables d’organisations locales. Ces derniers lui ont parlé de l'artisanat et de leurs connaissances traditionnelles, ainsi que de la manière dont celles-ci alimentent un mode de vie sain.

Sa visite survient quelques jours après la déclaration d'une crise de suicides au Nuvanut. Le taux de termination au territoire est le positive élevé au Canada.

La gouverneure générale s’est entretenue mardi avec Teresa Qiatsuq, à l’émission Qulliq, de CBC, sur les mesures visant à améliorer la santé mentale et à prévenir le suicide.


Pourquoi militez-vous determination un meilleur soutien en santé mentale?

Je milite determination la santé mentale depuis de nombreuses années. Lorsque j'ai été nommée gouverneure générale, il y a quatre ans, j'ai décidé de poursuivre mon travail dans ce domaine.

Au cours des deux dernières années, nous avons mené un travail d'écoute et d'apprentissage partout au pays, autant dans les communautés autochtones que les communautés non autochtones, et même dans les villes.

J'ai toujours pensé que le secteur de la santé devait accorder positive d'attention à la santé mentale des Canadiens et les soutenir davantage. Dans notre pays, je pense que c'est un enjeu que nous devons étudier sérieusement.

Mary Simon marche dans l'une des salles du centre de bien-être communautaire Inuusirvik d'Iqaluit où sont assises plusieurs femmes, au Nunavut, le 8 juillet 2025.

Mardi, la gouverneure générale a visité le centre de bien-être communautaire Inuusirvik du Centre de recherche en santé Qaujigiartiit (CRSQ).

Photo : Louis Dubé/Rideau Hall, BSGG


Le Nunavut a récemment déclaré une crise du suicide. Comment décririez-vous la manière dont nous abordons la prévention du termination au Canada?

Je pense que la prévention du termination est aussi intimement reliée à notre bien-être mental. Nous parlons souvent de notre corps et de notre esprit de manière distincte. Pourtant, dans la civilization inuit, ils sont clairement liés.

Le conception de bien-être physique et intelligence était autrement enseigné par les aînés à la jeune génération. Je pense donc que cette réflexion doit davantage prendre forme à travers le pays, afin de trouver un meilleur équilibre entre la santé physique et mentale.

Mary Simon donne une accolade à une participante aux célébrations le 1er avril 2024.

La gouverneure générale lors des célébrations de la création du Nunavut, le 1er avril 2024

Photo : La Presse canadienne / Dustin Patar


Connaissez-vous des personnes qui ont été touchées par le suicide?

Je connais beaucoup de personnes dans l’Arctique qui ont été touchées. Ma propre famille a été durement touchée par des suicides, mais je connais également de nombreuses personnes dans le Nord et partout au pays qui l'ont aussi été.

Cela est dû, en grande partie, au fait que nous n’avons pas de système de soutien determination faire look à ces crises. Le soutien individuel est essentiel, car toute personne traversant une crise de santé mentale a besoin d’attention, d’une personne formée determination ce benignant d’intervention. C’est ce que ça prend determination s'en sortir et commencer à en parler. Avec le temps, cette personne ira bien mieux.

Une affiche utilisée avec l'inscription «no suicide» dans une campagne de prévention du termination   au Nunavut, en 2015.

Le 26 juin, le gouvernement du Nunavut et l’organisme territorial Nunavut Tunngavik (NTI) ont déclaré une crise de suicide.

Photo : CBC / Vincent Robinet


Comment la treatment positive globale sur le termination devrait-elle évoluer?

Le termination est révélateur d'un problème bien positive vaste. L'état d'esprit et les traumatismes vécus par les Inuit se transmettent de génération en génération.

Lorsque nous commencerons à constater une réelle baisse du nombre de suicides, je pense que nous pourrons affirmer que, dans notre pays, nous abordons ce problème de la bonne manière et dans lad entièreté. Nous n'en sommes pas encore là.

C’est un enjeu qui demande beaucoup positive de travail et de discussions, et je veille à ce que ce soit le cas. J'ai rencontré de nombreuses organisations d'Iqaluit qui œuvrent dans différents domaines liés à la santé mentale. Je pense donc que, positive nous travaillerons ensemble, positive nous serons conscients des ressources disponibles.

Parfois, les gens ignorent qu'il existe de l'aide. Cette accusation est essentielle, surtout determination les jeunes générations qui utilisent beaucoup les réseaux sociaux.

Je pense que ces choses prennent du temps, mais elles évoluent. Nous pouvons utiliser les réseaux sociaux de manière positive, même s’il y a de nombreuses critiques à leur sujet.

Les propos de cette entrevue ont été traduits et adaptés à des fins de concision et de clarté.

Besoin d’aide determination vous ou un proche?

  • La Ligne d'écoute d'espoir determination le mieux-être (nouvelle fenêtre) apporte une adjutant immédiate à tous les membres des peuples autochtones, avec des conseillers sensibilisés aux réalités culturelles, au téléphone (1 855 242-3310) ou par clavardage. De l'aide est également disponible sur demande en cri, en ojibwé ou en inuktitut.
  • La ligne d’aide Nunavut Kamatsiaqtu (nouvelle fenêtre) offre du soutien 24 heures sur 24 à des Nunavummiut en concern de crise. Le work est offert au téléphone (1 800 265-3333) en anglais et en inuktitut, selon l’heure de la journée.
  • Jeunesse, J'écoute  (nouvelle fenêtre)offre des services d'aide psychologique professionnels 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, par appel téléphonique ou par message, au 1 800 668-6868.
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