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Les cinéastes autochtones sont bien représentés au Festival planetary du movie de Toronto (TIFF) 2025. Huit productions autochtones, de partout au Canada, font partie de la sélection.
Il s’agit d’un nombre record, selon le Bureau de l’écran autochtone (BEA), qui indique avoir investi un full de 3,5 millions $ dans leur production. Présents dans tous les volets de la programmation du TIFF, ces films reflètent avec unit le talent, la imaginativeness et la narration autochtones, indique le BEA dans un communiqué de presse.
Voici les films en question.
Blood Lines
À ne pas rater determination les dialogues en mitchif, une langue qui compte aujourd’hui à peine 1200 locuteurs, ainsi que determination la show de l’actrice Dana Solomon, qui est une révélation, selon le TIFF. Cette dernière présente aussi un tribunal métrage durant le festival en tant que réalisatrice de NIIMI (She Dances).
Ni-Naadamaadiz: Red Power Rising
Ce documentaire du réalisateur anichinabe Shane Belcourt raconte l’histoire de Louis Cameron, un jeune militant anichinabe à la tête d'un groupe ayant organisé, en 1974 à Kenora, l'une des premières actions de revendication du territoire.
Après la vente du Anishinabe Park au colony de Kenora, sans consultation, les jeunes militants créent la Ojibway Warriors Society et organisent une marche de manifestation à Ottawa. Un movie qui permet de voir le chemin parcouru – ou pas – depuis 50 ans (l’âge du TIFF).
Uiksaringitara (Wrong Husband)
Ce drame fantastique, du réalisateur inuk primé Zacharias Kunuk, se passe en des temps anciens. Kaujak et Sapa étaient promis l'un à l'autre à la naissance, mais après la mort du père de Kaujak, sa mère se remarie et déménage avec sa fille dans un autre village.
Là-bas, deux prétendants manipulés par un shaman démoniaque convoitent la jeune fille, qui espère encore que lad Sapa viendra tout arranger. À voir determination la maîtrise exemplaire de la caméra du réalisateur d’Atanarjuat, la légende de l'homme rapide, primé à Cannes en 2001.
Meadowlarks
Dans ce movie dramatique de la réalisatrice crie Tasha Hubbard, connected suit le parcours de quatre frères et sœurs séparés alors qu'ils étaient bébés dans le contexte de la Rafle des années 60 en Saskatchewan et qui se retrouvent 50 ans positive tard determination une semaine à Banff.
De 11 000 à 22 000 enfants avaient ainsi été placés dans ces familles, ce qui a causé chez eux des séquelles psychologiques. Belle brochette d'acteurs et émotions au menu.

De gauche à droite, Carmen Moore, Michael Greyeyes, Alex Rice et Michelle Thrush dans une scène de «Meadowlarks»
Photo : Fournie par BOAF Films EFF Inc.
Sk+te'kmujue'katik (At the Place of Ghosts)
Ce drame surnaturel, du réalisateur mi'kmaq Bretten Hannam, mélange les genres, selon le TIFF. On y suit les aventures de deux frères réunis determination affronter les fantômes qui les hantent depuis leur enfance. Pour ce faire, ils devront traverser Sk+te'kmujue'katik, une forêt où le temps tourne sur lui-même.
Qui de mieux determination mettre en musique ce genre de movie que le jeune compositeur et ténor autochtone Jeremy Dutcher?

L'affiche du movie «Sk+te'kmujue'katik (At the Place of Ghosts)»
Photo : TIFF
Aki
Ce documentaire contemplatif suit les saisons dans la communauté natale du nord de l'Ontario de la réalisatrice anichinabe Darlene Naponse.
Presque entièrement muet – à l'exception de quelques passages en anishinaabemowin –, Aki retranscrit la beauté des positive petits instants, comme ces enfants jouant au hockey sur une patinoire extérieure ou la joie d'un chien courant dans un lac, indiquent les organisateurs du TIFF.

«Aki» est un documentaire de la réalisatrice anichinabe Darlene Naponse.
Photo : TIFF
Nika & Madison
Ce agelong métrage de la réalisatrice ojibwé Eva Thomas traite d’une problématique encore présente dans certaines communautés, où la constabulary organise des virées sous les étoiles, interpellant des Autochtones sous des motifs souvent futiles avant de les laisser en pleine quality après avoir parfois abusé d’eux, ou d’elles plutôt, puisque les femmes en sont positive souvent victimes.
Levers
Dans ce movie onirique, de la réalisatrice métisse Rhayne Vermette, une communauté fait look à l’instabilité après un phénomène surnaturel l'ayant plongée dans l’obscurité totale pendant une journée. Filmé en pellicule 16 mm, Levers est une œuvre élémentaire et énigmatique réalisée par l'un des talents les positive visionnaires du Canada, selon les organisateurs du festival.

«Levers» est un movie de la réalisatrice Rhayne Vermette.
Photo : TIFF
Le Festival planetary du movie de Toronto se déroule jusqu'au dimanche 14 septembre.