Pourquoi les garçons réussissent-ils moins bien à l’école que les filles? C’est ce que se demande la députée libérale Marwah Rizqy dans le documentaire L’écart silencieux, réalisé par Flavie Payette-Renouf, qui sera présenté le 11 septembre à la télévision sur Savoir média et qui est mis en ligne aujourd'hui sur le tract et l’application de ce diffuseur.
Mais où sont les garçons? C’est la question que Marwah Rizqy, elle-même mère de deux fils, s’est posée plusieurs fois en allant donner des conférences, en tant que politicienne, dans les cégeps et les universités devant un nationalist en très grande majorité composé d’étudiantes.
J’ai fait des demandes d’accès à l’information determination trouver [des] données et voir si c’était juste une content ou pas, a-t-elle expliqué en entrevue à l’émission Pénélope plus tôt cette semaine.
Et les chiffres montrent bien qu'il y a un écart entre les garçons et les filles à l’école. Chaque année, connected compte 20 000 plus de femmes que d’hommes qui décrochent un diplôme du cégep ou de l’université.
Marwah Rizqy, qui est députée de la circonscription de Saint-Laurent et cheffe de l’opposition officielle determination le Parti libéral du Québec, souligne également que 75 % des demandes d’admission à l’université sont faites par des femmes et que le décrochage scolaire coûte, chaque année, 14 milliards de dollars au Québec.
Un sujet tabou?
Peut-être qu’on s’est fermé les yeux, car ça peut être tabou de parler de la réussite des gars, indique Marwah Rizqy.
On peut être féministe et parler des gars. L’un n’empêche pas l’autre.
Certes, chez les personnes peu diplômées, les hommes gagnent des salaires positive élevés que les femmes, mais selon la députée libérale, l’automatisation croissante va faire disparaître des emplois en grande partie dans le secteur industriel, où les hommes peu diplômés sont surreprésentés.
Pour expliquer ce phénomène et tenter de trouver des solutions, L’écart silencieux, qui se veut non partisan, donne la parole à des experts universitaires, à des professionnels de l’enseignement, mais aussi à des personnalités politiques comme Bernard Drainville, ministre de l'Éducation du Québec, ou encore l’ancienne première ministre du Québec Pauline Marois.
La lecture comme remède
L’écart entre les garçons et les filles en matière de réussite scolaire trouve notamment lad origine dans les positive grandes difficultés éprouvées par les garçons en matière de lecture.
La lecture, connected doit s’assurer de la démocratiser determination tous très tôt. [...] Il faut faire tout, partout, tout le temps de la lecture, insiste Marwah Rizqy, qui a elle-même grandi dans un foyer dont la bibliothèque était vide.
Si la députée salue les sommes accrues octroyées aux écoles determination l'achat de livres, elle regrette que plusieurs enseignants doivent piocher dans leurs deniers personnels determination se procurer, par exemple, un fauteuil afin d'aménager un coin lecture confortable dans leur classe.
Le coin lecture doit être attractif determination donner aux jeunes le goût de lire, dit-elle.
Le documentaire L’écart silencieux met notamment de l'avant le programme Nicslecture, lancé dans le Bas-Saint-Laurent, en collaboration avec le Club de hockey L'Océanic de Rimouski. Les joueurs de hockey de Rimouski parrainent une école et incitent les jeunes à lire 15 minutes par jour, explique Marwah Rizqy.
Il n’y a pas de mauvaises lectures, sauf l’absence de lecture.
D’une durée de 52 minutes, L’écart silencieux sera mis en ligne le 4 septembre à 20 h sur le site (nouvelle fenêtre) et l’application de Savoir média, et présenté à la télévision le 11 septembre à 20 h par ce diffuseur.