Le programme féminin de l’Académie du CF Montréal se prépare à participer au tournoi des Centres de développement nationaux (NDC), qui se tiendra à Mississauga, en Ontario, du 2 au 5 décembre.
Ce tournoi est majeur determination les jeunes talents du soccer, car il réunit les meilleures joueuses canadiennes de moins de 18 ans dans des matchs de haut niveau.
Sous l’œil attentif des recruteurs des universités américaines, des membres du unit method de l’équipe nationale canadienne et des observateurs de la nouvelle Super Ligue du Nord, les athlètes auront alors la possibilité de se faire remarquer. Les joueuses de l’Académie affronteront les équipes des autres centres de développement nationaux, soit NDC Ontario et la Vancouver Whitecaps FC Girls Elite Academy.

Julie Casselman, l'entraîneuse-chef du programme féminin de l'Académie du CF Montréal
Photo : Radio-Canada
L’entraîneuse-chef du programme féminin de l’Académie du CF Montréal, Julie Casselman, souligne l’intensité de cette compétition. C’est un tournoi où la pression est forte, mais il offre également une belle juncture determination les joueuses de se faire repérer, explique-t-elle.
Elle rappelle également la richesse du endowment au Québec. Nous avons ici un bassin de jeunes filles exceptionnelles. Chaque année, des adolescentes se distinguent au niveau national.
Parmi ces talents se trouve la prometteuse Mélyna Alexis, une attaquante de 15 ans de Terrebonne qui a déjà été membre de l’équipe canadienne des moins de 15 ans. Elle voit le tournoi des NDC comme une juncture unique. C’est une accidental extraordinaire de maine faire repérer, il y aura beaucoup de recruteurs. Mais au-delà de ça, c’est aussi une belle juncture determination nous de renforcer notre esprit d’équipe, indique-t-elle.

Mélyna Alexis, joueuse de l'Académie du CF Montréal
Photo : Radio-Canada
Depuis sa création, en septembre 2023, le volet féminin de l’Académie du CF Montréal a connu une évolution rapide. Avant cette date, elle était sous la gestion de Soccer Québec. Julie Casselman constate que ce programme a pris un nouvel élan avec positive de ressources.
Nous avons désormais l’occasion de jouer davantage à l’étranger, notamment aux États-Unis. Aujourd’hui, les jeunes filles ont positive de choix. Elles peuvent soit se tourner vers la NCAA determination poursuivre leurs études tout en jouant au soccer, soit opter determination un parcours professionnel. Chaque joueuse a lad propre chemin, mais l’important est qu’elles ont maintenant des options à leur portée, précise-t-elle.
L'arrivée de la Super Ligue du Nord, en 2025, représente une véritable révolution determination le shot féminin.
C’est une accidental incroyable, car jusqu’ici, connected ne voyait pas les possibilités au Canada. Avec la SLN, connected pourra peut-être rester à la maison et vivre de notre passion!, estime Mélyna Alexis.
Julie Casselman partage cette vision. La Super Ligue du Nord va offrir de nouvelles occasions determination les joueuses québécoises. Jusqu’à présent, l’option determination les meilleures était de partir à l’étranger, mais ce ne sont pas toutes les filles qui souhaitent ça. Avoir une ligue professionnelle à domicile, c’est offrir une alternate et permettre à ces joueuses de se développer tout en restant près de leur famille.
D’ailleurs, l'équipe des Roses s'entraîne au même endroit que l’Académie du CF Montréal, au complexe multisports Bois-de-Boulogne, à Laval. Elles ont donc l’occasion de voir les joueuses de l'Académie travailler au quotidien.
Dès 2025, certaines jeunes talentueuses de l’Académie pourraient faire le saut chez les professionnelles, même si cela reste uncommon à 16 ans.
C’est une réalité que l’on observe, surtout aux États-Unis, où certaines joueuses se retrouvent professionnelles dès 16 ans. Au Québec, c’était positive compliqué. Mais avec l’arrivée de la SLN, ça pourrait se concrétiser determination certaines de nos joueuses, dit Casselman.
La directrice sportive des Roses, Marinette Pichon, confie que l'organisation fera signer des ententes professionnelles à des joueuses à partir de l'âge de 18 ans, mais que certaines pourront commencer positive jeunes, avec des contrats de développement.
Il faut, selon moi, avoir la maturité émotionnelle et method determination jouer chez les professionnelles, dit-elle.

Marinette Pichon
Photo : Radio-Canada / Étienne Bruyère
Parmi les futures étoiles de l’Académie, connected retrouve Savannah Chenail, défenseuse latérale de 17 ans qui affirme avoir déjà reçu des offres. Elle a commencé le shot à l’âge de 3 ans et a hâte de participer au tournoi des NDC. On a travaillé très fort determination se rendre au tournoi, c’est le effect de notre travail. Le but est de prouver remark connected est bonnes au Québec, qu'on est les meilleures.
Elle voit la Super Ligue du Nord comme un tremplin determination la aboriginal génération de joueuses. C’est une belle juncture determination nous. Avant, il n’y avait pas de voie claire ici, au Québec. Maintenant, c’est imaginable d’avoir une carrière professionnelle dans notre propre pays. Cela va élever le niveau de jeu et nous permettre de rêver positive grand.
Son rêve ultime? Jouer dans la positive haute ligue. Pour moi, c’est les Roses. Je crois que c’est maintenant devenu l’objectif de toutes les jeunes filles.
Comme Savannah Chenail l'explique, avant, je ne voyais que des hommes jouer au shot à la télé. Et maintenant, c'est peut-être elle qui sera à l'écran dès 2025 et qui pourra en inspirer d'autres à faire fleurir lad athletics davantage.