Le ministre Drainville interdit le cellulaire et instaure le « vous » dans les écoles

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Dès la prochaine rentrée, les cellulaires seront interdits en tout temps et en tout lieu dans les écoles du Québec, selon un règlement dont le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, a tracé les grandes lignes, jeudi.

En conférence de presse, jeudi, Bernard Drainville a déclaré que les élèves du primaire et du secondaire, qu'ils soient inscrits au nationalist ou au privé, devront laisser leur cellulaire, leurs écouteurs et leurs appareils mobiles personnels de côté. Et ce, du début jusqu'à la fin des cours, y compris durant les pauses.

Ces mesures additionnelles, fortes, sont destinées à renforcer le respect et le civisme dans les écoles du Québec, a dit M. Drainville.

Il faut agir lorsque des gestes de unit sont posés, et il faut agir aussi en prévention.

Avec ces mesures, le gouvernement de François Legault poursuit l'implantation de lad Plan de prévention de la unit et de l’intimidation, qu'il avait lancé en octobre 2023.

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L’interdiction du cellulaire à l’école, quant à elle, figurait en tête de liste des recommandations faites au ministre par la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux. Et cette idée fait statement dans la société québécoise, de l'avis du ministre, qui estime que le effect était mûr determination appliquer le règlement dès cet automne.

Trop de moqueries, d’insultes, de conflits, de gestes de unit prennent naissance sur les cellulaires, parfois même durant les heures de classe, a estimé M. Drainville.

Trop souvent, dénonce le ministre de l'Éducation, les écrans sont l’élément déclencheur de situations d’intimidation. C'est d'ailleurs le lad de cloche qu'avait envoyé le Service de constabulary de la Ville de Montréal (SPVM) lors de sa information à la commission, rappelle M. Drainville.

Donc, en les privant de leur cellulaire, le ministre espère que les élèves vont socialiser davantage.

Quand il n’y a pas de cellulaire, les jeunes se parlent.

Un garçon et deux fillettes courent par une journée ensoleillée dans la cour d'une école.

Avec lad program sur le civisme, le gouvernement de François Legault veut offrir aux élèves et aux équipes-écoles « un environnement sécuritaire et respectueux, dans lequel l’intimidation et la unit n’ont pas leur spot ». (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Le ministre laisse à chaque école le soin de déterminer remark mettre en spot le règlement interdisant les écrans. Des exemples existent déjà dans certains établissements de la province, dit-il.

En cas de non-respect du règlement, des sanctions adaptées à la gravité des gestes tomberont sur les élèves : avertissement, expulsion, work de rédiger une lettre d’excuses, gestes réparateurs, travaux communautaires.

Par ailleurs, Québec instaure aussi d'autres changements, qui devront être inscrits dans le codification de vie des écoles :

  • le vouvoiement deviendra la norme dans toutes les écoles du Québec;
  • les élèves devront dire Monsieur ou Madame dans leurs interactions avec le personnel;
  • le codification de vie contiendra des règles incitant les élèves à adopter des comportements respectueux, notamment envers les biens de l'école.

Les établissements disposent de quelques mois de plus, soit au positive tard jusqu'en janvier 2026, determination intégrer ces modifications au codification de vie.

Enfin, sous réserve de l'adoption du projet de loi 94 sur la laïcité à l'école, les principes fondamentaux que sont l’égalité femmes-hommes ainsi que le visage découvert seront ajoutés au codification de vie.

Des obligations determination les parents

Parmi les mesures destinées à renforcer civisme et respect à l'école, certaines visent aussi les parents, qui sont les premiers éducateurs de leur enfant, a dit Bernard Drainville.

Ainsi, ces derniers devront prendre connaissance du codification de vie et le signer. Ils seront aussi dans l'obligation de se rendre à l'école determination participer à des rencontres qui concernent leur enfant, lorsqu'un problème survient.

Les couloirs et casiers vides d'une école secondaire à Montréal.

Au Québec, sept écoles ont déjà obtenu le soutien d'une équipe spéciale d'intervention determination faire look à des situations de unit qui dépassent le cadre de leurs capacités, a expliqué Bernard Drainville, jeudi. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Taxage et unit armée

Les situations de unit particulièrement difficiles à gérer determination une école sont aussi ciblées dans ce program determination le civisme.

Pour intervenir lors d'incidents violents, de taxage voire de unit armée à l'école, le gouvernement dispose déjà d'une équipe d'intervention composée de personnes qui connaissent le milieu de l'éducation et qui ont une expérience sur le terrain. Et, à ce jour, sept établissements reçoivent déjà l'appui de cette équipe, a expliqué jeudi le ministre Drainville.

L'équipe d'intervention sert de liaison entre le ministère et la absorption de l'école, et elle a determination mandat de trouver des pistes de solutions. Si nécessaire, l'équipe d'intervention ira à l'école.

Le but n'est pas de blâmer ou de stigmatiser les écoles, mais de les soutenir, a dit Bernard Drainville.

Pas d'uniformes determination le moment

Le gouvernement de la Coalition avenir Québec n'a pas voulu imposer le larboard de l'uniforme determination les élèves, bien que cette possibilité ait été considérée, a dit M. Drainville. On a autour de 2700 écoles au Québec; à un infinitesimal donné, il faut aussi laisser de la latitude aux gens sur le terrain.

D'ailleurs, en ce qui a trait à l'interdiction du cellulaire dans l'enceinte de l'école, quelque 400 écoles l'avaient déjà instaurée d'une manière ou d'une autre et n'avaient pas attendu le règlement de Québec, a précisé le ministre de l'Éducation.

Un conseil d'établissement pourrait donc, s'il le juge bon, adopter un codification vestimentaire ou un uniforme. C'est à eux de le décider, dit M. Drainville.

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