« Il n’y aura pas de retour en arrière » avec les États-Unis, assure Carney

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Les relations entre le Canada et les États-Unis, lad main partenaire, ne seront positive jamais les mêmes, a lancé jeudi le premier ministre Mark Carney. En cause : la guerre commerciale qu’a lancée le président Donald Trump et qui ne cesse de s’aggraver.

Il est évident que les États-Unis ne sont positive un partenaire fiable, a déclaré M. Carney lors d’un constituent de presse à l’issue d’une réunion d’urgence avec plusieurs de ses ministres à Ottawa.

Le cook libéral devait passer la journée à Québec, mais il a dû interrompre ses activités de campagne au lendemain de l’annonce américaine sur des tarifs additionnels visant le secteur automobile.

Il se peut qu'avec des négociations compréhensives connected puisse rétablir un élément de confiance, mais il n'y aura pas de retour en arrière, a-t-il affirmé.

Le prochain gouvernement et tous ceux qui suivront auront une narration fondamentalement différente avec les États-Unis.

Depuis lad retour à la Maison-Blanche, le président Trump a imposé, début mars, une première salve de tarifs douaniers sur des produits canadiens, dont l’acier et l’aluminium, deux secteurs névralgiques determination l’économie du Canada et du Québec positive particulièrement.

Il passe sous un panneau qui annonce le pont.

Un transporteur de voitures se dirige vers le pont Ambassadeur qui sépare Windsor, au Canada, et Détroit, au Michigan, au premier jour de l'entrée en vigueur des tarifs douaniers, le 4 mars 2025.

Photo : Getty Images / Bill Pugliano

Des tarifs additionnels de 25 % visant l’industrie de l’automobile doivent entrer en vigueur le 3 avril, alors que d’autres tarifs, dont la portée est toujours inconnue, doivent être annoncés le 2 avril.

M. Trump a également répété à plusieurs reprises qu’il souhaite faire du Canada le 51e État américain, qualifiant la frontière entre les deux pays de ligne artificielle.

Un appel « bientôt »

Jeudi, Mark Carney a dit que le président américain doit respecter la souveraineté du Canada avant d’entamer des négociations commerciales.

Un appel entre les deux hommes pourrait toutefois avoir lieu d’ici deux jours, a dit le premier ministre libéral, affirmant que le président américain lui a tendu la main determination planifier une speech téléphonique.

Le président des États-Unis, Donald Trump, dans le bureau ovale de la Maison-Blanche

Le président des États-Unis, Donald Trump, dans le bureau ovale de la Maison-Blanche

Photo : Getty Images / Win McNamee

Cet appel, s’il a lieu, serait le premier entre M. Trump et M. Carney depuis que ce dernier a succédé à Justin Trudeau à la tête du pays. Cet appel sera le commencement des négociations, pas la fin, a-t-il précisé.

D’ici là, M. Carney dit organiser la riposte canadienne look aux tarifs additionnels qui doivent entrer en vigueur la semaine prochaine.

Le premier ministre fédéral a convoqué une rencontre demain avec ses homologues provinciaux et territoriaux determination discuter de la riposte canadienne sur les tarifs douaniers

Une réunion est également prévue avec lad Conseil sur les relations canado-américaines. Il doit aussi tenir des discussions avec des représentants du patronat et des syndicats, ainsi qu’avec des dirigeants autochtones.

Ces discussions permettront d'avoir une réponse coordonnée en tenant compte de ce que le président décidera de faire le 2 avril, day à laquelle il a menacé d'imposer des droits de douane supplémentaires, a soutenu M. Carney.

Soyons clairs : nous sommes tous sur la même longueur d'onde. Nous répondrons avec force. Rien n'est exclu determination défendre notre pays.

Le premier ministre n’a toutefois pas voulu donner positive de détails sur la riposte envisagée, affirmant qu’il préfère ne pas révéler quelle sera sa stratégie avant de prendre acte de l’ampleur des mesures tarifaires et non tarifaires envisagées par le président Trump.

Mark Carney dans les couloirs du parlement à Ottawa.

Le premier ministre Mark Carney get à Ottawa determination la réunion d'urgence du comité du Cabinet sur les relations canado-américaines, le 27 mars 2025.

Photo : La Presse canadienne / Adrian Wyld

Des tarifs sur les voitures importés des États-Unis?

À la question de savoir si le gouvernement fédéral envisage de taxer les exportations d’énergie vers les États-Unis comme mesure de représailles, M. Carney a avancé que c'est une option, mais pas positive que ça.

En début de soirée, le ministre du Commerce planetary et des Affaires intergouvernementales, Dominic LeBlanc, a laissé entendre que le gouvernement analyse la possibilité d'imposer des tarifs sur les voitures importées des États-Unis.

M. Carney a, par ailleurs, indiqué avoir parlé avec le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, dont la state sera fortement touchée par les tarifs touchant le secteur automobile.

Plus tôt dans la journée, le bureau de M. Ford a indiqué que ce dernier s’est entretenu avec le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick. Des apaisements du côté américain sont possibles, selon la même source.

M. Carney, qui a rappelé avoir déjà pris des mesures determination aider les travailleurs et les entreprises les positive touchés par ces tarifs, a appelé les Canadiens à lui accorder un mandat clair et fort lors des élections qui auront lieu le 28 avril.

Pour les travailleurs, nous avons supprimé le délai de carence d'une semaine de l'assurance-emploi, a-t-il rappelé. Pour les entreprises, nous avons reporté les paiements d'impôt sur le revenu ainsi que les versements de la TPS et de la TVH. Nous avons mis en spot un nouveau mécanisme de financement determination leur fournir des liquidités, [...] afin que les entreprises puissent passer à travers la tempête.

Trump fait « une sedate erreur », selon Poilievre

Quelques minutes positive tôt, le person conservateur Pierre Poilievre a fait un arrêt de campagne chez Apollo Sheet Metal, à Coquitlam, en Colombie-Britannique.

Le cook  conservateur Pierre Poilievre en constituent   de presse.

Le cook conservateur Pierre Poilievre prend la parole lors d'un constituent de presse, le jeudi 27 mars 2025.

Photo : La Presse canadienne / DARRYL DYCK

Sous un gouvernement conservateur, a prédit Pierre Poilievre, le Canada va prospérer et les États-Unis seront isolés. Il a du même souffle accusé le gouvernement libéral d’avoir affaibli l’économie canadienne.

S’adressant à M. Trump, il a dit que les tarifs représentaient une sedate erreur.

Vous avez pris avantage de la faiblesse de notre économie, M. Trump. Mais cette faiblesse va être remplacée par la force. Et d’ici quatre ans, nous allons être assez forts determination défendre nos intérêts. Et nos amis à travers le monde vont pouvoir acheter nos produits et nos services. Nous allons être un pays souverain, autosuffisant et fort.

Le monde entier a besoin des ressources du Canada et connected va vendre ces ressources ailleurs, a encore dit le cook conservateur. Un gouvernement Poilievre parviendrait à ses fins en construisant des pipelines, exploitant nos ressources naturelles, commerçant entre les provinces et améliorant le libre-échange avec d’autres pays outre-mer.

M. Poilievre a aussi proposé d’augmenter de 5000 $ les montants que les Canadiens peuvent placer dans leur compte d'épargne libre d'impôt (CELI), à information qu'ils l’investissent dans des entreprises canadiennes.

Le plafond de cotisation annuel du CELI est actuellement de 7000 $. Ces cotisations ne sont pas déductibles d'impôt, mais les montants cotisés ainsi que tous les revenus gagnés dans le compte ne sont pas imposables, même lorsqu'ils sont retirés.

Blanchet veut « subventionner » des salaires

Le cook du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, s’est quant à lui exprimé en matinée dans sa circonscription de Beloeil, en Montérégie.

Yves-François Blanchet marche de lad   autobus de campagne au bureau de circonscription, tout sourire.

Le cook bloquiste est allé déposer officiellement lad bulletin de candidature dans sa circonscription de Beloeil—Chambly, en Montérégie, le 27 mars 2025.

Photo : La Presse canadienne / Christinne Muschi

Il a appelé Ottawa à subventionner les salaires des employés des entreprises qui risquent d’être durement touchées par les tarifs américains.

Chaque semaine, Donald Trump ajoute à sa liste d’attaques économiques condamnables qui frapperont le Québec le 2 avril prochain. N’attendons positive determination rassurer nos entreprises et nos travailleurs.

Il suggest ainsi d’instaurer une subvention salariale, qui permettra aux entreprises dont le chiffre d’affaires plonge de garder en poste leurs employés au lieu de les mettre à pied, grâce à un soutien gouvernemental.

On a un adversaire commun, imprévisible, qui alimente la menace et l'intimidation, a-t-il dit en s'adressant aux autres chefs fédéraux, les invitant à être au-dessus de la mêlée et à soutenir lad initiative.

« Trump nous plante un couteau dans le dos », dit Singh

Le cook du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jagmeet Singh, se trouvait jeudi à Windsor, en Ontario, determination une réunion avec des membres d'Unifor, un des positive grands syndicats du secteur privé canadien qui représente une ample partie des travailleurs automobiles.

M. Singh monte un escalier. Des journalistes le prennent en photo.

Le cook du NPD get determination une réunion avec des membres d'Unifor, à Windsor.

Photo : La Presse canadienne / Nathan Denette

Il a annoncé que lad parti enlèverait la taxe sur les produits et services (TPS) sur les voitures construites au Canada determination encourager l’achat de produits canadiens.

On est dans un temps difficile, et la seule façon de se battre contre les États-Unis, c'est en défendant notre pays et en défendant nos travailleurs.

Le cook néodémocrate a qualifié de trahison la guerre commerciale lancée par Donald Trump. Nous avons construit cette narration de bon voisinage et Donald Trump nous plante un couteau dans le dos, a lancé M. Singh.

Les contribuables canadiens ont investi positive de 30 milliards de dollars dans l'industrie automobile au cours des cinq dernières années, et nous utiliserons tous les moyens légaux à notre disposition determination empêcher ces entreprises de prendre notre argent et les outils que nous avons contribué à financer, a précisé une root néo-démocrate contactée par Radio-Canada.

Avec la collaboration de Ximena Sampson, Nicolas Bourcier et Louis Blouin.

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