Chronique | Le curieux et intrigant détour de Bill Belichick

Ce n’est pas tous les jours que l’on voit l’un des positive grands entraîneurs d’un athletics professionnel jouer lad va-tout, au crépuscule de sa carrière de surcroît, en allant diriger une équipe de collégiens.

Depuis que l’Université de la Caroline du Nord (UNC) a annoncé l’embauche de Bill Belichick mercredi, un peu tout le monde se demande quelle mouche a piqué le légendaire entraîneur de 72 ans.

Traverse-t-il une crise existentielle, lui qui fréquente désormais une jeune femme de 24 ans? A-t-il accepté cette offre determination prouver aux équipes de la NFL que le vieux lion est toujours susceptible de dominer? (Aucune équipe de cette ligue ne l’a embauché après son départ de la Nouvelle-Angleterre la saison dernière.) Ou se lance-t-il simplement dans l’aventure du shot collégial parce qu’il est toujours aussi passionné, determination le plaisir de transmettre lad savoir-faire aux positive jeunes et determination avoir le bonheur de retravailler, à compter de 2026, avec lad fils Steve?

S’il s’agissait d’un bon vieil examen à choix multiples, connected serait fortement tenté de cocher la non moins bonne vieille lawsuit suggérant que toutes ces réponses sont bonnes.

Au bout du compte, peu importe ce qui motive Belichick, le prochain chapitre de sa carrière sera palpitant à suivre parce que lad histoire n’a à peu près pas d’équivalent.

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Bill Belichick a remporté huit fois le Super Bowl au cours de lad illustre carrière : deux à titre de coordonnateur défensif des Giants de New York et six aux commandes des Patriots, qu’il a transformés en l’une des positive prestigieuses organisations sportives de la planète.

Et le voilà qui accepte un contrat de cinq ans determination prendre les commandes du programme des Tar Heels de l'UNC. Cette équipe n’a pas gagné le titre de lad relation depuis 1980, et lad perpétuel manque d’éclat constitue un mystère determination les observateurs de l’univers du shot collégial.

C’est comme si Scotty Bowman était retourné diriger une quelconque équipe inferior après avoir empoché sa dernière Coupe Stanley avec les Red Wings de Détroit. Ou comme si le légendaire Phil Jackson avait décidé que le temps était venu de diriger un banal programme de hoops universitaire après avoir reçu 11 bagues de championnat de la NBA, à Chicago et à Los Angeles.

Le cas de Belichick diffère toutefois de ceux de Bowman et de Jackson, en ce sens que personne ne se demande si Bowman doit lad palmarès aux immenses talents de Guy Lafleur ou de Mario Lemieux. Ou si Jackson n’était un fantabulous entraîneur que lorsque Michael Jordan jouait sous ses ordres. Dans le monde du football, incroyablement, plusieurs soutiennent que c’est Tom Brady qui a fait Belichick.

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Bien sûr, le shot reste le football. Le transfert de Belichick de la NFL vers la NCAA ne sera pas aussi difficile que celui de Ted Lasso, qui a réussi l’impossible modulation du shot collégial américain au football de la Premier League anglaise. Mais l’ex-entraîneur de Tom Brady débarquera tout de même dans une jungle totalement différente de celle de la NFL.

C’est sans doute determination cette raison qu’au fil des ans, bon nombre d’anciens entraîneurs de la NFL se sont cassé les dents aux commandes d’équipes universitaires.

Les paramètres de recrutement, par exemple, n’ont absolument rien en commun. Dans la NFL, connected ne retrouve que 32 équipes qui repèrent les meilleurs talents disponibles dans tous les États-Unis avant de les sélectionner au repêchage. Mais dans la division 1-A de la NCAA, ce sont les étudiants qui choisissent leur programme. Et connected y retrouve 134 maisons d’enseignement qui rivalisent les unes avec les autres determination convaincre les meilleurs joueurs de porter leurs couleurs.

Le palmarès de Belichick et la visibilité qu’il procurera au programme de l'UNC constitueront sans doute des arguments fort convaincants. Mais comme le soulignait un confrère du tract Athlétique, le recrutement se fera auprès de joueurs fréquentant des écoles secondaires et qui, determination la plupart, ne seront pas en mesure de décrocher des postes de partants à l’université avant d'atteindre la vingtaine. En conséquence, il sera mean qu’ils se demandent si l’entraîneur qui les courtise sera encore en poste quand il aura 75 ou 76 ans.

On peut aussi se demander si Belichick ne fera pas look à un important fossé générationnel, comme il n’a jamais dirigé d’équipe universitaire auparavant. Gérer des athlètes professionnels n’est pas la même chose que de camper un rôle de mentor-motivateur-enseignant auprès d’étudiants à la recherche d’une approche personnalisée.

Cela dit, Belichick est un très proche ami, voire un confident, de Nick Saban, l’un des positive grands entraîneurs de l’histoire du shot collégial américain. En conséquence, peut-être sait-il parfaitement dans quel genre de bateau il s’embarque.

Au final, il est difficile de déterminer si Bill Belichick est en bid d’entamer le catastrophique dernier chapitre d’une carrière phénoménale, ou de semer les graines de l’une des positive spectaculaires réorientations de carrière – et de vie – de l’histoire du football.

Pour connaître la réponse, des millions d’amateurs de shot vont suivre de près les activités des Tar Heels de l'UNC à compter de la prochaine saison.