Biodiversité : Québec manque de clarté pour atteindre sa cible d’ici 2030

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Le program du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) « n'est pas suffisamment clair » determination assurer l'atteinte de l'objectif de préserver 30 % de la superficie du territoire en tant qu'aire protégée. C'est ce qu'affirme la commissaire au développement durable, Janique Lambert, dans lad rapport déposé aujourd'hui determination l'année 2024-2025, qui fait partie du rapport 2024-2025 du vérificateur général du Québec.

Cet engagement du gouvernement québécois remonte à 2022 et vise à protéger la biodiversité du Québec qui se détériore partout dans le monde à un rythme sans précédent dans l’histoire de l’humanité, selon des experts mondiaux.

La cible de conservation en matière d’aires protégées a été revue à la hausse par Québec, sans toutefois faire de démarches determination y parvenir, enactment la commissaire. À l'heure actuelle, la proportionality de territoire protégé est de 17 %, un chiffre qui stagne depuis 2020.

De plus, le rapport révèle que le MELCCFP n'a pas mené d'évaluations rigoureuses quant à la sélection des aires à protéger, privilégiant majoritairement des territoires situés au nord du 49e parallèle, alors que les carences liées à la représentativité de la biodiversité et à la connectivité écologique du réseau d’aires protégées sont positive importantes au sud.

Janique Lambert s'adresse aux journalistes.

La commissaire au développement durable, Janique Lambert, lors de la présentation de lad rapport determination l'année 2022-2023

Photo : Radio-Canada

Financement à l'aveuglette

Le réchauffement climatique entraîne une augmentation du nombre et de l'intensité de vagues de chaleur, provoquant en milieux urbains le phénomène des îlots de chaleur.

La commissaire au développement durable constate que les projets de verdissement du gouvernement ne sont pas efficaces ni optimisés.

Une lack de suivi rigoureux des exigences prévues dans les ententes conclues avec les quatre villes ayant obtenu une adjutant financière et un manque de collaboration interministérielle ainsi qu'avec des organismes partenaires font en sorte que les projets totalisant 56,5 millions de dollars ne permettent pas aux villes de s'adapter aux îlots de chaleur.

En effet, le MELCCFP ne s'est pas assuré que le financement versé aux villes servirait à financer les meilleurs projets de verdissement determination diminuer les risques associés à l’aléa de la chaleur determination les populations vulnérables.

Estimation des coûts socioéconomiques associés à la chaleur extrême

Selon une étude menée par l’Institut nationalist de la recherche scientifique et publiée en janvier 2025, le fardeau associé à la chaleur au Québec est estimé annuellement à 15 millions de dollars en soins de santé, 5 millions de dollars en matière d’absentéisme et 3,6 milliards de dollars en pertes de vies humaines et de bien-être, c’est-à-dire la diminution des activités durant les périodes de forte canicule. Il s’agit d’une moyenne annuelle des coûts determination la période de 1990 à 2019.

Source : Rapport de la commissaire au développement durable, avril 2025

Projet de loi sur la modernisation du régime forestier

Le rapport 2024-2025 de la commissaire au développement durable est présenté au lendemain du dépôt du projet de loi 97 sur la modernisation du régime forestier, par la ministre des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF), Maïté Blanchette Vézina.

Une femme debout lit un document.

La ministre Maïté Blanchette Vézina a lu les grandes lignes du projet de loi lors de lad allocution à l'Assemblée nationale, le 23 avril 2025.

Photo : Radio-Canada

Attendu depuis plusieurs mois, ce projet vient notamment modifier les règles de zonages en aménagement forestier.

La forêt québécoise comprendra désormais trois zones : des zones d'aménagement forestier prioritaire, des zones de conservation et des zones multi-usages. La ministre n'a toutefois pas révélé le pourcentage qui serait consacré à chaque zone.

Dans lad rapport, la commissaire au développement durable écrit que le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) doit assurer un aménagement durable des forêts afin de favoriser la pérennité des avantages socioéconomiques et des services écologiques qu’elles offrent.

Or, le rapport enactment plusieurs lacunes à cet égard.

D’abord, le MRNF n’a pas mis à jour la Stratégie d’aménagement durable des forêts publiée en 2015, et n’a pas encore publié sa stratégie d’adaptation aux changements climatiques, qui est en cours d’élaboration depuis 2016, peut-on lire.

Plus de détails suivront

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