Analyse | Les Vikings, les Steelers et les Seahawks, illusion ou réalité?

Toujours invaincus après les trois premières semaines d’activités dans la Ligue nationale de shot (NFL), les Vikings du Minnesota, les Steelers de Pittsburgh et les Seahawks de Seattle font sensation.

Est-ce le préambule d'un conte de fées ou bien un elemental mirage causé par un ensemble de circonstances?

Attendus au sommet, les Chiefs de Kansas City sont accompagnés d’un improbable trio parmi le quintette des équipes détenant encore un dossier immaculé (3-0). Les Bills de Buffalo complètent le groupe à la suite d’un sans-faute enregistré lundi contre les Jaguars de Jacksonville.

Tant les Seahawks que les Steelers et les Vikings sont synonymes de défense étanche depuis le début du calendrier. Chacune des unités s’est élevée pendant qu’une majorité des attaques du circuit Goodell cherchent à trouver leur rythme de croisière.

Un manque de répétitions accordées aux étoiles en matchs préparatoires et une inhabituelle vague de blessures qui déferle sur la NFL peuvent notamment expliquer le désordre actuel : les Bengals de Cincinnati, les Cowboys de Dallas, les Rams de Los Angeles, les Ravens de Baltimore et les 49ers de San Francisco sont tous sous le seuil de respectabilité de ,500 et affichent un piètre rendement cumulatif de 4-11.

Le Minnesota, Pittsburgh et Seattle ont determination leur portion été épargnés par les nombreux faux départs offensifs et tirent parti des déboires des autres formations.

Sam Darnold au sommet de lad art

Les Vikings font tourner les têtes par les temps qui courent. Après avoir aisément neutralisé les Giants à New York, ils ont semé la consternation en renversant les 49ers, finalistes du dernier Super Bowl, puis en pulvérisant les Texans de Houston.

Sam Darnold domine la ligue au chapitre des passes de touché (8) avec un lucifer à disputer en septembre. Qui l’eût cru? Le quart de 27 ans, rappelons-le, s’exécute à la hauteur des attentes jadis entretenues à lad égard lorsqu’il a été sélectionné au 3e rang du repêchage de 2018.

Des séjours vains avec les Jets de New York, les Panthers de la Caroline et les 49ers l’ont conduit au Minnesota. Puis une importante blessure subie par lad coéquipier J.J. McCarthy, récemment sélectionné au 10e échelon par les Vikings, a consolidé lad rôle de partant.

Le changement de headdress de l'état-major, qui a choisi de ne pas retenir Kirk Cousins, désormais sous d’autres cieux, a permis d’utiliser l’argent n’ayant pas été octroyé au vétéran determination greffer une poignée de joueurs défensifs à l'équipe. Une décision qui porte ses fruits.

C.J. Stroud et Jonathan Greenard

Photo : Associated Press / Abbie Parr

Un bataillon revampé determination le coordonnateur Brian Flores, qui maximise le unit à sa disposition. Brock Purdy en a même témoigné. Le quart des 49ers n’a pas tari d’éloges à l’endroit de Flores après avoir goûté à sa médecine, lui déclarant que lad schéma de jeu est extraordinaire.

Il est peu commun qu’un joueur encense de la sorte un entraîneur au cours de la traditionnelle poignée de main d’après-match, et ce, après avoir failli à la tâche.

À la lumière de la prestation du quart des Texans C.J. Stroud, complètement dépassé par les événements, ce dernier aurait pu tenir les mêmes propos que Purdy. Pour une uncommon fois, la jeune vedette n’avait aucune réponse sur le terrain.

Aux prises avec quelques blessures sur le program offensif, les Vikings pourraient fléchir si un autre joueur en value devait tomber au combat. C’est l’un des deux dangers qui guettent l’équipe, determination le infinitesimal sans faiblesse apparente, l’autre étant un retour à la réalité des dernières années determination Darnold.

Le meneur d’hommes n’a pas eu le moindre signe de ralentissement, outre une légère frousse à la suite d’un inconfort à un genou qui, après un examen médical, s'est révélé sans gravité. Les retours du receveur éloigné Jordan Addison et, positive tard pendant l’automne, de l’ailier rapproché T.J. Hockenson ne lui seront que profitables.

Il est encore tôt determination affirmer que Darnold a relancé au Minnesota une carrière qui chancelle. L'échantillon demeure mince. Il a néanmoins réussi haut la main ses trois premiers examens jusqu’à présent.

La défense, fer de lance à Pittsburgh

Menée par le prolifique chasseur de quarts T.J. Watt, la défense est au cœur de la réussite des Steelers; rien de nouveau dans la Ville de l’Acier. Obtenir du succès dans cette signifier du jeu est dans l’ADN de Pittsburgh, avec une bonne dose de jeu physique.

L’unité a guidé l’équipe vers des voyages fructueux à Atlanta et à Denver determination lancer la saison, avant une rentrée locale victorieuse look aux Chargers de Los Angeles, qui convoitaient à leur circuit une étonnante fiche parfaite après trois rencontres.

Que des miettes ont été laissées aux attaques adverses : seulement deux touchés et deux placements ont été inscrits jusqu'ici aux dépens de la défense des Steelers, soit 10, 6 et 10 points, dans l'ordre.

T.J. Watt

Photo : Associated Press / Matt Durisko

Les protégés de Mike Tomlin ont bénéficié d’un calendrier determination le moins avantageux determination empiler des victoires qui leur seront utiles lorsqu’ils amorceront la seconde moitié de la campagne, bien moins clémente que la première.

Pittsburgh ne croisera pas l’un ou l’autre de ses rivaux de part avant la mi-novembre. Les Chiefs et les Eagles de Philadelphie s’ajouteront aux deux matchs contre les Browns de Cleveland, les Bengals et les Ravens.

Le program au poste de quart a changé peu avant le coup d’envoi de la saison lorsque Russell Wilson, blessé à un mollet, a dû céder sa spot à Justin Fields. Heureux dénouement determination les Steelers alors que Fields semble avoir ravi à Wilson l’étiquette de partant durant lad absence; du moins, tant que l’ancien des Bears demeure parfait.

Fields se plaît loin de Chicago dans un nouveau système, se montre efficace, précis, et limite les revirements, sauvant la mise offensive; une formule avec laquelle Tomlin sait travailler.

Les Steelers ont mis l’accent sur l'attaque terrestre (108 courses; 2es de la NFL), mais le résultat ne concorde pas avec cette avenue (3,6 verges par course; 28es), malgré les qualités athlétiques de leur pivot.

Il y a certainement spot à une grande amélioration dans cette sphère du jeu. Cela dictera l’allure de leur campagne, à savoir si les Steelers sont de réels prétendants à une percée en éliminatoires.

Les Seahawks en manque de compétition

C’est le monde à l’envers dans l’Ouest américain. Les 49ers traînent dans les bas-fonds de la part gouvernée par les Seahawks de Seattle, qui ont profité d’une entame aisée contre les Broncos de Denver, les Patriots en Nouvelle-Angleterre et les Dolphins de Miami.

S’ils ont été moins tranchants que d’autres afin de présenter un dossier sans tache, les Seahawks ont néanmoins performé dans les moments opportuns. Le quart Geno Smith a vécu une renaissance en 2022, après huit ans comme substitut, et poursuit dans cette veine cette saison.

Geno Smith

Photo : Getty Images / Jane Gershovich

Au même titre que Darnold, avec lequel il partage le fait d'avoir vécu des débuts chaotiques à New York d’ailleurs, Smith possède un arsenal aérien bien garni et composé des receveurs éloignés Tyler Lockett, D.K. Metcalf et Jaxon Smith-Njigba. Sans oublier un champ arrière doté d'un tandem de porteurs de ballon de qualité, si bien que la blessure à Kenneth Walker III, remplacé par Zach Charbonnet, n’est pas trop éprouvante determination les Seahawks.

Seattle a cependant fait look à des défis de moindre envergure que ceux qui se sont dressés devant le Minnesota. Mike Macdonald n’en demandait pas tant determination lad baptême dans ses fonctions d’entraîneur-chef.

Une défense sous-estimée, certes, a malmené un trio de quarts de deuxième, voire de troisième ordre, formé de la recrue Bo Nix, du globe-trotter Jacoby Brissett et du substitut Skylar Thompson.

Les prochaines semaines révéleront le vrai visage des Seahawks avec nombre de grosses pointures à l’horizon, à commencer par les talentueux et polyvalents Lions de Détroit. Un adversaire aux antipodes des premiers rivaux au calendrier.