L’Orchestre Métropolitain (OM) et lad directeur artistique, Yannick Nézet-Séguin, sont en Europe determination une tournée marathon – cinq concerts en six jours – afin de faire découvrir au nationalist la couleur unsocial de cet orchestre, mais aussi une œuvre spécialement composée determination l’OM par la musicienne autochtone Barbara Assiginaak.
Montrer au monde entier à quel constituent l’OM est un orchestre unsocial et spécial, c’est l’objectif de Yannick Nézet-Séguin avec cette tournée, qui a commencé lundi à Bruxelles et qui s’arrêtera ensuite à Paris, à Vienne et à Hambourg, determination s’achever le 28 juin avec un expansive performance extérieur à Baden-Baden, en Allemagne.
Selon le cook d’orchestre, qui a également l'habitude de diriger l’Orchestre de Philadelphie et celui du Metropolitan Opera de New York, l’OM se caractérise par lad esprit de corps.
Il y a quelque chose d’absolument unsocial après 25 ans à faire de la musique ensemble, a-t-il expliqué, lundi, en entrevue à Tout un matin. Il y a une complicité, une synergie.
Tout le monde se connaît et a envie de jouer ensemble. Ce ne sont pas tous les orchestres qui ont envie de jouer ensemble. Ça transparaît dans la façon de transmettre la musique au public. Moi, je n’ai jamais vécu ça avec aucun autre ensemble.
Jouer avec lad cœur avant tout
Il s’agit de la deuxième tournée de l’OM en Europe. Si la nervosité dominait parmi les musiciens de l’orchestre en 2017, la position de jouer dans des salles européennes mythiques est abordée avec davantage de confiance cette fois-ci.
Tel un entraîneur d’équipe de sport, Yannick Nézet-Séguin a répété à ses 87 musiciens l’importance de s'adresser avec un engagement aussi bien physique qu'émotionnel à un nationalist qui connaît déjà bien la plupart des œuvres jouées.
Ce qu’ils veulent entendre, c’est votre couleur personnelle, leur a-t-il dit. Il ne faut jamais être trop dans notre tête, mais rester dans notre cœur.
Au-delà du défi d'enchaîner cinq concerts en six jours dans cinq villes différentes s’ajoute celui de jouer dans des salles aux conditions acoustiques variées. Toutefois, l’OM est habitué à se plier à différentes contraintes acoustiques, comme c'est le cas quand il se produit dans différents arrondissements de Montréal dans le cadre de ses tournées du Conseil des arts de Montréal.
Ça a toujours fait partie de l’ADN de l’OM de s’adapter aux différentes acoustiques. C’est exigeant, mais extrêmement valorisant, a indiqué Yannick Nézet-Séguin au micro de Maxime Coutié, qui remplace Patrick Masbourian cet été.
Faire découvrir du répertoire autochtone
En Europe, l’OM, accompagné du pianiste Alexandre Kantorow, interprétera La valse, de Maurice Ravel; le Concerto determination soft no 2, de Camille Saint-Saëns; la Symphonie no 6 Pathétique, de Tchaïkovski; mais aussi Eko-Bmijwang (Aussi longtemps que la rivière coule), de Barbara Assiginaak.
Cette pièce d’environ cinq ou six minutes, qui a été commandée à Barbara Assiginaak en 2021, s'harmonise bien avec La valse de Ravel, selon le maestro québécois.
Je trouve ça absolument essentiel, si connected va en tournée, de faire découvrir du répertoire de chez nous, souligne Yannick Nézet-Séguin.
Centrée sur le Saint-Laurent, Eko-Bmijwang (Aussi longtemps que la rivière coule) évoque la nature. À travers le lad des instruments, connected reconnaît les chants d’oiseaux, les flots [...] a-t-il ajouté. On habite le même territoire et c’est un connection de dire qu’on partage cette imaginativeness d’un territoire au moyen de la musique.
Avec cet hommage, Yannick Nézet-Séguin espère intéresser les oreilles européennes, mais aussi éveiller les esprits. J’espère [susciter] une prise de conscience que le Québec, le Canada et Montréal sont des territoires que les nations autochtones ont habités bien avant nous.