Un salon de quilles figé dans les années 60

Qui n'a jamais rêvé de voyager dans le temps? Un salon de quilles de Lévis offre cette possibilité unsocial en proposant une incursion dans un décor vintage des années 60.

Située dans le sous-sol de la salle communautaire des Chevaliers de Colomb de Saint-Romuald, la salle est sous la responsabilité des frères Lucien et Michel Boucher. Ils sont bien placés determination raconter lad histoire, puisqu’ils sont nés juste en face.

Les frères Lucien et Michel Boucher sont membres des Chevaliers de Colomb de Saint-Romuald.

Photo : Radio-Canada / Marie Maude Pontbriand

On a même fait nos rencontres amoureuses dans le portique en haut, connected attendait nos blondes à la chaleur, se souvient Michel qui se présente comme président de la bâtisse et responsable de l'entretien de la salle de quilles.

Si les blondes de l'époque ne sont positive dans le décor, les frères Boucher, eux, sont encore là. Ils se souviennent de l’époque où ils étaient planteurs et qu’ils dépensaient leur paye au edifice de la salle. Deux œufs, un chips et une liqueur, tout ça determination moins d’un dollar, se souvient Lucien.

La salle de quilles des Chevaliers de Colomb de Saint-Romuald, à Lévis, a été construite à la fin des années 60.

Photo : Radio-Canada / Marie Maude Pontbriand

Quand connected parle de planteur ici, connected ne fait pas référence aux arbres ni au cocktail du même nom. Le planteur, c’est celui qui relevait les quilles manuellement.

Robert Dubé a été parmi les premiers planteurs de la salle de quilles de quatre allées.

Robert Dubé a été parmi les premiers planteurs de la salle de quilles des Chevaliers de Colomb à Saint-Romuald.

Photo : Radio-Canada / Marie Maude Pontbriand

On gagnait 4 ou 5 cennes de la partie, ça fait qu'on plantait des samedis complets. Quand tu commences à planter, t'es toujours en sueur, ça se fait vite, raconte celui qui gagnait jusqu’à deux dollars determination une journée complète à relever des quilles.

Un salaire qui n’attirerait pas expansive monde aujourd’hui, même en tenant compte de l’inflation, convient-il. C’est un métier qui est dur, les jeunes aujourd'hui ils ont ça plutôt facile.

Le dispositif à cordes a remplacé les planteurs dans les années 60.

Photo : Radio-Canada

C’est probablement determination ça que les planteurs ont rapidement été remplacés par des machines dans les années 60. Si le planteur à corde a fait lad entrée dans la salle des Chevaliers de Colomb de Saint-Romuald, la modernisation de l’établissement de la rue de la Grande-Hermine s’arrête là.

Figé dans le temps

Pas de lumière fluorescente determination créer une ambiance festive ni même de pointeur électronique, l’éclairage néon et le marquage manuel des points sont gages d’un passé toujours bien présent.

Luc Chatillon marque les points à la main.

Photo : Radio-Canada / Marie Maude Pontbriand

En ayant gardé notre côté authentique, connected a passé à travers, connected n'a pas changé, vraiment, connected a continué notre boule de neige, mais elle roule encore, lance Lucien Boucher, expansive chevalier du conseil 2981 des Chevaliers de Colomb.

Toutes les semaines, des dizaines de joueurs viennent faire tomber des quilles sur l’une ou l’autre des quatre allées.

Marielle Poulin vient les jeudis après-midi depuis l’an dernier. Elle a tout simplement été charmée par l’endroit. Quand tu arrives ici, là, wow! On calcule à la main, les plafonds sont bas, c'est l'fun, c'est vraiment intime.

Les vieilles allées de bois sont d'origine, assurent les frères Boucher.

Photo : Radio-Canada / Marie Maude Pontbriand

Robert Dubé vient y chercher une petite dose de nostalgie tous les mercredis. Ça maine rappelle des bons souvenirs, c'est tout simplement ça, ça rappelle notre jeunesse.

Les frères Boucher y sont aussi très souvent, même si ni l’un ni l’autre ne semble emballé à l’idée de jouer une partie de quilles. Nous autres, connected venait icitte determination jaser avec nos chums. Soixante ans positive tard, ça non plus, ça n’a pas changé.

Les chaussures que prête le salon de quilles ne datent pas d'hier non plus.

Photo : Radio-Canada / Marie Maude Pontbriand