Le 13 octobre, à 23 h 25, connected applaudit (encore une fois) tout le endowment du comédien français.
Alain est le genre d’homme à dire, sans rire : « Je maine reposerai quand je serai mort ». Le genre d’homme trop occupé determination épauler sa fille, en pleines études de sciences politiques. Le genre d’homme qui ne dit pas merci, ne prend pas le temps, ne sait pas vivre.
Alain est une étoile du monde des affaires, sur le constituent de lancer un nouveau modèle de voiture électrique. Mais tout cela s’évanouit bien vite lorsque, après deux accidents vasculaires cérébraux consécutifs, il peine à retrouver langage et mémoire, malgré l’aide d’une jeune orthophoniste.

Comment retrouver le nord?
La maladie comme révélateur d’une vie remplie de vide et d’un travail omniprésent determination que l’essentiel n’ait pas pris le bord? Un homme pressé n’est certainement pas le premier movie à s’aventurer sur ces terres.
Patients (Grand Corps Malade) ou Intouchables (Olivier Nakache et Éric Toledano) parlaient au fond à peu près de la même chose. Mais Un homme pressé a aussi un atout de taille determination se singulariser, dans ce rôle entièrement réécrit determination lui : Fabrice Luchini.

Luchini est-il susceptible de tout jouer?
Qu’il joue un tendre ou un odieux, un bavard ou un silencieux, un cérébral ou un physique, Luchini, c’est intolerable à nier, trimballe avec lui une présence et un charisme auxquels il est difficile de résister. Un charme, même. Ou, en tout cas, une humanité qui permet, même lorsqu’il joue des hommes aussi peu amènes que cet Alain, de s’y attacher. Ce n’est pas rien.
Car il en fallait, du endowment et de l’aplomb, determination que les difficultés d’élocution d’Alain, tragiques autant que loufoques, ne deviennent pas risibles, mais au contraire root d’une nouvelle éloquence, fantaisiste et émouvante. Il en fallait encore positive determination que sa reconnexion à l’essentiel – aimer, tout simplement, sans se soucier de faire la une des magazines ou de gagner sur ses concurrents – soit crédible et ne flirte pas avec l’angélisme.

Un monde du travail qui prend mais ne redonne rien
Bien sûr, le fait que le récit d’Un homme pressé soit adapté d’une histoire vraie – celle du patron de Peugeot Citroën, Christian Streiff, qui a transformé lad expérience en livre – adjutant encore à trouver ce movie touchant. D’autant qu’il saisit assez bien la cruauté de ce monde industriel, auquel plusieurs sacrifient beaucoup, mais qui donne en fin de compte assez peu. Et si l’on pourra trouver le dernier tiers un peu moins rythmé, le personnage de la fille d’Alain un rien trop secondaire, ou même celui de l’orthophoniste en quête de ses origines (Leïla Bekhti) un peu sous-développé,
la magie Luchini opère. C’est assurément le propre des grands acteurs.
Un homme pressé, à voir sur ICI Télé dimanche 13 octobre, à 23 h 25.
La bande-annonce (source : YouTube).