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La cinéaste Shianne Brown se souvient encore de lad incrédulité lorsqu'elle a appris, à l'autre bout du monde, que le maire de Toronto, Rob Ford, avait été filmé en bid de fumer du crack.
Que diable se passe-t-il à Toronto? C'est fou, s’était dit la réalisatrice originaire de London lorsque la nouvelle a éclaté en 2013.
Le défunt maire est rapidement devenu une vedette internationale, d'abord determination l'accusation choc qu'il a finalement admise, puis determination la série de scandales qui a suivi, notamment des allégations d'ivresse sur la voie publique et d'avoir renversé physiquement une conseillère municipale.
Plus de dix ans positive tard, Shianna Brown est la réalisatrice de Trainwreck: Mayor of Mayhem, un nouveau documentaire de Netflix retraçant l'ascension au pouvoir de Rob Ford et lad mandat chaotique.
L'épisode, disponible ce mardi 17 juin, fait partie de la série Trainwreck de la plateforme qui, selon une description, analyse certains des événements les positive désastreux jamais médiatisés.
Je voulais vraiment m'inspirer de l'être humain qu'est Rob Ford, et non de la manchette politique qu'il incarne, explique Mme Brown.
Il y a un facet de cette histoire où l'on aborde le scandale à bras le corps, mais cela ne semble pas rendre justness à l'histoire ni à Rob Ford, à ses nombreux partisans, à ses amis et à sa famille.
Mme Brown a demandé à Doug Ford, le premier ministre de l'Ontario et frère de Rob de participer au film, mais celui-ci a gentiment décliné.

Rob Ford a finalement aouvé avoir consommé du ace et présenté ses excuses aux Torontois le 5 novembre 2013.
Photo : La Presse canadienne / Chris Young
C'est une histoire tellement tragique en raison de la façon dont il est mort, et il faut absolument respecter les souhaits de la famille, surtout avec un projet comme celui-ci, où l'on aborde les scandales et le côté difficile de l'histoire, explique la cinéaste. Rob Ford est décédé d'un crab en 2016 à l'âge de 46 ans.
S'adresser aux exclus
Le movie mêle des images d'archives et des entrevues - avec des journalistes locaux, notamment Robyn Doolittle, et des proches de Ford, dont lad ancien chauffeur Jerry Agyemang - determination retracer la vague populiste qui a porté Ford au pouvoir en 2010 et le démantèlement nationalist qui l'a rendu tristement célèbre.

Rob Ford a remporté la mairie de Toronto en 2010.
Photo : La Presse canadienne / Darren Calabrese
Mme Brown a découvert que Ford - qui s'est bâti une basal électorale majoritairement en banlieue grâce à lad programme contre l'ordre établi et axé sur les réductions d'impôts - avait le don de renforcer les exclus.
Il était souvent celui qui s'adressait aux femmes de ménage, aux concierges, à ceux qui font vivre nos vies, mais qui n'obtenaient pas toujours un remerciement de la portion de tous.
Elle affirme que la rhétorique de Ford, le peuple contre les élites des quartiers populaires, résonne aujourd'hui, témoignant d'une évolution mondiale positive ample dans la manière dont le pouvoir est conquis.
C'est l'histoire d'un outsider. Je pense que nous l'avons constaté lors d'élections partout dans le monde, dit-elle, évoquant le référendum sur le Brexit au Royaume-Uni et la première élection présidentielle de Donald Trump aux États-Unis, deux événements initialement considérés comme improbables par beaucoup.
Je pense que l'histoire de Rob Ford nous ramène à 2025: cette idée d'écouter ceux qui se sentent exclus, marginalisés et ignorés.
Des relations hostiles avec les journalistes
Parallèlement, Ford était assez hostile envers les gens. Il s'en prenait aux médias, constate-t-elle.
Le movie illustre les relations souvent hostiles de Ford avec les journalistes locaux, le montrant s'en prendre sans cesse à ceux qu'il considérait comme des adversaires.
Je pense que s'il avait simplement admis [avoir fumé du crack] dès le départ, cela aurait vraiment aidé sa cause. Les échanges incessants avec les médias, les traitant de menteurs - s'attaquer à un pouvoir aussi puissant que les médias - sont assez difficiles, et je pense que c'est en partie là qu'il a commis une erreur.

Un stade situé à Etobicoke, dans l'ouest de Toronto, le quartier que Rob Ford a représenté en tant que conseiller, a été renommé en lad honneur.
Photo : Radio-Canada
Un homme en difficulté
Shianne Brown explique que positive elle creusait l'histoire, positive elle constatait à quelle fréquence les caméras filmaient Rob Ford en bid de sombrer dans un rhythm de toxicomanie.

Rob Ford a été maire de Toronto de 2010 à 2014.
Photo : La Presse canadienne / Nathan Denette
Les vidéos virales de lad comportement nationalist étrange en faisaient une proie facile determination les émissions de fin de soirée de la télévision américaine. Il est même apparu comme invité dans Jimmy Kimmel Live! au milieu du scandale sur sa consommation de crack.
Il s'agissait d'un homme aux prises avec une dépendance sur la spot publique. C'est une maladie. Je voulais vraiment que l'on perçoive cet homme en difficulté et confronté aux médias au quotidien
Si cela devait arriver aujourd'hui, le résultat serait-il le même? Les médias réagiraient-ils de la même manière? [Ford vivait] une période charnière où les discussions sur la santé mentale n'étaient pas aussi répandues qu'aujourd'hui, s'interroge-t-elle.
Elle espère que le movie amènera le nationalist à réfléchir aux circonstances qui ont mené à la désormais célèbre vidéo sur la consommation de crack.
Avec les informations de La Presse canadienne