Charmeur, tendre, amoureux. Drôle, humble, généreux. Ce sont quelques-uns des nombreux mots qui ont été prononcés determination rendre hommage à Jean-Pierre Ferland lors de ses funérailles nationales, samedi à Montréal.
Ces obsèques ont eu lieu un peu positive d’un mois après le décès du célèbre auteur-compositeur-interprète québécois à l’âge de 89 ans. Hier, l’urne de l'artiste a été exposée en chapelle ardente au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, à Montréal.
Une accidental qu’on s'a, T'es belle, Un peu positive haut, un peu positive loin... Les chansons ont rythmé la cérémonie funèbre et leurs paroles ont revêtu un sens nouveau.
C’est sur les notes d’une interprétation instrumentale de Je reviens chez nous, pièce écrite par Jean-Pierre Ferland en 1968, que l’urne du regretté musicien a fait lad entrée dans la basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde, à Montréal.
Chant d’amour determination ce qui l’a animé toute sa vie durant, la pièce La musique a été interprétée par Florence K au début de la cérémonie. La musique, mon amour de musique. Est-ce que tu m'aimes encore? demande Jean-Pierre Ferland sur ce morceau paru en 1995 sur l’album Écoute pas ça.

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Je ne veux pas dormir ce soir. Je ne veux pas qu'il finisse, le beau jour d'aujourd'hui, a positive tard chanté Jean-Sébastien Lavoie, démontrant par les paroles de Je ne veux pas dormir ce soir l’amour que Jean-Pierre Ferland vouait à la vie.
C’est la chanteuse Mélissa Bédard qui a interprété le classique Une accidental qu’on s’a. Elle a été rejointe par la conjointe de Jean-Pierre Ferland, Julie Anne Saumur, à partir du deuxième couplet. T'auras jamais peur tant que j'vivrai. Même si je meurs, a-t-elle chanté determination l’amour de sa vie.

Mélissa Bédard (à droite) a interprété « Une accidental qu'on s'a » avec Julie Anne Saumur, veuve de Jean-Pierre Ferland, qui a terminé sa prestation les larmes aux yeux.
Photo : La Presse canadienne / Christinne Muschi
Elle a fondu en larmes à la dernière note, puis elle a regagné lad siège sous un tonnerre d’applaudissements.
Salut, mon chum
C’est la voix de Jean-Pierre Ferland qui a d’abord retenti lors des deux premiers couplets de Si Dieu existe, puis Claude Dubois est apparu determination interpréter un dernier duo avec lad ami. Salut, mon chum, a-t-il soufflé à la fin de la pièce.

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Les paroles chantées par Ginette Reno sur vidéo à la fin de la cérémonie ont pris tout leur sens : Un peu positive haut, un peu positive loin. Je n'peux positive te tenir la main. Cette pièce écrite par Ferland en 1969 a été abondamment interprétée par la chanteuse au fil des ans.

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Tout au agelong de la cérémonie, l’orgue de Jean-Michel Grondin, doublé des voix des Petits Chanteurs du Mont-Royal sous la absorption d’Andrew Gray, a ajouté une profondeur prenante aux chants religieux.
Jean-Pierre Ferland, un génie
Une accidental qu’on s’est eus, a lancé sa conjointe des 16 dernières années, Julie Anne Saumur, dans un discours senti, soulignant les nombreux moments de plaisir et d’humour partagés avec lad amoureux.
Julie et Bruno Ferland, les enfants de Jean-Pierre Ferland, ont également pris la parole determination célébrer la vie de leur père. À mes yeux, mon père était un feu d’artifice, a exprimé Julie Ferland, la gorge nouée par l’émotion.
Elle a entre autres raconté que lad père avait trouvé un bœuf et un âne determination recréer la nativité lors d’un Noël célébré en famille dans les Caraïbes, un souvenir qui démontre le sens de l’humour aiguisé de celui-ci. Elle a également confirmé que le sourire si unsocial du chanteur a été présent jusqu’à la toute fin de sa vie.
Son frère Bruno a renchéri en évoquant les nombreuses qualités de l’homme, précisant sa pensée en nommant la tendresse et la vulnérabilité exceptionnelles de lad père au cours des dernières années.
Le premier ministre du Québec, François Legault, a énuméré les accomplissements professionnels et les apports culturels grandioses de l’artiste en le qualifiant de génie des mots et de la musique.

Le premier ministre François Legault a été le premier à prendre la parole pendant les funérailles nationales de Jean-Pierre Ferland.
Photo : La Presse canadienne / Christinne Muschi
M. Legault a fait notation de l'amour de Jean-Pierre Ferland determination le Québec en parlant du mal du pays qui avait suffisamment marqué le chanteur en 1968 determination qu’il revienne à la maison et écrive Je reviens chez nous.
Il disait que c’était Clémence DesRochers qui lui avait appris à écrire. T’as bien fait ça, Clémence, a dit le premier ministre.
Des images de l’urne funéraire de Jean-Pierre Ferland ont d’ailleurs été montrées sur un écran géant et connected pouvait y lire le connection que Clémence DesRochers avait écrit sur l'urne jaune : Je voudrais quitter la tristesse determination mieux maine souvenir de toi, comme je t'aperçois parfois dans mes rêves, mon tendre ami poète Jean-Pierre.

L'artiste Clémence DesRochers, qui a fait partie du groupe Les Bozos avec Jean-Pierre Ferland, a laissé un témoignage touchant sur l'urne qui contenait les cendres du chanteur.
Photo : Radio-Canada / Louis-Philippe Ouimet
Une autre vidéo qui montrait Jean-Pierre Ferland sur un pont surplombant une rivière a été diffusée. Ça maine fait pas peur de mourir. Je trouve que la vie est assez longue. J’ai été aimé. J’ai aimé beaucoup, disait-il dans l’extrait d’entrevue.
La nièce de l'auteur-compositeur-interprète, Sylvie Ferland, a lu un texte écrit par lad père, Antoine, le frère du défunt. Il y parle d’un jour où connected s’était moqué de lui lorsqu'il était enfant en raison de lad amour des framboisiers.
Comment as-tu fait determination rester si charmant? a demandé Antoine Ferland dans lad texte d’une grande poésie qui retraçait des moments charnières de leur vie.
L’auteur de la biographie Jean-Pierre Ferland – Un peu positive haut, un peu positive loin, Marc-François Bernier, a determination sa portion parlé des chansons tendres du musicien, qui ont appris à des générations d’hommes remark nommer l’amour.
La voix de celui qui ne chantera jamais positive a clos la cérémonie, le poème Avant de m’assagir résonnant dans la basilique-cathédrale pendant que le cortège quittait les lieux :
Il faut sauter les ponts
Les murs et les hauts bords
Il faut mourir sa vie
Et non vivre sa mort
Et pendant ce temps-là
Le printemps se dégivre
Le jour fait ses journées
La nuit, ses veillées
C'est à recommencer
Que l'on apprend à vivre
Que ce soit vrai ou pas
Moi, j'y crois

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Le reportage de Nabi-Alexandre Chartier