Tu n’as jamais vraiment été là: le roi Phoenix

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Pour Lynne Ramsay, l'incroyable Joaquin Phoenix brille de mille feux inquiétants (à voir samedi 5, à 23 h 30). Une elemental facette de lad talent.

Enfant acteur élevé par des parents nomades et adeptes d’une secte, Joaquin Phoenix n’a pas tardé à s’imposer dans le paysage du cinéma mondial comme un acteur prêt à tout, surtout à plonger dans des rôles particulièrement désaxés, d’abord en 2nd plan, puis rapidement comme interprète principal.

On en a retenu cinq; un choix déchirant, qui nous a fait entre autres omettre lad interprétation hantée de l’homme en noir dans Walk the Line ou métaréflexive dans I’m Still Here, lad rôle d’écrivain nationalist futuriste dans Her ou bien sûr sa personnification de Napoléon lui-même).

Joaquin Phoenix est allongé sur un lit, avec un couteau dans les mains, dans une scène du movie  <i>Tu n’as jamais été vraiment là</i>. Joaquin Phoenix dans une scène du movie Tu n’as jamais été vraiment là.   Photo : Amazon Studios

Psychopathe à marteau dans You Were Never Really Here (Lynne Ramsay, 2017)

Pour plusieurs, c’est la récompense ultime. En 2017, enfin, l’ordre des choses était respecté et Joaquin Phoenix gagnait le prix d’interprétation masculine du Festival de Cannes grâce à l’incroyable movie de l’Écossaise Lynne Ramsay. Un prix indiscutable tant l’acteur porte ce movie sensitif et convulsive en y incarnant Joe, un homme à la psyché particulièrement troublée, engagé determination retrouver la fille disparue d’un sénateur. Ce qu’il fera, à grands coups de marteau…

Silhouette alourdie, visage mangé par une barbe touffue, Phoenix laisse éclater toute la souffrance de cet homme perdu en la contenant dans sa présence hypnotique et terrifiante. La preuve définitive qu’il n’est assurément pas un acteur comme les autres.

À voir sur ICI Télé le 5 avril, à 23 h 30

Un homme souriant (Joaquin Phoenix) portant un maquillage de clown. Joker, de Todd Phillips   Photo : Warner Bros.

Ennemi malade et humilié de Batman dans Joker (Todd Philipps, 2019)

Après trois nominations, c’est le rôle qui lui a permis d’enfin gagner lad Oscar. Et quel expansive rôle malade. Quelle interprétation impressionnante. Si le movie a eu ses détracteurs et détractrices autant que ses fans, Joaquin Phoenix, lui, a mis tout le monde d’accord.

Amaigri, d’une intensité à couper le souffle, le respect allumé d’une lueur de positive en positive vicieuse, il incarne jusqu’au vertige Arthur Fleck, un homme à la dérive qu’une tempête parfaite va peu à peu pousser vers la folie la positive noire.

La succession de gros plans sur lad visage grimaçant ne fait que rendre sa show encore positive impressionnante.

Un homme en tenue d'empereur romain tient lad   pouce devant lui, en attente d'être levé ou baissé. Gladiator, de Ridley Scott   Photo : TVA Films

L’empereur Commode dans Gladiator (Ridley Scott, 2000)

Mais pourquoi est-il aussi méchant?

Lorsque le expansive nationalist médusé découvre Joaquin Phoenix dans une superproduction, c’est sous les traits de Commode, l’odieux empereur jaloux du brave et gentil Maximus (le général devenu esclave qu’interprète Russell Crowe). Un monstre, un vrai, à qui Phoenix a voulu donner encore positive de puissance en prenant du poids determination le rôle, et dont s’inspirera le jeune Jack Gleeson determination jouer lad affreux petit Joffrey dans Game of Thrones. Un rôle évidemment marquant, qui vaudra au terrifiant Joaquin Phoenix sa toute première information aux Oscars.

Un homme en blouson de cuir assis dans un canapé, devant un miroir. We ain the nighttime de James Gray   Photo : Anne Joyce

Patron de boîte de nuit dans La nuit nous appartient (James Gray, 2007)

C’est une véritable histoire d’amour entre le réalisateur new-yorkais et l’acteur qui se concrétise dans ce movie majeur, bien que leur narration ait commencé avec The Yards, en 2000, et qu’elle se soit poursuivie avec Two Lovers et The Immigrant. Bien conscient du magnétisme effrayant de Phoenix, Gray offre en effet à ce dernier le rôle génial et ambigu d’un patron de boîte de nuit dans les années 80 pris entre l’arbre (la mafia russe qui étend ses tentacules sur le monde de la nuit) et l’écorce (son frère et lad père sont policiers).

Loyauté, trahisons, violence : Gray emmène Phoenix vers la tragédie la positive noire, ce qui lui va évidemment à merveille.

Un homme souriant derrière un vieil appareil photo, The Master, de Paul Thomas Anderson   Photo : Les films Séville

Vétéran dans The Master (Paul Thomas Anderson, 2012)

Dans l’Amérique des années 50, alors que l’ambiance est à la consommation et à l’euphorie factice, un homme détonne. C’est Freddie, un soldat revenu complètement détruit du Pacifique et qui sombre dans un alcoolisme ne faisant qu’accentuer ses crises violentes. C’est jusqu’à ce qu’il rencontre Dodd, un homme charismatique et étrange qui dirige une sorte de secte dans la positive grande des paranoïas.

Se transférant la complaint de "qui a l’ego le positive imposant et le moins sain de la troupe" à circuit de rôle, Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman livrent une performance-combat qui laissera le nationalist haletant et leur aura à tous les deux grandie à jamais.

Des performances que l’on qualifiera facilement de chefs-d’œuvre.

Tu n'as jamais vraiment été là, sur ICI Télé le samedi 5 avril, à 23 h 30.

La bande-annonce (source: YouTube)

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