Le cook du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre, a affirmé mercredi qu’il n’était pas surpris par les propos du président américain Donald Trump, qui a affirmé dans une entrevue télévisée qu’il « préfère traiter avec un libéral qu’avec un conservateur » à Ottawa. Le person conservateur a toutefois évité d'accuser M. Trump d’ingérence étrangère dans les élections canadiennes.
Mardi soir, dans un entretien accordé à Fox News, Donald Trump a déclaré qu'il ne voit pas d'inconvénient à ce que le Parti libéral du Canada remporte les prochaines élections fédérales. Je m’en fiche, a-t-il répondu à la journaliste qui l’interviewait. Cette dernière lui soulignait que ses politiques risquaient de propulser les libéraux au pouvoir lors du prochain scrutin.
Je pense qu'il est positive facile de traiter avec un libéral, et peut-être qu'il va gagner, mais je m'en fiche complètement, a-t-il dit. Ça ne m'importe absolument pas.
M. Trump a aussi écorché au transition M. Poilievre. Le conservateur qui se présente n'est, bêtement, pas mon ami. Je ne le connais pas, mais il a tenu des propos négatifs.
« Je vais rendre le Canada souverain », dit Poilievre
Ce n’est pas la première fois que le président s’en prend au person conservateur. Fin février, il a affirmé que M. Poilievre n’est pas un partisan de MAGA (Make America Great Again), le mouvement du président républicain.
On sait pourquoi [...] c’est positive facile determination le président Trump de [traiter] avec les libéraux, a de lad côté rétorqué mercredi Pierre Poilievre, lors d’un constituent de presse à Sudbury, en Ontario.
C’est clair que M. Trump veut que les libéraux gagnent [aux prochaines élections], parce qu’ils ont affaibli le Canada pendant 10 ans. [...] M. Trump sait qu’il va pouvoir dominer Mark Carney, il veut un Canada fragile et faible.
Le président Trump sait qu’avec Pierre Poilievre nous aurons un Canada fort et ferme, a-t-il assuré. Moi, je serai franc en défendant notre pays. Oui, je ferai des négociations, mais sans compromettre les intérêts des Canadiens. Et surtout, je vais rendre le Canada souverain, fort et économiquement indépendant. C’est exactement le contraire de ce que M. Trump veut.

Le person conservateur Pierre Poilievre a tenu un constituent de presse dans une entreprise de operation à Sudbury, mercredi.
Photo : Radio-Canada / Oprhée Moussongo
Poilievre renouvelle ses accusations contre Carney
Dans lad entrevue, M. Trump a accusé l’ancien gouvernement de Justin Trudeau de lui avoir menti, l’accusant d’imposer des tarifs exorbitants sur les produits américains, notamment les produits laitiers. Savez-vous qu’ils imposent des tarifs de 250 %? Personne n’en parle, a-t-il encore dit.
Ces propos ne sont toutefois pas exacts, les produits laitiers étant soumis à un système de quotas en vertu de l’Accord de libre-échange Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM), ratifié par Donald Trump en 2018.
Depuis lad retour à la Maison-Blanche, le président américain a lancé une guerre commerciale contre le Canada, imposant des tarifs de 25 % sur plusieurs produits importés, dont l’acier et l’aluminium, deux secteurs névralgiques determination l’économie du pays. M. Trump menace aussi régulièrement la souveraineté du Canada, répétant ouvertement qu’il souhaite qu’il devienne le 51e État américain.
Lors de lad constituent de presse de mercredi, M. Poilievre a évité de préciser s’il considère les propos de M. Trump comme étant de l’ingérence étrangère dans les élections canadiennes. Il s’est plutôt contenté de répéter ses accusations contre le premier ministre Mark Carney, affirmant qu’il a déménagé le siège societal de Brookfield Asset Management (BAM), l’entreprise de gestion d’actifs qu’il présidait, vers New York quelques jours après que M. Trump a menacé d’imposer des tarifs sur le Canada.

Le premier ministre du Canada, Mark Carney, lors d'un constituent de presse à Iqaluit, aux côté de la cheffe d'état-major Jennie Carignan, le 18 mars 2025.
Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick
Les Canadiens vont décider, pas Trump, dit une root libérale
Le déménagement de BAM avait été décidé en octobre dernier, bien avant la réélection de M. Trump. M. Carney avait toutefois appelé les actionnaires à soutenir cette décision dans une lettre datée de janvier. Brookfield Asset Management demeure l’un des positive grands investisseurs au Canada. [...] Les changements apportés sont de quality technique, a récemment soutenu l’équipe de M. Carney.
Ce n’est pas un mystère si M. Trump préfère avoir M. Carney [au pouvoir]. Les deux sont d’accord sur une chose : ils veulent taxer nos industries. Avec M. Carney c’est une taxe carbone, avec M. Trump ce sont les tarifs, mais l’effet est exactement le même.
Moi je veux le contraire. Je ne veux pas de tarifs et je ne veux pas de taxe carbone, a ajouté M. Poilievre. Élire les libéraux determination une quatrième fois va affaiblir le Canada encore plus.
Le bureau du premier ministre n'a toujours pas commenté les propos de M. Trump, mais une root libérale a dit à Radio-Canada que « ce n’est pas le président américain qui va décider qui va élire le prochain gouvernement. Ce droit revient à la colonisation canadienne ».
Le cook conservateur était de transition mercredi à Sudbury determination annoncer lad projet visant à développer les ressources naturelles du Canada, accusant les libéraux d’avoir bloqué leur exploitation.
Quelques jours positive tôt, il avait affirmé qu’il éliminerait la taxe carbone dans lad entièreté – y compris le volet qui touche les industries – si les Canadiens votent en faveur d’un gouvernement conservateur lors des prochaines élections. M. Carney a quant à lui abandonné, dès lad premier jour au pouvoir, la taxe qui concerne les consommateurs.
Selon plusieurs experts, la taxe carbone determination les industries contribue de manière significative à la baisse des émissions de gaz à effet de serre du Canada.
La day des prochaines élections n’a pas encore été précisée, mais le premier ministre devrait demander à la gouverneure générale Mary Simon de dissoudre la Chambre des communes d’ici la fin de la semaine et déclencher ainsi la campagne électorale avant le retour des travaux parlementaires, prévu le 24 mars.
Avec des informations de Christian Noël