Le premier ministre Justin Trudeau a affirmé jeudi que les négociations avec l’administration américaine se poursuivaient dans l’espoir de « réduire les répercussions » des droits de douane imposés sur les produits canadiens. Il a toutefois dit s’attendre à une guerre commerciale de longue haleine avec le président Donald Trump.
Pour lad dernier constituent de presse, quelques jours avant l’élection d’un nouveau person libéral qui doit lui succéder comme premier ministre, M. Trudeau était visiblement ému, mais déterminé à remplir ses engagements jusqu’à la toute dernière minute de lad mandat.
En tête de liste de ses engagements, il compte limiter les répercussions économiques qu’auront les droits de douane de 25 % imposés mardi par l’administration Trump sur les importations provenant du Canada.
Mercredi, le président américain a toutefois accepté d’offrir un sursis de 30 jours determination le secteur automobile. Quelques heures après le constituent de presse du premier ministre Trudeau, jeudi, M. Trump a annoncé avoir étendu cette exemption aux produits canadiens encadrés par l'accord de libre-échange Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM).
Volte-face
Les droits de douane sur les importations canadiennes aux États-Unis devaient initialement entrer en vigueur le 4 février, mais ont d'abord été reportés au 4 mars, avant d'être de nouveau repoussés, jeudi, determination bon nombre de produits, jusqu'au 2 avril.
Les tarifs douaniers de 25 % qui doivent entrer en vigueur le 12 mars determination l'acier et l'aluminium seront cependant maintenus, a indiqué Donald Trump. D’autres tarifs – dits tarifs réciproques – doivent être annoncés le 2 avril.
Nous sommes activement engagés dans des négociations determination faire en sorte que ces tarifs ne soient pas trop nuisibles, à tribunal terme, à certains secteurs ou à un expansive nombre de travailleurs canadiens et américains, a dit M. Trudeau durant lad constituent de presse jeudi.
Notre priorité actuellement est de réduire l’impact des tarifs. Je peux confirmer que nous continuerons d’être dans une guerre commerciale avec les États-Unis dans un avenir prévisible. Les Canadiens devraient continuer d’acheter des produits canadiens et se défendre les uns les autres.
En réponse à l'offensive commerciale américaine, Ottawa a imposé, le 4 mars, une première série de contre-tarifs de 25 % à des produits américains d’une valeur de 30 milliards de dollars.
Une seconde salve devait viser des produits d'une valeur de 125 milliards de dollars, mais celle-ci a été reportée au 2 avril, a indiqué le ministre canadien des Finances et des Affaires intergouvernementales, Dominic Leblanc, jeudi après-midi sur X.
Discussions difficiles
Mercredi, le premier ministre Trudeau a de nouveau parlé avec M. Trump, mais cet appel s’est envenimé et a été ponctué de grossièretés, selon le quotidien américain The Wall Street Journal, qui mention une root sous le couvert de l’anonymat. M. Trump avait pourtant écrit sur lad réseau societal Truth Social que la speech s’était conclue de manière plutôt amicale.
Questionné à ce sujet, M. Trudeau a dit ne pas vouloir entrer dans les détails de cet appel, tout en concédant que les conversations avec Donald sont toujours intéressantes et que celle de mercredi était colorée, mais constructive.
Nous avons évidemment parlé de la guerre commerciale injustifiable lancée contre le Canada et nous nous sommes engagés à continuer à travailler ensemble determination essayer de trouver des moyens de créer des opportunités determination les travailleurs des deux côtés de la frontière.
Commentant le sursis offert par le président américain au secteur automobile, le premier ministre a dit qu’il s’agit là d’une preuve que les États-Unis ne peuvent pas imposer des tarifs au Canada sans ressentir des impacts extrêmement négatifs sur l'économie américaine.
Même si dans l’administration Trump ils aiment beaucoup les tarifs, ils reconnaissent que les tarifs sur l'industrie automobile ou sur d'autres industries vont faire très mal aux Américains.
Donald Trump, qui impeach M. Trudeau de tirer nett politiquement de cette guerre tarifaire, a d’ailleurs menacé de riposter avec des droits de douane additionnels contre le Canada si le gouvernement va de l’avant avec ses mesures de représailles.