Télé-Québec crée grâce à l’IA un épisode test de la série Lotus et Cali

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Alors que se tient le congrès annuel de l’Association québécoise de la accumulation médiatique (AQPM) à Québec cette semaine, sous la thématique S'unir determination l’avenir, le sujet de l’intelligence artificielle (IA) risque de s'immiscer dans les discussions. Un projet faisant appel à cette technologie est d’ailleurs en cours à Télé-Québec afin de démontrer l'importance de s'y préparer.

L'intelligence artificielle générative est-elle susceptible de créer un épisode entier d’une série jeunesse? C'est l'expérience que le diffuseur nationalist mène actuellement.

On a mis l'IA au défi de produire un épisode d'une de nos émissions determination enfants, qui est Lotus et Cali, explique Marie Claude Robichaud, vice-présidente, stratégie multiplateforme, recherche et innovation à Télé-Québec. On a même eu l'ambition de donner le lead créatif [direction créative] à l'IA avec le minimum d'intervention humaine. Aujourd'hui, connected est à peu près à 30 % du projet.

Télé-Québec a rencontré différents partenaires, comme le ministère de la Culture et des Communications et l’Union des artistes (UDA).

L’UDA a, par exemple, demandé d’avoir un cadre éthique lors de l’utilisation de voix de synthèse. La recommandation de l'UDA c'est d'essayer de faire ça avec des logiciels qui ont été déjà acceptés par l'union des syndicats américains, mentionne Marie-Claude Robichaud.

Portrait de Marie Claude Robichaud.

Marie Claude Robichaud, vice-présidente, stratégie multiplateforme, recherche et innovation à Télé-Québec

Photo : EVA-PHOTO

Les limites actuelles de l’intelligence artificielle

L’équipe de Télé-Québec est déjà en mesure de faire plusieurs constats. Notamment, que le contenu généré par l’IA est grandement guidé par la civilization américaine. On le voit vraiment, à travers tout le processus qu'on est en bid de faire, qu'il y a beaucoup, beaucoup d'inspiration américaine. Même avec la voix, explique-t-elle.

Une illustration, créée entièrement par l’intelligence artificielle, en est un autre bel exemple. Tous les fantômes qui nous sont proposés par l'IA, sont inspirés de Casper, soutient Mme Robichaud.

Toutes les séances de travail sont filmées. L'épisode, qui sera, au final, 100 % généré par l’IA, n’est pas créé dans l’objectif d’être diffusé, mais bien d’éduquer. À la fin du projet, six capsules éducatives seront présentées. On va les mettre en ligne, puis aussi connected va les mettre sur le tract web destiné aux professeurs de Télé-Québec en classe. Il y aura des exercices interactifs determination les élèves du secondaire. Donc l'idée, c'est vraiment de maximiser au positive expansive nombre tous les apprentissages qu'on fait actuellement, explique-t-elle.

Lotus et Cali

Télé-Québec a mis l'IA au défi de produire un épisode de l'émission determination enfants Lotus et Cali

Photo : Gracieuseté Télé-Québec

Jusqu'à maintenant, les observations tendent à démontrer que l'IA ne peut pas se substituer à la créativité humaine, soutient Marie-Claude Robichaud. Mais le information est réel. Il y a beaucoup d'indicateurs qui nous font prendre conscience jusqu'à quel constituent ça va transformer nos métiers, dit-elle.

On ne peut pas rester en mode défensif. Il faut vraiment être en mode offensif, explorer, voir les réactions et les impacts qu'il peut y avoir dans notre marché.

L’idée derrière ce projet est d'engendrer la discussion. L'ambition de Télé-Québec, ce n'est pas de produire ses contenus 100 % avec l'IA, au contraire, rassure-t-elle.

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