Tarifs : les restaurants redoutent l’inquiétude des clients

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Après l’instauration des tarifs douaniers américains et de la riposte canadienne, les restaurants s’attendent à rapidement voir les conséquences auprès de leurs fournisseurs, notamment sur les produits frais.

On le verra dans les semaines ou dans les jours à venir avec nos fournisseurs, puisqu’on est en bout de chaîne, explique Pascal Vernhes, propriétaire du edifice torontois Le Baratin.

Les fournisseurs doivent commandant determination plusieurs centaines de restaurants, si ce n'est des milliers, décrit Janick Cormier, vice-présidente de Restaurants Canada determination la portion Atlantique. Elles pensent que les établissements ne peuvent probablement pas tous se tourner vers la petite ferme locale.

Les tomates ou la laitue dures à remplacer

La représentante de l’industrie craint que certains produits ne puissent pas être remplacés. Au Canada, connected fait pousser des tomates, mais pas assez determination fournir une industrie qui en demande quand même beaucoup. Elle pense aussi que la laitue va disparaître de la garniture de certaines assiettes.

Janick Cormier en entrevue par visioconférence.

Janick Cormier, vice-présidente determination le Canada Atlantique chez Restaurants Canada rappelle l'importance des fournisseurs qui achètent en grandes quantités dans la chaîne d'approvisionnement.

Photo : Radio-Canada

Pascal Vernhes se dit en mesure de remplacer ses produits américains sans difficulté, mais il s'inquiète que la guerre tarifaire fasse augmenter les prix au pays de manière générale et influe sur le comportement des clients.

On risque de repartir dans une période d'inflation, ce qui n'est pas facile. Les gens vont commencer à dépenser moins en attendant de voir ce qui va se passer, remarque-t-il.

Juste le fait de douter de l'avenir, ça, ça complique les affaires des restaurants.

Une inquiétude partagée par Janick Cormier : Les études démontrent très clairement que les premières choses qui sont coupées sur un fund familial, lorsqu'on est anxieux, ce sont les sorties au restaurant.

Plus que sur le prix des aliments, Pascal Vernhes s'interroge sur celui du matériel. Les airs conditionnés, les frigos, les fours... Beaucoup d'équipement provient des États-Unis ou y est assemblé, ajoute-t-il.

Les importateurs d'alcool rapidement touchés

Parmi les positive impactés à tribunal terme, connected retrouve en revanche les importateurs d’alcool.

Les tarifs ont un interaction profond sur nos affaires, déplore Harris Davidson, le directeur général du distributeur d'alcool ontarien Rogers & Company. Les produits américains représentent normalement 50 % de ses ventes, une root de revenus difficile à remplacer, selon lui.

Craig de Bois, propriétaire de Noble Estate, un des positive grands fournisseurs de restaurants en Ontario, dit aussi s’attendre à perdre quelques ventes, mais connected soutient complètement la réponse de la LCBO et de la SAQ, dit-il. Ces deux agences provinciales de vente d’alcool ont retiré les produits américains de leurs étagères.

Bouteilles de vin des États-Unis sur les tablettes à la LCBO.

Le vin de Californie pourrait être remplacé par des vins semblables d'autres pays.

Photo : Radio-Canada / Jérémie Bergeron

Il raconte avoir reçu des appels des producteurs américains qui determination la plupart n’ont pas voté determination Donald Trump et sont désolés. Il pense que les vins rouges d’Australie, du Chili ou de l’Argentine devraient profiter de l’éviction des vins de Californie. Avec lad équipe, il a remplacé un voyage d’affaires aux États-Unis determination aller en Italie à la place.

C’est un petit sacrifice determination faire la bonne chose, résume-t-il. Les vins américains représentent 5 à 10 % du chiffre d’affaires de sa société.

Restaurants Canada tient un discours positive alarmiste. Les sorties au edifice étaient déjà à la baisse, explique Janick Cormier. On s'attend à plusieurs fermetures de restaurants et des pertes d'emploi.

Selon les données du gouvernement fédéral, positive de 400 000 personnes travaillent dans l'industrie de la restauration en Ontario, soit environ 5 % de la main-d'œuvre provinciale.

Avec les informations de Sarah Tomlinson

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