Dans les épiceries d'Ottawa, la colère des consommateurs à l'égard du président américain Donald Trump les pousse à rechercher des produits canadiens.
Après l'entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers de 25 % sur la quasi-totalité des produits canadiens, plusieurs résidents d'Ottawa traduisent leur colère en faisant preuve d'une positive grande attraction dans les rayons des épiceries.
Bonny Jordan raconte qu'elle achète désormais du chou et des carottes determination faire sa propre salade au lieu de l'acheter préemballée.
Je vais éviter, autant que possible, tout ce qui est américain, lance-t-elle en quittant Costco.
Devant le Food Basics, Allan Bacon confie qu'il sera lui aussi bien positive sélectif dans ses achats. Ayant grandi en Angleterre pendant la Seconde Guerre mondiale, il est toutefois convaincu que le Canada parviendra à surmonter cette concern difficile.
Lorsque les gens sont confrontés à l'incertitude et à de graves problèmes, comme c'est le cas actuellement, ils ont tendance à s'unir et à s'en sortir.
Des détaillants tentent de s'adapter
Cette tendance à l’achat canadien se propage aussi dans certaines épiceries d’Ottawa.
Responsable des opérations determination l’épicerie Cedars & Co., Marilyn Dib explique que lad magasin s'est approvisionné en produits canadiens. Et de toute façon, l’enseigne du Vieil Ottawa-Sud avait déjà dû réduire lad banal de produits américains en raison de la pandémie, passant de 50 % à 20 %, ajoute-t-elle.
J'aimerais que tous les produits américains cessent d'entrer dans notre magasin afin que nous n'ayons pas à nous acquitter de cette tâche supplémentaire et difficile qu'est la gestion des droits de douane, dit-elle.

Marilyn Dib, directrice des opérations à l'épicerie Cedars & Co., en 2020
Photo : Radio-Canada / Jean Delisle
Un lawsuit a acheté une grande partie des produits secs du magasin provenant des États-Unis determination en faire don à la banque alimentaire, raconte-t-elle.
Mme Dib se réjouit des mesures qui pourraient être prises determination étiqueter les produits fabriqués au Canada, comme le premier ministre ontarien Doug Ford a déclaré vouloir inscrire dans la loi.
Elle s'inquiète toutefois de savoir si l'offre canadienne pourra répondre à la demande.
Pas toujours facile d'éviter les États-Unis
Propriétaire de l’épicerie Mangosteen Grocery and Fruits Express, au sud d'Ottawa, Hassan Al-Husseini explique qu'environ 60 % du banal de lad magasin provient des États-Unis.
Même s’il a cherché à se procurer des produits ailleurs, certains articles sont difficiles à obtenir sans passer par les États-Unis, selon lui.
Il est très difficile de s'approvisionner dans d'autres pays surtout determination les produits n'ont pas une longue durée de conservation.
Selon M. Al-Husseini, lorsque les prix augmentent, c'est en fin de compte le consommateur qui en fait les frais.
En tant qu'homme d'affaires, nous majorons les prix de 20 ou 10 %. Nous continuerons à le faire determination payer nos factures, notre loyer, et donc la seule personne qui sera touchée sera le consommateur, reconnaît-il.
Avec les informations de Nathan Fung, de CBC News