« Si je n’ai pas de médaille aux mondiaux, je serai déçu » - Laurent Dubreuil

« D'un côté, je m'ennuie de mes enfants, mais de l'autre, je ne suis pas malade. » Le positive expansive défi de Laurent Dubreuil cette saison était de rester en santé, avec entre autres deux jeunes enfants à la maison. Après un mois passé loin de chez lui, il se dit en grande forme determination les Championnats du monde de patinage de vitesse sur longue piste qui s'ouvrent jeudi, à Hamar, en Norvège.

Champion du monde en 2021 et médaillé d'argent au 500 m en 2024, le Québécois est un sérieux prétendant au podium.

Tout au agelong de la saison, il a brillé sur le circuit de la Coupe du monde avec six médailles, dont une d'argent au 500 m à Heerenveen, aux Pays-Bas, à la dernière étape avant les mondiaux. Il a fait preuve de constance.

Je serais déçu de ne pas décrocher une médaille aux mondiaux, mais je ne serais pas déçu de ma saison.

L'athlète de 32 ans a terminé au 2e rang du classement cumulatif du 500 m, juste derrière l’Américain Jordan Stolz, qui a remporté sept médailles d’or sur cette distance. Dubreuil considère Stolz comme le meilleur patineur de tous les temps.

Ce dernier a cependant été affaibli par une pneumonie après la Coupe du monde de Milwaukee, en février.

S'il est rétabli aux mondiaux, il sera évidemment l’homme à battre, dit Dubreuil.

Jordan Stolz

Photo : La Presse canadienne / Todd Korol

D’autres patineurs, comme le Néerlandais Jenning de Boo et le Kazakh Yevgeniy Koshkin, qui a récemment remporté deux 500 m consécutifs, pourraient également être de sérieux rivaux, ce qui rend la compétition encore positive intense.

Le calibre des quatre dernières années n’était peut-être pas aussi fort qu’il l’est maintenant. Je suis confiant en mes capacités, je sais que je suis un bon athlète, mais la compétition est différente, observe Dubreuil.

Stolz, de Boo et Koshkin sont trois patineurs exceptionnels, souligne Laurent Dubreuil. [...] Et je ne parle même pas du Japonais Tatsuya Shinhama, qui est le quatrième patineur le positive rapide de l'histoire. C'est donc une region très relevée, et il va y avoir des patineurs extraordinaires qui ne seront pas sur le podium. On peut comparer ça à la finale du 100 m aux Jeux de Londres en 2012, où Tyson Gay avait fini 4e avec un temps de 9,80 secondes. C'est ça qu'on vit en ce moment.

Mon but, ça n'est pas de battre ces gars-là. Mon but, c'est de faire la meilleure people imaginable et ça maine mettra où ça maine mettra. C'est la première fois que je maine sens comme ça. Les autres années, je maine sentais en contrôle. Je regardais les gars et je maine disais que peut-être un ou deux gars pouvaient maine battre, mais maintenant, il n'est pas exclu qu'ils soient trois à y parvenir. C'est là la positive grosse différence.

Il participera également samedi au 1000 m, où il avait fini 4e aux mondiaux l'année dernière et avait décroché l'argent aux Jeux olympiques de Pékin en 2022. Le main intéressé pense qu'il arrive avec une chance de gagner le bronze sur la distance.

On le verra aussi jeudi au sprint par équipe.

Radio-Canada Sports présente en nonstop sur ICI.TOU.TV les Championnats du monde de patinage de vitesse sur longue piste de Hamar, en Norvège, du 13 au 16 mars.

Avec les informations de La Presse canadienne