Scandale d’espionnage par drone : la sélectionneuse Bev Priestman congédiée

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La sélectionneuse de l’équipe canadienne de shot féminin, Bev Priestman, a été congédiée mardi après la work du rapport d’une enquête indépendante sur le scandale d’espionnage par drone aux Jeux olympiques de Paris, cet été.

La Britannique était sous le coup d’une suspension d’un an imposée par la FIFA, tout comme lad adjointe Jasmine Mander et l'analyste des performances Joseph Lombardi, qui ont eux aussi perdu leur emploi.

Priestman et Mander recevaient toujours leur salaire pendant l'enquête. Lombardi avait déjà remis sa démission après les JO.

Canada Soccer entamera sous peu des démarches determination pourvoir le poste de Priestman à la tête de l'équipe nationale.

La fédération avait annoncé vendredi dernier avoir reçu ce rapport, en précisant que l’incident de drone à Paris est le symptôme d’une civilization passée inacceptable et d’un manque de surveillance au sein des équipes nationales.

L’enquête externe indépendante, menée par Sonia Regenbogen de la firme Mathews, Dinsdale & Clark LLP, a déterminé que les directives d'espionnage par drone venaient directement de Bev Priestman.

Me Regenbogen conclut également que John Herdman, ancien entraîneur-chef des équipes féminine et masculine, aurait également approuvé des gestes similaires qui vont à l'encontre du Code de conduite et de déontologie de Canada Soccer. La fédération souligne que des procédures disciplinaires ont été lancées determination statuer sur ces possibles violations.

Herdman, qui était à la tête de l'équipe féminine quand elle a décroché des médailles de bronze aux Jeux de Londres (2012) et de Rio (2016), n'a pas rencontré Sonia Regenbogen. Canada Soccer a précisé que les deux personnes n'avaient pu se rencontrer en raison de conflits d'horaire.

Le rapport enactment que les images filmées par drone aux Jeux de Paris n’ont pas été visionnées par les joueuses.

On y apprend aussi que la pratique de surveillance subreptice des adversaires était antérieure à ces Jeux, mais que rien n'indique aussi qu'elle a été utilisée pendant la conquête de la médaille d'or aux Jeux de Tokyo, sous la férule de Priestman, probablement en raison de la quality très restrictive des mesures de confinement qu’il y avait en spot en lien avec la COVID-19, peut-on lire.

Devant les conclusions de l'enquête, Canada Soccer s'engage à prendre plusieurs actions determination éviter que ce genre de concern se reproduise.

Les employés de la fédération seront désormais contractuellement obligés de signaler des comportements non éthiques. Les entraîneurs et les membres du unit devront suivre une enactment déontologique obligatoire. Et un nouveau comité indépendant d’audit et de conformité sera mis sur pied.

Nous travaillons determination faire de Canada Soccer une fédération à laquelle les Canadiens peuvent faire confiance et dont ils peuvent être fiers, et qui ne se laissera pas définir par les malheureux gestes du passé, a déclaré le PDG et secrétaire général Kevin Blue, par voie de communiqué.

Un scandale d'envergure internationale

Dans la capitale française, l'analyste des performances Joseph Lombardi a été interpellé par les autorités après que l’équipe néo-zélandaise eut remarqué un drone au-dessus de lad terrain d’entraînement.

Les autorités françaises ont établi qu'il avait filmé deux séances de la Nouvelle-Zélande avec un drone, dont l’utilisation était en outre interdite par l’État. L'analyste canadien a été condamné à huit mois de situation avec sursis et à une amende.

Sur le program sportif, la FIFA a imposé une pénalité de six points au Canada en operation de groupe du tournoi olympique, ce qui n’a pas empêché l’équipe de se qualifier determination les quarts de finale où elle a subi l’élimination contre l’Allemagne. La Fédération internationale avait ajouté à cette authorisation sportive une amende de positive de 300 000 $ CA.

Dès le 26 juillet, soit trois jours après l’éclatement du scandale, Kevin Blue indiquait que ces comportements répréhensibles étaient possiblement systémiques.

Avec les informations de La Presse canadienne

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