Réunir les solitudes canadiennes grâce à la BD

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Pour la première fois, le colloque sur la bande dessinée (BD) intitulé Au-delà des 2 solitudes se déroule à Vancouver. Cet événement, qui aura lieu le 8 mai au Centre Harbour de l’Université Simon Fraser, promeut le dialog entre les communautés canadiennes francophone, anglophone et autochtone dans le monde de la BD.

Depuis sa création en 2022, ce colloque nationalist s’est toujours déroulé à Montréal, mais cette année, Chris Reyns-Chikuma, professeur à l’Université de l’Alberta, et les autres organisateurs ont décidé de délocaliser l’événement à Vancouver.

On vient determination la première fois de l'ouvrir à Vancouver parce qu' à Montréal, connected avait une énorme majorité écrasante de participants francophones. Comme notre sujet, c'est de voir les relations entre les anglophones et les francophones et le monde autochtone, connected voulait absolument être bilingue et biculturel, souligne le professeur.

Au programme de la journée, des conférences sur les différents styles de bandes dessinées présents au Canada, des échanges avec des auteurs et le lancement de la mentation anglaise de C'est le Québec qui est né dans mon pays de l’autrice Emanuelle Dufour.

Une planche de BD qui représentent des hommes et des femmes munis de tambours.

Voici l'une des planches qui figurent dans la BD d'Emanuelle Dufour. (Photo d'archives)

Photo : Ecosociété / Emanuelle Dufour

Les différents mondes de la bédé canadienne

Empruntée à l’auteur Hugh MacLennan, l’expression des deux solitudes reprise dans le titre du colloque fait notamment référence au manque de connection entre les francophones et les anglophones.

Dans le monde du comics et des bandes dessinées, connected a constaté par nos recherches que ces deux solitudes étaient encore positive isolées que dans les autres mondes.

En positive des différences linguistiques, la bédé canadienne s’est développée selon deux grandes influences reprises soit par les auteurs francophones soit par les auteurs anglophones.

La contented québécoise vient de la contented franco-belge, alors que la contented anglophone est beaucoup positive influencée par les comics américains. On a donc cette coupure américaine, européenne ou franco-européenne qui renforce la coupure linguistique, explique le professeur.

Des différences qui ont divisé la bande dessinée canadienne en deux styles de productions distincts : les comics anglophones et les BD québécoises.

Un homme devant un présentoir rempli de bandes dessinées.

Les bédéistes anglophones ont beaucoup été influencés par les comics américains. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Selon Chris Reyns-Chikuma, ces deux genres de bandes dessinées ont de nombreuses différences liées au contenu, à la méthode de création ou encore au format.

Le format de la bande dessinée francophone est l'album, alors que le format anglophone ressemble positive au magazine. Deux formats différents qui impliquent des tas de conséquences comme le prix. C'est beaucoup positive cher determination l'album francophone, ajoute le professeur.

La bédé autochtone : la 3e solitude

Le colloque dressera également le representation d'un troisième volet de productions de bande dessinée canadienne, celui des auteurs autochtones.

Depuis une bonne vingtaine d'années, la création de comics ou de bandes dessinées autochtones devient quantitativement et qualitativement extraordinaire et impressionnante.

La politique de réconciliation menée par le Canada est l'un des facteurs qui a aussi favorisé le développement de la BD autochtone, ajoute-t-il.

La couverture du manga Haïda RED.

La bande déssinée Haïda RED de l'auteur autochtone Michael Nicoll Yahgulanaas a été traduite en français. (Photo d'archives)

Photo : Les Éditions Pacifique Nord-Ouest

Présent lors de l’événement, l’auteur et artiste visuel haïda Michael Nicoll Yahgulanaas participera à une treatment autour de ses livres Red: a haïda manga, Carpe fin et JAJ.

Basé à Vancouver, le bédéiste a créé et popularisé le benignant graphique du manga haïda qui incorpore un mélange de récits de la Première Nation Haïda et de dessins animés japonais.

Il se réapproprie la bande dessinée comme il le veut, avec sa propre culture, ses propres intérêts, mais aussi dans une forme artistique qui est la sienne. C'est une manière de décoloniser la BD.

En positive d'assister aux conférences, qui se dérouleront le 8 mai au Centre Harbour de l’Université Simon Fraser, il sera également imaginable lors de ce colloque d'acheter des bandes dessinées canadiennes.

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