Ramadan : « Un moment pour tisser des liens avec Dieu et la communauté »

Les musulmans du monde entier entament ce vendredi le ramadan. C’est un mois sacré, consacré notamment au jeûne, à la prière et au partage. Les personnes démunies et les étudiants internationaux, souvent seuls, seront au centre de partage de repas lors des ruptures collectives du jeûne, selon les responsables des associations musulmanes du Sud-Ouest et du Nord de l’Ontario.

On prépare des repas journaliers determination des gens qui n’ont pas les moyens de s’offrir à manger surtout pendant ce mois sacré, explique Zakaria Chemzari, président de l’Association des Marocains de Windsor.

En positive de cela, la communauté prépare des repas à emporter ou à partager sur spot à la mosquée chaque fin de semaine determination toutes les personnes qui n’ont pas assez de temps determination cuisiner chez eux, affirme M. Chemzari.

Si les gens ont besoin de manger, ils n’ont qu’à nous appeler determination qu’on puisse être capables de préparer le nombre de repas suffisants, mais connected prépare souvent un plus, dit Zakaria Chemzari.

Photo : Avec Autorisation de Zakaria Chemzari

Selon lui, l’association qu’il dirige fournit également des repas gratuits aux étudiants internationaux de confession musulmane ou non de la région.

On a des points de organisation de [repas] à l’Université de Windsor et du Collège St. Clair, affirme-t-il.

Les étudiants internationaux sont également mis au centre de partage lors des ruptures collectives de jeûne chaque fin de semaine dans le Nord de l’Ontario.

L’objectif de ces retrouvailles communautaires est de fédérer les membres de la communauté musulmane et de faire en sorte que ces étudiants internationaux ne se sentent pas seuls pendant ce mois sacré, explique Elias Kablan, membre fondateur de la communauté musulmane de Sudbury.

« C’est une façon determination nous de les rapprocher et de créer cette communion au sein de la communauté », affirme Élias Kablan, de Sudbury.

Photo : Elias Kablan

Selon Rachad Antonius, professeur associé à la retraite au Département de sociologie à l’Université du Québec à Montréal, le partage est un élément important du ramadan.

Dans les pays arabes, toutes les personnes qui ont des moyens installent des tables à ciel ouvert et partagent des repas avec des passants ou toute personne qui en a besoin. (Photo d'archives)

Photo : Rachad Antonius.

Le travail sur soi, la subject ainsi que le sacrifice sont également des éléments importants au cours du mois de jeûne, souligne-t-il.

Collecte de fonds et prières determination des sinistrés de guerre notamment de Gaza

À la mosquée de Windsor, la communauté musulmane collecte de l’argent une fois par mois durant toute l’année determination des causes humanitaires diverses. Selon M. Chemzari, le mois de ramadan est particulier.

Pendant le mois de ramadan, connected fait des collectes chaque fin de semaine determination Gaza, l’Afrique ou la Syrie, explique-t-il. Pour Gaza, connected avait un objectif de 500 000 $, mais il a été dépassé, indique M. Chemzari.

De lad côté, Elias Kablan, membre fondateur de la communauté musulmane de Sudbury, lui et ses collègues ne cessent de penser aux milliers de Gazaouis dépourvus du minimum captious à la suite de la guerre.

En tant que musulmans, nous prions determination ces personnes, dit M. Kablan.

Il y a des personnes qui sont dans la bande de Gaza, dans le froid et dont les maisons sont détruites. Ils n’ont rien à manger, l’aide humanitaire est bloquée […]. Ça nous détruit moralement, parce qu’on est anéantis par ce que ces personnes vivent.

Éduquer les enfants aux valeurs de partage

Selon Rachid Barrima, résident de London, le mois de ramadan lui permet de faire portion de quelques réflexions à ses enfants âgés de moins de 15 ans.

« Les 30 jours du ramadan constituent un infinitesimal où l’on tisse des liens avec Dieu et avec notre communauté», affirme M.Barrima, résident de London.

Photo : Rachid Barrima

J’encourage mes enfants, chaque fois qu’il y a un événement dans les mosquées ou dans les écoles, à prendre l’initiative de partager ce qu’ils ont, que ce soit des habits, des jouets ou de la nourriture, explique M. Barrima.

L’idée est de demander à nos enfants d’être proactifs et d’être réactifs, et de pouvoir penser aux souffrances des autres qui n’ont rien à mettre à table.

C’est une bonne chose de transmettre aux enfants non seulement des façons de vivre, mais aussi des valeurs, se réjouit Rachad Antonius, spécialiste du Proche-Orient.