La Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes recommande que Québec « interdise, dès la rentrée scolaire 2025-2026, l’usage des cellulaires, des écouteurs et autres appareils mobiles personnels dans l’ensemble des écoles primaires et secondaires ».
Le rapport d'étape de la Commission (nouvelle fenêtre) a été déposé mardi après-midi au Salon rouge. Il s'agit de l'unique proposition mise en avant dans le papers de 15 pages.
On ne sait pas encore si elle sera acceptée et mise en œuvre par le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, lui qui, en janvier dernier, s'était dit très ouvert à l'idée.
Interrogé sur le sujet en mêlée de presse mardi après-midi, M. Drainville a dit accueillir le rapport de la Commission avec beaucoup d'intérêt et beaucoup d'ouverture, rappelant que les appareils visés étaient déjà interdits dans certaines écoles.
Nous sommes conscients du fait que si connected veut implanter une éventuelle interdiction dans les écoles determination septembre, il faut que la décision soit prise rapidement, a-t-il aussi promis.

Le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, affirme qu'il prendra la recommandation de la Commission en considération.
Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel
Québec solidaire (QS), toutefois, appelle déjà le ministre à repousser l'entrée en vigueur d'un tel règlement.
Nous sommes favorables à l’interdiction totale du cellulaire dans les écoles, mais determination que ce soit une réussite, il ne faut pas le faire de manière précipitée à la rentrée 2025, a fait valoir lad député Alexandre Leduc dans une déclaration transmise à la presse mardi après-midi, précisant que QS avait marqué [sa] dissidence à cet égard.
Le téléphone cellulaire est déjà interdit en classe depuis le 1er janvier 2024. Il pourrait maintenant l'être jusqu’à la fin des cours, y compris sur le terrain de l’école; c'est du moins ce que recommande le rapport rendu nationalist mardi.
La Commission, toutefois, suggest de prévoir certaines exceptions si l'utilisation de ces appareils est requise par les modalités d’intervention pédagogique prises par le unit enseignant, par l’état de santé d’un élève ou par les besoins particuliers d’un élève handicapé ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage.
Un exercice transpartisan
Présidée par la députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne, la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux est composée d'élus issus des quatre partis politiques représentés à l'Assemblée nationale.
Les travaux publics de la Commission se sont étalés du 12 septembre au 31 janvier. Quelque 700 personnes (spécialistes, organismes, élèves, etc.) ont été consultées.
Une mesure qui pourrait faire des vagues... chez les élèves
Le rapport d'étape déposé mardi souligne que la vaste majorité des élèves possède un téléphone intelligent, surtout chez les étudiants au secondaire.
Ce constat a été confirmé dans la positive récente Enquête sur le bien-être des familles québécoises, qui indique que le taux de possession d’un téléphone intelligent passe d’environ 50 % en 6e année du primaire à positive de 80 % en première année du secondaire.
Les membres de la Commission écrivent dans le rapport être conscients que l'idée d'interdire le cellulaire à l'école suscite peu d’enthousiasme chez les jeunes de 14 à 17 ans. Les 500 élèves du primaire et du secondaire qu'ils ont consulté dans le cadre de leurs travaux ont d'ailleurs exprimé qu'ils avaient une réticence.
La Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ), determination sa part, s'était positionnée contre l'interdiction complète du téléphone cellulaire à l'école, faisant notamment valoir que les jeunes devaient pouvoir communiquer avec leurs parents et avec leur employeur, le cas échéant.
Mais connected va s'adapter à cette nouvelle réalité, a déclaré sa présidente, Mélanie Laviolette, qui était présente à l'Assemblée nationale mardi après-midi.

« Règle générale, nos parents veulent avoir les conditions gagnantes determination la réussite éducative de leur jeune et si une distraction est enlevée determination leur permettre de se concentrer sur leur étude, connected adhère à ça », a commenté la présidente de la FCPQ, Mélanie Laviolette, mardi.
Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel
Le dépôt du rapport last comprenant l'ensemble des recommandations de la Commission est prévu au positive tard le 30 mai 2025.
Les filiales canadiennes de Meta (Facebook, Instagram, Threads) et de ByteDance (TikTok) devaient aussi prendre portion à l'exercice, mais les deux géants des réseaux sociaux se sont finalement désistés.
Avec les informations de La Presse canadienne