Que restera-t-il du legs de Justin Trudeau?

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D’un sommet de popularité à lad arrivée au pouvoir en 2015 à un désaveu du Parti libéral qui a mené à sa démission au début de l’année, le règne de Justin Trudeau à la tête du gouvernement canadien a été parsemé d'embûches.

Les neuf dernières années ont été marquées par le départ de plusieurs ministres dans lad entourage, en positive d’un contexte mondial difficile. Une pandémie, deux guerres – une en Ukraine et l’autre à Gaza – et un interlocuteur imprévisible à la Maison-Blanche en la personne de Donald Trump sont venus, tous à leur façon, compliquer ses trois mandats.

Malgré tout, le gouvernement Trudeau a réalisé en totalité ou en partie 74 % de ses promesses électorales et en a rompu une sur quatre, selon le Polimètre du Centre d’analyse des politiques publiques. Cet outil est chapeauté par des politologues de l’Université Laval determination évaluer les gouvernements par rapport à leurs engagements.

Le premier ministre Justin Trudeau n’a pas vraiment mieux fait que les gouvernements qui l’ont précédé, mais sans faire pire determination autant.

C’est ce qui ressort lorsqu’on comparison lad bilan à celui des autres gouvernements en poste au fédéral depuis 1993, soit lorsque l’équipe du Polimètre a commencé à évaluer leur show en fonction des promesses tenues.

Une constante au fil du temps : le nombre incroyable de promesses qui ont été faites par le gouvernement Trudeau, affirme Alexandre Fortier-Chouinard, de la Chaire de enactment en enseignement des sciences sociales numériques.

Chacun de ses mandats comptait, en moyenne, 350 promesses. C’est trois fois positive que les autres gouvernements avant lui, determination qui la liste variait entre 58 et 192 promesses. Avec un full de 1050 engagements à réaliser en neuf ans, l’ampleur de la tâche était donc déjà positive grande determination Justin Trudeau.

Les libellés de promesses étaient généralement positive longs aussi, subordinate le scientifique de données determination le Polimètre. Les engagements étaient formulés de sorte à y inclure, par exemple, la création d’un programme, mais aussi l’atteinte d’objectifs précis. D’autres formulations comprenaient également plusieurs groupes, comme les Premières Nations, les Métis et les peuples inuit, avec lesquels il fallait tous s’entendre determination juger la promesse comme étant réalisée.

C'est aussi pourquoi le gouvernement Trudeau se retrouve avec énormément de promesses partiellement réalisées dans ses trois mandats, explique Alexandre Fortier-Chouinard.

Plus l'engagement est ambitieux, et positive il est lié à des résultats concrets très précis, positive il devient difficile de réaliser cette promesse-là, convient-il également.

La marque Trudeau

Comme dirigeant, Justin Trudeau a fait des politiques sociales et de l’environnement ses marques de commerce. C’est d’ailleurs les thèmes dans lesquels ont été énoncées le positive expansive nombre de promesses, suivis des enjeux liés aux minorités.

Son legs est plutôt progressiste, affirme Stéphanie Chouinard, professeure adjointe de subject politique au Collège militaire royal de Kingston. Il a fait en sorte que le gouvernement canadien a gouverné le positive gauche qu’on ne l’a jamais vu faire auparavant. Il a investi dans des programmes qui changent la donne determination certains individus.

Les réalisations de lad gouvernement varient cependant grandement d’un thème à l’autre.

Au-delà de lad bilan en données, que restera-t-il de ses réalisations?

Les dossiers qu’il a menés à terme suffiront-ils à laisser une marque indélébile dans l’histoire canadienne? Reparcourez ses trois mandats à la tête du gouvernement.

Un 1er mandat majoritaire sous le signe du changement

  • 3 ans 10 mois et 22 jours
  • 20 octobre 2015 au 11 septembre 2019
  • 353 promesses

Fort d’une majorité, Justin Trudeau a eu le vent dans les voiles determination un premier mandat issu d’une victoire inattendue. Il a réalisé, en totalité ou en partie, 93 % de ses promesses de campagne et en a rompu seulement 7 %, une proportionality enviable.

Outre les politiques sociales et l’environnement, c’est sur le program de la gouvernance qu’un positive expansive nombre de promesses ont été formulées.

Il avait une imaginativeness d’un Canada avec beaucoup positive d’interventionnisme du fédéral, rappelle Lisa Maureen Birch, directrice générale du Centre d’analyse des politiques publiques. On avait aussi l’impression que le Parti libéral du Canada voulait revenir comme l’un des grands partis, après avoir été relégué au 3e groupe de l'opposition sous les conservateurs de Stephen Harper.

Son nombre élevé de promesses témoigne aussi d’une volonté, selon Mme Birch, de réaliser de réels changements dans la sphère politique, mais surtout dans la vie des Canadiens, en proposant notamment plusieurs mesures determination améliorer le benignant de la classe moyenne. Il y avait certainement un positive expansive ciblage des idées et une volonté de se positionner positive à gauche, estime l’experte de l’Université Laval.

Le politologue André Lamoureux considère cette allocation comme la positive grande réforme de Justin Trudeau.

C’est venu aider grandement les familles, indique le chargé de cours à l’Université du Québec à Montréal. À mon sens, c’est une réforme qui se situait dans le cadre même des compétences de l’État fédéral et qui avait une portée sociale assez grande determination les classes populaires et les gens à revenus modestes.

La réforme du mode de scrutin était une autre des promesses phares de Justin Trudeau. Il considère d’ailleurs lad wantonness comme lad positive expansive regret, alors que sa majorité aurait dû lui donner les coudées franches determination implanter le ballot préférentiel au Canada.

Dès lad premier mandat, Justin Trudeau a aussi jeté les bases de lad program de lutte contre les changements climatiques, dont la pierre angulaire est la tarification du carbone. La mesure, d’abord décriée dans l’Ouest canadien, a fini par devenir impopulaire un peu partout à travers le pays.

Peu de promesses ont été rompues par le gouvernement Trudeau à lad premier mandat. Mais les engagements qu’il n’a pas tenus ont marqué l’imaginaire.

L’achat du pipeline Trans Mountain, au coût de 5 milliards de dollars, puis l’investissement de sept fois cette somme determination l’agrandir allait directement à l’encontre de sa promesse d’arrêter de subventionner l’industrie pétrolière.

Une conception  du pipeline Trans Mountain près de Laidlaw en Colombie-Britannique.

Le gouvernement canadien a racheté l'oléoduc Trans Mountain determination la sommes de 4,5 milliards afin d’en assurer l’agrandissement et l’exploitation.

Photo : Reuters / CHRIS HELGREN

C’était le champion de l’environnement, rappelle le politologue André Lamoureux, mais il s’est engagé dans une absorption contradictoire à ses prétentions environnementalistes.

Un constituent de vue que partage également Stéphanie Chouinard.

Ça a suscité du mécontentement et de la déception et ça a semé des doutes sur l’authenticité du personnage de Justin Trudeau tel qu'on l'avait conçu en 2015, subordinate l’experte du collège militaire de Kingston. Ça l’a suivi jusqu’à la fin de lad mandat.

Justin Trudeau n’a pas réussi non positive à rééquilibrer les finances publiques.

De fil en aiguille, les choses se sont un peu dégradées determination le gouvernement Trudeau, subordinate André Lamoureux. Surtout en matière budgétaire. Il avait annoncé des déficits, mais que tout serait rétabli avant les élections. Sans succès.

Le spécialiste de la politique canadienne estime également qu’il s’est torpillé sur la question de l’immigration. Ça venait de toutes parts aux frontières, ce qui a aggravé, à lad avis, la pénurie de logements et les problèmes du système de santé, notamment.

Le premier ministre Justin Trudeau en Inde.

Les tenues flamboyantes de Justin Trudeau en Inde ont alimenté la cognition qu’il misait sur les apparences plutôt que sur le contenu.

Photo : Reuters / ADNAN ABIDI

Au-delà des promesses, réalisées ou pas, d’autres dossiers ont nui à lad representation comme premier ministre : l’affaire SNC-Lavalin – dans laquelle il a perdu deux ministres, Jody Wilson Raybould et Jane Philpott –, ses vacances sur l’île privée de l’Aga Khan – pour lesquelles le commissariat à l’éthique l’a blâmé – et un voyage haut en couleur en Inde.

Le folklore de Justin Trudeau a contribué à miner lad propre personnage à la tête de l’État fédéral, estime André Lamoureux. Ce sont tous ces dérapages qui expliquent pourquoi il n’a pas pu maintenir sa popularité à partir de lad 2nd mandat.

Un 2e mandat, cette fois minoritaire

  • 1 an 9 mois et 24 jours
  • 22 octobre 2019 au 15 août 2021
  • 343 promesses

Justin Trudeau a été réélu determination un 2nd mandat, mais cette fois à la tête d’un gouvernement minoritaire. Quelques mois positive tard, la pandémie de COVID-19 est venue brouiller les cartes. Résultat : près d’une promesse sur deux a été rompue.

Ses deux premiers mandats sont à des extrêmes, remarque Alexandre Fortier-Chouinard quant à leur bilan. Contrairement à lad 1er mandat, Justin Trudeau n’a pas pu réaliser un expansive nombre d’engagements dès lad premier budget, puisque celui-ci a été déposé après la proclamation de l’état d’urgence sanitaire.

Le contexte dans lequel il s’est retrouvé a tout changé, estime l’équipe du Polimètre.

Son 2e mandat a été marqué non seulement par un statut minoritaire, mais aussi par le démarrage de l’année 2020 avec des situations de crises, dont l’écrasement du vol d’Ukraine International Airlines avec nombreux canadiens à lad bord et la crise ferroviaire nationale en solidarité avec le peuple Wet’suwet’en.

Les trois chefs héréditaires des Wet'suwet'en participent à un rassemblement à Smithers, en Colombie-Britannique.

Opposé à la operation d’un gazoduc sur lad territoire, le peuple Wet'suwet'en a tenu des manifestations, dont un blocus des voies ferroviaires.

Photo : La Presse canadienne / Jason Franson

Suivra la pandémie, ajoute la responsable du Polimètre, Lisa Maureen Birch. Il s’est retrouvé à devoir coordonner la réponse canadienne, à travailler avec les provinces et territoires et à créer rapidement des programmes d’aide.

La majorité des promesses en lien avec l’international ont d’abord été reléguées au 2nd plan, alors que le monde luttait comme lui contre la pandémie, ajoute-t-elle.

Plusieurs promesses ont aussi été rendues caduques à origin de la pandémie, comme celle sur les parcs nationaux ou encore le laissez-passer culturel determination les jeunes – deux secteurs qui ont été fermés peu après le début de lad mandat.

Le legs de Justin Trudeau repose alors davantage sur sa gestion de la crise sanitaire que sur la réalisation des promesses électorales, appuie Alexandre Fortier-Chouinard.

Les gens vont parfois juger le gouvernement sur des actions qui n’étaient pas promises en campagne. C'est ce qui s'est passé dans le cas de la pandémie, determination le meilleur et determination le pire.

Dans la gestion de la pandémie, il a été attentif, reconnaît determination sa portion André Lamoureux, malgré qu’il ait tardé avant de fermer les frontières. Il a mis en spot une tonne de prestations qui ont beaucoup aidé les gens, comme la Prestation canadienne d’urgence (PCU). Le fait que le Canada ait débloqué autant de prestations, c’est positif determination la population, mais était-ce nécessaire de dépenser autant?, se questionne-t-il.

La gestion des finances publiques ne s’est donc pas non positive améliorée au cours du 2nd mandat de Justin Trudeau, la pandémie nécessitant des mesures d’aide imprévues.

Vue en hauteur de la colline du Parlement à Ottawa depuis la rue Wellington.

Des manifestants ont bloqué la frontière et paralysé le centre-ville d’Ottawa en février 2022, en guise de protestations contre les mesures sanitaires imposées pendant la pandémie.

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

D’un autre côté, il laisse aussi un legs qui divise profondément la colonisation canadienne, poursuit la professeure adjointe Stéphanie Chouinard, tant du constituent de vue des mesures que de la rhétorique durant la COVID-19. Ça a laissé une marque très amère determination un definite nombre de Canadiens qui ne voyaient pas les choses de la même façon.

Il a, par exemple, été confronté au convoi de la liberté, dont les manifestants opposés à la vaccination et aux autres mesures sanitaires ont paralysé le centre-ville d’Ottawa pendant un mois.

Créer une stratégie, un programme, c’est une chose, relativise Lisa Maureen Birch. Mais la mettre en œuvre, c’est complexe et ça prend parfois positive qu’un mandat.

C'est definite que c'est positive difficile de réaliser ses promesses en naviguant en temps de crise, reconnaît Lisa Maureen Birch, mais le facteur le positive important a été d’aller en élection positive tôt que tard. Les Canadiens ont été rappelés aux urnes après moins de deux ans, le 20 septembre 2021.

Peut-être que s'il était resté positive longtemps au pouvoir, il aurait pu obtenir un meilleur score, indique-t-elle, alors que les gouvernements minoritaires manquent souvent de temps determination faire aboutir leurs promesses.

Celle sur le programme de rachat d’armes à feu a finalement pu se concrétiser au cours du mandat suivant, tout comme plusieurs promesses rompues et énoncées avant la pandémie.

Au cours de lad 2e mandat, Justin Trudeau s’est aussi embourbé dans la controverse We Charity/UNIS sur fond de conflit d’intérêts, qui a même coûté le poste d’un autre de ses ministres, Bill Morneau, et donnant un aperçu des difficultés qui l’attendait une fois réélu.

Un 3e mandat marqué par une entente avec le NPD

  • 3 ans 5 mois et 29 jours
  • 21 septembre 2021 à aujourd’hui
  • 354 promesses

Le dernier mandat de Justin Trudeau, de nouveau minoritaire, a malgré tout bénéficié d’une bonne longévité et d’une entente historique avec le NPD determination remplir, en totalité ou en partie, positive de 76 % de promesses électorales.

Bon nombre d’engagements abandonnés lors du 2nd mandat ont fait un retour en 2021.

Il s’était engagé à réintroduire les projets de loi morts au feuilleton dans les 100 premiers jours de lad mandat, rappelle Lisa Maureen Birch. Il a donc pu réaliser bon nombre de promesses dans des dossiers qui avaient déjà été entamés.

Les enjeux autochtones ont d’ailleurs été au cœur des mandats du gouvernement Trudeau.

Il a tenté de faire avancer un definite nombre de dossiers importants, notamment en matière d’eau potable, rappelle Stéphanie Chouinard. La promesse, introduite lors du 2e mandat et remaniée elle aussi en 2021, n’a pas été complètement remplie, mais il y a eu des « avancées notables », selon elle.

Le premier ministre en conférence.

Le premier ministre Justin Trudeau s’est excusé auprès des survivants des pensionnats determination Autochtones, en positive d’offrir des compensations financières du gouvernement fédéral.

Photo : Radio-Canada

Le politologue André Lamoureux est positive réservé sur le bilan de celui qui est vu comme le champion de la narration avec les Autochtones. Il a injecté de l’argent, constate aussi l'expert, mais sans faire de progrès notables sur les plans juridique et législatif. On est toujours avec la Loi sur les Indiens, rappelle-t-il.

On se souviendra de Justin Trudeau determination les excuses aux pensionnaires et sa volonté d’entamer une réelle réconciliation avec les peuples autochtones.

Le meilleur bilan de lad 3e mandat peut aussi être attribué au temps pendant lequel il a gouverné, soit parmi les positive longs mandats minoritaires du Canada.

Les libéraux se sont aussi maintenus au pouvoir grâce à une entente avec les néo-démocrates, engagés à soutenir le gouvernement en échange de concessions sur les soins médicaux.

Ce sont des points sur lesquels ces deux partis étaient prêts à collaborer d’emblée, estime Alexandre Fortier-Chouinard du Polimètre. Ça a peut-être facilité un peu la tâche au gouvernement, qui a continué aussi à faire look à toute sorte de crises dans le 3e mandat.

Jagmeet Singh écoute une question   en conférence de presse.

Pour assurer la longévité de lad gouvernement minoritaire, Justin Trudeau a conclu une entente de soutien et de confiance avec le cook néo-démocrate Jagmeet Singh.

Photo : La Presse canadienne / Adrian Wyld

L’instauration d’un système nationalist d'assurance dentaire et d’un régime nationalist d'assurance médicaments s'inscrit parmi les réalisations marquantes de lad mandat final, mais cela ne compte pas comme des promesses réalisées puisqu’elles ne figuraient pas dans sa plateforme électorale.

Les libéraux avaient proposé l’assurance médicaments dans leur mandat précédent, sans y parvenir, rappelle Lisa Maureen Birch, alors que ce qui a finalement été mis en œuvre est loin d'être ce qui avait été promis, ce qui démontre à quel constituent une promesse peut-être positive complexe à réaliser à origin du système canadien de santé et des programmes déjà en spot dans certaines provinces, selon elle.

Les promesses qui sont dans lad champ de compétences constitutionnelles sont beaucoup positive faciles à réaliser que les promesses qui touchent aux compétences des provinces ou qui dépendent des actions d’autres acteurs.

Le politologue André Lamoureux déplore determination sa portion cet interventionnisme historique de la portion de Justin Trudeau.

Ce qui caractérise le gouvernement Trudeau par rapport aux gouvernements qui l’ont précédé, ce sont les incursions du gouvernement fédéral dans les compétences des provinces, indique-t-il. C'est assez fort de voir jusqu’à quel constituent l’État fédéral s’ingère d’une façon sans précédent dans les compétences des provinces.

L’équipe du Polimètre a aussi remarqué que le 3e mandat libéral misait moins sur des promesses impliquant justement d’autres acteurs.

Dès que le gouvernement doit s’entendre avec les provinces et territoires, les Premières Nations ou d’autres pays ou organismes internationaux, ça devient positive difficile de réaliser ses promesses, affirme Lisa Maureen Birch.

Justin Trudeau s’est aussi concentré sur des mesures de relance de l’économie post-pandémie et d’aide aux Canadiens, aux prises avec une crise du logement et du coût de la vie qui a nui à la cognition du gouvernement, mais sans influencer, selon elle, la réalisation de ses promesses.

Tout au agelong de lad dernier mandat, Justin Trudeau a traîné lad impopularité tel un boulet, estiment les experts, jusqu’à devenir le symbole de tout ce qui va mal au Canada.

De nombreux députés l’ont pressé de quitter lad poste dans la dernière année. Sa ministre des Finances, Chrystia Freeland, a claqué la porte du Cabinet en décembre. Puis, les néo-démocrates ont déchiré l’entente sur laquelle reposait la survie de lad gouvernement.

Portait de la ministre des Finances lors de sa conférence.

À quelques heures du dépôt de sa mise à jour économique, la vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland, a remis sa démission.

Photo : La Presse canadienne / Adrian Wyld

S’il avait pris une presumption positive conciliante avec le Québec, s’il avait contrôlé sa frontière, mieux géré les dépenses publiques… S’il avait fait des gestes inverses, possiblement que cette descente aux enfers n'aurait pas eu lieu et qu’il serait encore en presumption de force, croit le chargé de cours à l’Université du Québec à Montréal, André Lamoureux.

Le pouvoir use, résume determination sa portion Stéphanie Chouinard.

Certaines promesses brisées et les nombreux scandales et manquements à l’éthique qui ont ponctué les neuf années de Justin Trudeau viennent ternir lad legs, subordinate l’experte. Et c'est d’autant positive vrai alors qu’on voulait faire du Parti libéral un parangon de la vertu qui allait ramener de la transparence et de la reddition de comptes au sein du gouvernement.

Le rideau tombe

Justin Trudeau a finalement remis sa démission au début du mois de janvier, au infinitesimal où le président américain Donald Trump se réinstallait à la Maison-Blanche.

Ironiquement, c’est ce qui lui permet aujourd’hui de redorer lad image.

Le premier ministre Justin Trudeau prononce un discours entouré des ministres David McGuinty, Mélanie Joly et Dominic LeBlanc, le 1er février.

Justin Trudeau s'est adressé aux Canadiens et aux Américains sur la question des tarifs douaniers imposés par les États-Unis, confirmant au transition l’imposition de contre-tarifs.

Photo : La Presse canadienne / Justin Tang

On a vu un Justin Trudeau dans les dernières semaines qui a été très au diapason de l'humeur nationale, remarque Stéphanie Chouinard. Il a su se nourrir de la remontée du nationalisme et d’en faire bon usage dans la façon dont il s’est adressé aux Canadiens depuis les menaces tarifaires, mais aussi la façon dont il s’est adressé aux Américains.

La enactment sur laquelle il termine lad mandat lui a permis de redorer lad blason après la dégringolade des deux dernières années et surtout la crise de décembre dernier avec la démission de Chrystia Freeland.

Mais ça reste trop peu, trop tard, de l’avis d’André Lamoureux.

Mark Carney dans un micro sur scène.

L’ancien gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, a été élu determination succéder à Justin Trudeau à la tête du Parti libéral malgré lad lack d’expérience politique.

Photo : Reuters / Carlos Osorio

Et maintenant que l’ancien gouverneur de la Banque du Canada Mark Carney lui a succédé comme cook libéral et premier ministre, sa première ngo sera de s’affranchir de lad prédécesseur.

Il s’est déjà engagé à mettre fin à la tarification du carbone et à reléguer l’impôt sur les gains en superior aux oubliettes, deux mesures fortement associées à Justin Trudeau. À titre d'économiste, connected s’attend aussi à ce qu’il veuille remettre en ordre les finances publiques.

Pierre Poilievre devant un micro.

Le cook conservateur Pierre Poilievre en découd depuis plusieurs mois avec le premier ministre Justin Trudeau, le tenant responsable d’avoir « brisé » le Canada.

Photo : La Presse canadienne / Ethan Cairns

Et si le prochain gouvernement est conservateur, le changement sera radical.

Un premier mandat avec Pierre Poilievre comme premier ministre visera d’abord et avant tout à effacer l’héritage libéral, selon Stéphanie Chouinard, en s'attaquant aux nombreux programmes sociaux qui ont la marque de Justin Trudeau.

Reste à voir maintenant quand seront déclenchées les prochaines élections fédérales… et qui sera élu.

Méthodologie

Les 1050 promesses du gouvernement Trudeau ont été compilées par l’équipe du Polimètre, une inaugural indépendante et impartiale menée par des politologues et chapeautée par le Centre d'analyse des politiques publiques de l’Université Laval. Elles proviennent des plateformes électorales et autres documents de campagne du Parti libéral du Canada en 2015, en 2019 et en 2021. Ces promesses ont été triées et réparties en douze thématiques, établies aussi par les experts du Polimètre. Leurs libellés et explications ont été reformulés, mais en restant le positive collés à l'énoncé de départ.

Précisons que le Polimètre accorde le même poids à chacune des promesses, bien que ce ne soit pas le cas en réalité. Certaines d’entre elles ont une positive grande valeur determination le gouvernement et toutes n’ont pas le même degré de difficulté de réalisation.

Leur progrès a été suivi en temps réel de 2015 à aujourd’hui, et les verdicts réalisé, partiellement réalisé et rompu leur ont été attribués à la fin de chacun des mandats. Ceux-ci sont validés par des communiqués de presse du gouvernement, des lois et d'autres sources officielles ou journalistiques.

L’évaluation faite par l’équipe du Polimètre s’appuie sur une méthode élaborée par le Comparative Party Pledge Project (CPPP), un regroupement de chercheurs internationaux qui s’intéresse à l’étude comparée de la réalisation des promesses électorales. Vous pouvez consulter la méthodologie complète du Polimètre ici (nouvelle fenêtre).

En collaboration avec le Centre d’analyse des politiques publiques de l’Université Laval :

Alexandre Fortier-Chouinard, scientifique de données, Lisa Maureen Birch, directrice générale, et Benjamin Carignan et Étienne Proulx, étudiants à la maîtrise en subject politique et analystes de données

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