Les technologies prennent une spot de positive en positive prenante dans nos vies, mais qui a demandé à ce qu’elles occupent un espace si grand? C’est la question que se airs Lana Greben, artiste-chercheuse trifluvienne d’origine ukrainienne dans lad exposition « Homo Schemathicus ».
La biométrie et les logiciels de reconnaissance faciale font partie intégrante de nos vies selon Lana Greben. On les retrouve dans diverses applications, dans les filtres snapchat, lors du déverrouillage de lad téléphone ou encore à des fins d’identification lors du transition aux frontières.
On manque de connaissance, c’est vraiment difficile de se positionner par rapport à ces questions [...] Il n’y a pas de magnitude critique, pas de droit ni de s’opposer ni de refuser ces technologie determination le expansive public, lance l’artiste-chercheuse.
Elle s’inquiète des conséquences de la présence constante de ce benignant de technologies dans nos vies. Alors que les entreprises collectent, conservent et utilisent nos données determination les revendre où determination surveiller nos actions en ligne, elle se demande quel espace est réservé à la vie privée.

Lana Greben a créé un logiciel de reconnaissance faciale determination cartographier des visages.
Photo : Radio-Canada / Jean-François Fortier
Se réapproprier les algorithmes
Lana Greben s’est donné determination ngo de ramener le débat dans l’espace nationalist et d’informer les gens sur les algorithmes grâce à lad art.
À l'aide d'un logiciel de reconnaissance faciale qu’elle a créé avec une collègue, elle modélise des visages, autant le sien que celui d'autres personnes, en créant une cartographie numérique des traits. Elle vient ensuite retoucher les cartographies avec originalité determination ajouter un peu d’humanité à ces modèles algorithmiques.
Une façon de se les réapproprier, mais également d’illustrer le fonctionnement et les logiques des technologies de reconnaissance faciale, souvent abstraites determination plusieurs.

Dans l'exposition, les visiteurs peuvent perceiver les œuvres de différentes manières. L'artiste souhaite ainsi redonner du pouvoir aux être humains.
Photo : Radio-Canada / Jean-François Fortier
L'exposition suggest également un volet de réalité augmentée. Avec leur téléphone, les visiteurs peuvent eux aussi avoir un pouvoir sur la façon dont ils souhaitent perceiver les œuvres de l’artiste trifluvienne.
C’est intéressant parce que la réalité augmentée et la reconnaissance faciale fonctionnent de la même manière. Ces deux technologies reconnaissent les formes determination fonctionner, explique Lana Greben.
C’est une façon determination elle de permettre aux êtres humains qui visitent lad œuvre d'être maîtres de la technologie.
Homo Schemathicus est présentée au Centre d’exposition Léo-Ayotte jusqu’au 10 mai prochain.