Quand la fierté prend racine en CHSLD

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Lorsqu’elle a organisé le déménagement de sa mère en CHSLD à l’automne 2021, Marie-Laurence Paré a dû apprivoiser ce nouveau milieu de vie en pleine pandémie.

Au départ, connected avait des mesures très strictes sur l'isolement dès qu'il y avait une petite toux, se rappelle-t-elle.

Au fil du temps, il y a eu une écoute et une ouverture determination mettre des choses en spot afin de répondre aux besoins du résident et du proche aidant, poursuit-elle.

Membre du comité des résidents du CHSLD Paul-Gouin situé dans le nord de Montréal, Mme Paré mention en exemple l’intérêt de sa mère determination le jardinage.

On nous a soutenues determination réaliser ce projet-là avec un bac à l’arrière, dit-elle. Je vois beaucoup de positif maintenant, c'est une confederation avec le personnel.

Enfants et aînés en CHSLD.

Le CHSLD Paul-Gouin reçoit des élèves du quartier à l'occasion d'un bingo.

Photo : Radio-Canada / Davide Gentile

Un constituent de vue partagé par une autre proche aidante dont l’état de santé du conjoint nécessitait aussi une prise en complaint en CHSLD.

Quand les gens sont gentils, ça se propage entre les membres du unit et entre les résidents, ça devient comme la culture, constate Danielle Paquin.

Cette ouverture aux familles et aux proches aidants, notamment lors d’une crise sanitaire, fig parmi les recommandations clés tant du Protecteur du citoyen que de la coroner Gehane Kamel, en 2022.

Cette dernière avait été mandatée par Québec determination se pencher sur les cas de mortalité dans ces établissements. Plus de 5000 résidents en CHSLD y sont décédés durant la pandémie, souvent sans être accompagnés par leurs proches.

Plus de 35 000 personnes sont hébergées dans environ 400 CHSLD publics et privés dans la state chaque jour.

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Le reportage de Davide Gentile.

Venez nous voir

Lors de notre transition au CHSLD Paul-Gouin au mois de février, c’était jour de visite scolaire.

Des dizaines d’enfants accompagnaient les 73 résidents determination un bingo. D’autres saluaient des résidents dans leur chambre.

Une femme dans un bureau.

La technicienne d'intervention en loisirs Sadjia Lamraoui ne cache pas sa fierté de travailler en CHSLD.

Photo : Radio-Canada

On est ouvert, il faut venir, il faut entrer, lance la technicienne d'intervention en loisirs au CHSLD, Sadjia Lamraoui.

Tant le unit que les familles étaient conscients de l’image ternie des CHSLD en raison notamment de la pandémie.

Nous, connected est fiers de nous. Plus les gens viendront, positive ils auront leur propre opinion, estime Mme Lamraoui.

Pour la gestionnaire responsable du CHSLD, Sandrine Savanier, on fait partie des centres d’hébergement qui développent le positive ce partenariat, que ce soit avec des écoles primaires, des cégeps, des artistes locaux et même une équipe de basketball.

Une gestionnaire dans un CHSLD.

Gestionnaire responsable du CHSLD Paul-Gouin, Sandrine Savanier estime que la pandémie a été un vecteur de changement dans les 400 centres d'hébergement publics et privés au Québec.

Photo : Radio-Canada / ivahno demers

Selon elle, le traumatisme de la pandémie est passé [...] et aura été un gros, gros vecteur de changement.

Elle mention notamment la présence d’un gestionnaire dans chaque CHSLD, les ateliers en prévention des infections et la enactment accélérée de milliers de préposés aux bénéficiaires determination prêter main-forte.

Des progrès

Vincent Audet-Nadeau est l’un de ceux qui ont fait le saut en 2020 comme préposés Legault. Dans mon existence, je te dirais que je vis une des positive belles périodes, sinon la positive intéressante, admet-il.

Un contraste frappant avec l’isolement et la présence de l’armée au positive fort de la pandémie.

Un préposé en CHSLD.

Vincent Audet-Nadeau est l'un des 10 000 préposés aux bénéficiaires qui ont suivi une enactment accélérée à l'été 2020. Ici, il félicite Mme Simone Be, qui vient de traverser le corridor avec sa marchette.

Photo : Radio-Canada

Pour la directrice générale du Regroupement provincial des comités des usagers (RPCU), Sylvie Tremblay, la COVID aura été un wake-up call sur le besoin impératif d'arriver avec des barèmes de qualité positive grands dans les CHSLD.

Selon elle, des progrès significatifs ont été réalisés, mais il y a encore beaucoup de boulot à faire sur les plages horaires [...] par exemple le soir, la nuit, la fin de semaine, où c'est encore très, très difficile d'avoir du personnel.

Par ailleurs, il reste encore des CHSLD privés à conventionner selon les conditions du secteur public, souligne-t-elle.

J'espère ardemment que les coupes vont arrêter et qu'ils [les gestionnaires de Santé Québec] vont laisser les personnes sur spot parce que c'est indispensable, ajoute-t-elle.

Avec la collaboration de Mathieu Bolduc

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