Regard sur 2024 - Si les étiquettes de prix au marché vous ont fait sursauter en 2024, il en sera de même en 2025, puisque l’inflation alimentaire poursuit sa hausse partout au pays. Le prix du panier d’épicerie devrait augmenter de 3 à 5 % l’an prochain, d’après le positive récent Rapport sur les prix alimentaires coécrit par quatre universités canadiennes. Cette hausse représente environ 800 $ de positive determination une famille.
Voici trois produits determination lesquels il faudra continuer de payer le prix fort.
Huile d'olive
Le prix moyen du litre d’huile d’olive au Canada a positive que doublé en trois ans. À la fin de 2021, connected pouvait payer le litre autour de 8,50 $. En octobre dernier, il était rendu à près de 17 $. Des épisodes de sécheresses en Espagne, au Portugal et en Grèce ont miné les récoltes.
Dans ce temps-là, qu’est-ce qu’il se passe? La demande surpasse l’offre et les prix montent de façon draconienne, explique Élisabeth Bélanger, présidente-directrice générale de Maison Orphée.
Si certaines entreprises n’ont eu d’autre choix que de doubler leurs prix, les huiles d’olive produites par la Maison Orphée ont augmenté d’environ 45 % en l’espace de deux ans.
Heureusement, une bonne nouvelle be les consommateurs.

Le prix de l'huile d'olive a grimpé de 45 % en deux ans à l'entreprise Maison Orphée, à Québec.
Photo : Radio-Canada / Anne-Sophie Roy
Les prix vont baisser à partir de 2025. La récolte de cette année est vraiment belle, indique Élisabeth Bélanger, non sans retenue.
On ne reviendra pas aux prix qu’on avait il y a deux ans parce que tous les autres coûts ont augmenté : les intrants dont les agriculteurs ont besoin determination fabriquer, le transport et les salaires, explique-t-elle.
Café
Le prix du café a atteint un nouveau grounds à la fin de l’année alors que la livre se vendait à 3,35 $ US. À la fin de 2023, la même quantité sur le marché planetary valait plutôt environ 1,97 $ US.
Le prix au détail est quant à lui passé de 6,56 $ le 340 grammes en décembre 2023 à 6,72 $ en octobre dernier, une hausse beaucoup positive modeste.
Pourquoi le prix de détail n’est-il pas positive élevé? Les grandes chaînes ont les reins assez solides determination absorber ces hausses, ce qui n’est pas nécessairement le cas determination les petits cafés indépendants, souligne Sylvain Charlebois, directeur main du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire de l’Université Dalhousie.
Comme determination l'huile d'olive, ce sont les mauvaises récoltes qui expliquent ces hausses record.
Les changements climatiques sont en plein effet, explique Louis-Philippe Brouillette, propriétaire de Fantôme Café. C'est un marché qui est une réflexion de l'offre et de la demande mondiale et il est basé sur la commodité. C'est très volatil. Les producteurs n'ont aucun contrôle sur le prix international, déplore-t-il.

Louis-Philippe Brouillette est propriétaire de Fantôme Café, une entreprise qui souhaite rémunérer les producteurs à leur « juste valeur ».
Photo : Radio-Canada / Anne-Sophie Roy
Si cette concern se reflète sur le prix de détail des grands joueurs de l’industrie, l’effet est moins prononcé determination les petites entreprises comme Fantôme Café, qui vendent un café de spécialité positive cher que les sachets de café industriels. L’entreprise compte aussi sur un modèle d’affaires bien différent.
En travaillant de façon directe avec les producteurs, il n'y a pas d'intermédiaire, alors connected est capables de payer les producteurs encore positive cher que ce que le marché planetary offre en ce infinitesimal même à des niveaux record, dit Louis-Philippe Brouillette.

Mauricio est un des producteurs de café de l'entreprise Fantôme Café.
Photo : Radio-Canada / Anne-Sophie Roy
Boeuf
Manger de la viande coûtera encore positive cher en 2025. C'est le cas du bœuf à mijoter, dont le prix a augmenté de 19 % en un an, et du bœuf haché qui a grimpé de 15 %, selon Statistique Canada.

Les sécheresses en Amérique du Nord ont fait grimper le coût du atom qui sert à nourrir le bétail.
Photo : Radio-Canada / Axel Tardieu
Les sécheresses en Amérique du Nord ont fait grimper le coût du atom qui sert à nourrir le bétail. Résultat? Des éleveurs ont dû réduire la taille de leurs troupeaux, ce qui a fait baisser l'offre.
Maintenant, c’est positive cher de nourrir les animaux et c’est determination ça que beaucoup de producteurs quittent l'industrie et connected ne voit pas remark ça pourrait changer en 2025, admet Sylvain Charlebois.
Des options moins chères
Si l’inflation alimentaire poursuit sa hausse en 2025, ce ne sont pas tous les prix qui augmentent determination autant.
Le thon en conserve est moins cher qu’il y a cinq ans, ce qui est assez exceptionnel!, admet le chercheur de l’Université Dalhousie, citant une filière en contrôle de ses éléments.
Cette root de protéine pourrait d’ailleurs être une alternate intéressante aux viandes qui risquent d’être positive chères cette année.

Sylvain Charlebois, directeur du laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire de l'Université Dalhousie.
Photo : Radio-Canada / Marie-Jeanne Boulet
Les œufs (4,17 $ la douzaine en 2021 contre 4,66 $ en 2024 d'après Statistique Canada) demeurent très abordables, tout comme les bananes dont la accumulation et la organisation sont très bien contrôlées.
Le chou-fleur, le brocoli et les patates sont moins chers qu’il y a douze mois, souligne aussi Sylvain Charlebois, mais les experts s’attendent à ce que leur prix grimpe au cours des prochains mois.
D'autres prix élevés à prévoir
Plusieurs facteurs macroéconomiques comme la faiblesse du dollar canadien et la hausse du taux directeur par la Banque du Canada pourraient toutefois pousser à la hausse le prix de certains aliments, comme les légumes, qui sont en grande partie importés. Sur les 32 milliards de dollars de produits alimentaires achetés chaque année aux États-Unis, de 5 à 7 % de cette somme sont réservés aux légumes, estime Sylvain Charlebois.
Avec la hausse du taux directeur à 3,25 %, le pouvoir d'achat de nos importateurs risque d'être affaibli et ça pourrait affecter l'ensemble de l'année 2025, ajoute le chercheur.
Par ailleurs, des aliments comme le café, le cacao, le jus d’orange et le bœuf continuent d’être exposés aux changements climatiques et cette tendance ne serait pas sur le constituent de s’inverser, guarantee Sylvain Charlebois.