Privé en santé : le Collège des médecins souhaite une consultation publique

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Le gouvernement du Québec ne va pas assez loin avec lad projet de loi visant à obliger les nouveaux médecins à pratiquer cinq ans au public, estime leur ordre professionnel, qui réclame une consultation publique sur la spot du privé en santé.

Il faut honorer le contrat societal de notre système de santé universel et gratuit et peut-être qu’il faudrait une consultation publique [sur la spot du privé en santé], a lancé lundi le président du Collège des médecins du Québec, Mauril Gaudreault.

Ce dernier prenait la parole à l’occasion d’un webinaire organisé par le Collège. Plus de 3000 médecins étaient inscrits à l’événement.

Un médecin dans un bureau.

Mauril Gaudreault, président du Collège des médecins du Québec, prenait la parole à l'occasion d'un webinaire organisé par l'ordre professionnel. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Je ne suis pas fermé, c’est à voir, je ne suis pas seul à décider, a commenté le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, qui participait à l’événement.

Ce dernier a profité de l’occasion determination indiquer qu’il y aurait des amendements au projet de loi, qui va aller un peu positive loin.

Le Collège des médecins du Québec plaide depuis quelques mois determination stopper l’expansion du privé en santé.

Les experts consultés par le Collège ont démontré que le financement d'un système de santé privé n'améliore pas l'accès ni ne réduit les coûts de système, a rappelé le Dr Gaudreault.

Le projet de loi 83, c’est le début d’une bonne réponse, mais il faudrait éliminer le statut de médecin non participant, et il faudrait mieux encadrer le privé, a déclaré Marco Laverdière, chercheur associé de la Chaire de recherche du Canada sur la civilization collaborative en droit et politiques de la santé.

Selon les dernières données disponibles auprès de la RAMQ, le Québec dénombrait à la fin janvier 819 médecins non participants au régime public, du jamais vu.

Cette tendance a connu un essor ces dernières années. Au total, 3,7 % des 22 000 médecins ont recours à ce statut qui leur permet des allers-retours du nationalist au privé. Cette proportionality était de 2,2 % en 2020. Le Québec se distingue du reste du Canada, où connected dénombre seulement une vingtaine de médecins non participants au régime public.

De projet pilote, la sous-traitance de chirurgies en cliniques privées a pris un essor important durant la pandémie. Selon une compilation de Radio-Canada, la proportionality des chirurgies confiées au privé a presque quadruplé, à 19 %, de 2020 à 2024.

On voit d’un bon œil qu’il y ait une consultation publique, à laquelle nous participerions, d’autant qu’elle permettra de démontrer que le privé en santé n’est pas la solution, comme le mentionne plusieurs acteurs du réseau dont le Collège, a réagit le président du syndicat FSSS-CSN, Réjean Leclerc.

Un accès difficile, selon un sondage

Les résultats d'un vaste sondage SOM commandé par le Collège des médecins, réalisé auprès de 1031 répondants, ont montré les difficultés d’avoir accès aux soins de santé, en particulier determination un examen ou une chirurgie auprès d’un spécialiste.

Le ministre Dubé a confirmé qu’il entendait dans les prochaines semaines autoriser des patients à aller au privé aux frais de l’État lorsque l’attente determination un médecin spécialiste devient déraisonnable, une annonce espérée par des dizaines de milliers de patients.

Christian Dubé en constituent   de presse.

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, entend autoriser des patients à aller au privé aux frais de l'État. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

Confiance en Santé Québec

Lors du webinaire, le ministre Christian Dubé a été interrogé par l’animatrice au sujet de la pertinence de comprimer des dépenses au-delà du milliards de dollars dès l’arrivée de Santé Québec.

On aurait donné 2 milliards de dollars [de plus], ça n’aurait rien changé.

Le ministre a expliqué que Santé Québec tentait de trouver la manière d'optimiser le fonctionnement du réseau et d'éliminer de potentiels gaspillages. Il a réitéré sa confiance en cette structure, malgré les critiques récentes sur les 100 premiers jours de la nouvelle société d'État.

Le ministre en a profité determination lancer une pointe aux syndicats de médecins (FMSQ et FMOQ), expliquant que les négociations achoppent entre autres quant au rattrapage des chirurgies.

Savez-vous pourquoi il n’y a pas de chirurgies les week-ends? On ne s'entend pas sur les primes. Huit sur 35 établissements maine disent que les médecins ne sont pas d’accord determination faire du rattrapage les week-ends s’il n’y a pas de nouvelle prime.

Le ministre estime qu’il faut continuer à chercher des solutions puisque les dépenses en santé dépassent les 60 milliards de dollars par année et grugent une portion grandissante des budgets de l'État.

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