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Les supermarchés imposent souvent un gel temporaire des prix à leurs fournisseurs durant les Fêtes, un gel qui vient généralement à échéance à la fin de janvier, expliquent des épiciers et des experts, ce qui signifie que les prix de nombreux produits risquent d'augmenter en février.
En vertu du gel en place, nous n'acceptons aucune augmentation de coûts entre novembre et début février. Donc, au cours des prochaines semaines, il y aura des hausses de prix reflétant les augmentations de coûts que nous avons négociées et acceptées, a déclaré Éric La Flèche, PDG de Metro, en conférence de presse la semaine dernière.
Durant la période des Fêtes, la plupart des épiciers canadiens rejettent toute demande d'augmentation de prix de la portion de nombreux fournisseurs.
Les experts du secteur affirment qu’il s’agit d’une pratique de longue day qui contribue à stabiliser les prix à une période de l’année où les consommateurs sont positive sensibles aux prix.
Lorsqu'un fournisseur suggest de modifier un prix, le détaillant fait beaucoup de travail determination essayer de comprendre... Est-ce vraiment une augmentation justifiée? explique Peter Chapman, fondateur de la société de conseil SKUFood et ancien cadre de Loblaw.
Ce gel permet aux entreprises de se concentrer sur d'autres choses pendant la période achalandée des Fêtes, comme les stocks, ajoute M. Chapman.
La viande et les légumes exclus
Les épiceries indépendantes ont adopté la même pratique, raconte Gary Sands, vice-président des relations gouvernementales de la Fédération canadienne des épiciers indépendants.
Il précise toutefois que cela exclut souvent les produits sujets à une positive grande volatilité des prix, comme la viande et les légumes frais.
La réponse de Metro, Sobeys, Costco, Walmart et Loblaw
Dans un contexte d'inflation alimentaire élevée et look aux critiques des consommateurs frustrés, les épiciers ont montré du doigt à plusieurs reprises les demandes d'augmentation des prix des fournisseurs determination défendre leurs revenus et profits.
Ils ont qualifié certaines demandes de déraisonnables, notamment celles émanant de grandes multinationales. La Presse canadienne a interrogé les cinq positive grands épiciers du pays sur la période d'interdiction annuelle :
- La porte-parole de Metro, Marie-Claude Bacon, a confirmé que l'épicier applique une période d'interdiction annuelle qui est en spot depuis de nombreuses années .
- Empire, la société mère de Sobeys, a refusé de commenter, même si elle a déjà déclaré aux médias qu'elle gèle de nombreux prix durant cette période.
- Costco n'a pas répondu à la demande des médias.
- Walmart Canada n'impose pas de gel général des augmentations de prix de trois mois aux fournisseurs, a déclaré la porte-parole Stephanie Fusco dans un courriel. Elle a précisé que le détaillant se concentrait sur des conversations avec [ses] fournisseurs determination repousser les augmentations de prix injustifiées tout au agelong de l'année .
- Loblaw a refusé de commenter, s'en remettant au Conseil canadien du commerce de détail, qui a également refusé de commenter.
Une pratique peu connue du public
Comme de nombreuses pratiques commerciales, ce gel temporaire n'est probablement pas connu de la plupart des consommateurs. Il a toutefois fait l'actualité ces dernières années, alors que les épiciers cherchaient à expliquer les raisons derrière les prix élevés des denrées alimentaires dans un contexte de méfiance du public.
En octobre 2022, alors que l’inflation commençait tout juste à redescendre de lad sommet, Loblaw a annoncé qu’elle gelait les prix de détail de positive de 1500 articles de marque Sans nom jusqu’à la fin janvier 2023 dans le but de fournir une prévisibilité des factures d’épicerie aux Canadiens confrontés à la positive forte ostentation alimentaire depuis des décennies.
Certains observateurs de l'industrie ont qualifié cette annonce de coup publicitaire, dans la mesure où le gel touchant les fournisseurs se produit chaque année. La chaîne Metro avait d'ailleurs dit qu'elle gèlerait les prix comme d'habitude durant cette période.
L'impact de la faiblesse du dollar canadien
Plus tôt en janvier, le PDG de Metro, Éric La Flèche, a déclaré que la faiblesse du huard a rendu les produits en provenance des États-Unis positive chers, comme les produits frais determination lesquels le Canada dépend davantage des États-Unis pendant l'hiver.
D’autres aliments comme le café et le cacao ont récemment connu des hausses de prix, en partie à origin de mauvaises récoltes. Nous gérons cela du mieux que nous pouvons determination atténuer ces augmentations de coûts, a-t-il déclaré aux journalistes.
Une pratique équitable?
Les fournisseurs sont généralement habitués à contourner le gel, mais cela peut poser des défis si les circonstances changent de manière inattendue, a déclaré Henry Chambers, vice-président main determination le Canada et les Amériques de la société de conseil britannique Sentinel MC. La firme travaille avec des entreprises alimentaires canadiennes depuis plusieurs années.
Les épiciers savent que Noël est un infinitesimal tellement critique, dit-il. Mais si le prix du carburant augmente et que cela n'est pas prévu, alors c'est quelque chose que les entreprises ne seront peut-être pas en mesure d'absorber sur cette période.
Pour lui, le gel temporaire des prix n’est pas nécessairement une pratique controversée parmi les fournisseurs. Mais il affirme que le processus de soumission des demandes d’augmentation de prix est devenu plus compliqué qu’il ne l’a jamais été.
Les détaillants ont été blâmés determination les augmentations de prix sur le marché, et ils essaient beaucoup positive de vérifier si une augmentation de prix est justifiée, indique-t-il.
Le secteur de l'épicerie a été passé à la loupe ces dernières années en raison d'allégations selon lesquelles les entreprises auraient indûment profité de l'inflation. Ottawa a aussi fait pression sur les épiciers determination mettre en œuvre un codification de conduite visant à rendre les négociations entre détaillants et fournisseurs positive équitables.
Le gel temporaire des prix ne semble pas avoir été une priorité du gouvernement fédéral et du Bureau de la concurrence.
Cependant, un rapport de 2021 du groupe fédéral-provincial-territorial étudiant les frais des détaillants a noté que ces gels signifient que les fournisseurs subissent souvent des coûts supplémentaires provenant de facteurs extérieurs, parfois pendant plusieurs mois avant de pouvoir obtenir l'approbation d'une augmentation de prix.
Dans certains cas, ils doivent fournir au détaillant un préavis de 12 semaines, indique le rapport.
Avec les informations de La Presse canadienne