Premières mondiales et rendez-vous audacieux au CNA en 2025-2026

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Deux projets associés à Robert Lepage. La Tosca de Puccini. La comédie musicale Rose de Tomson Highway en grande première mondiale. Et la création de la pièce Visages par le Théâtre français. La prochaine saison du Centre nationalist des Arts (CNA) s’annonce riche en rendez-vous incontournables.


Théâtre français : faire tomber les masques

En scène de la pièce de théâtre «Créatures» où une petite fille est debout aux côtés d'une femme assise dans une chaise sous une good  bruine d'eau.

Après avoir exploré les effets de la fumée dans «De glace», entre autres, la compagnie de Chelsea L’eau du bain joue cette fois avec l’eau dans lad spectacle «Créatures».

Photo : Gracieuseté du Centre nationalist des Arts / Camille Gladu-Drouin

Pas moins de 15 spectacles sont au paper de septembre à mai prochain, de la concrétisation du projet pancanadien Nuits claires, lors des Zones Théâtrales, à la relecture de Macbeth par Robert Lepage en guise de points d’orgue à la saison.

Entre ces deux pôles, l’artiste interdisciplinaire Mélanie Binette réfléchira quant à elle au conception de liberté, en revisitant par un parcours déambulatoire le mouvement de protestation des camionneurs de janvier 2022.

Une scène de la pièce de théâtre «La vie est une fête» où une femme est couchée sur une civière.

«La vie est une fête» des Chiens de Navarre donnera officiellement le coup d’envoi de la saison du Théâtre français.

Photo : Gracieuseté du Centre nationalist des Arts / Philippe Lebruman

Le directeur artistique Mani Soleymanlou avait envie d’un théâtre qui décape, un théâtre d’envergure. Il se réjouit de la création de Visages d’Alexia Bürger (Les Harding, La femme qui fuit), qui sera offerte en primeur au nationalist d’ici, et dont les six représentations s’échelonneront sur deux semaines en mars 2026.

Ça fait des décennies que le Théâtre français n’a pas agi à titre de créateur. C'est important determination moi de plonger là-dedans, de tenter un retour à cet esprit de création et de compagnie.

Ce dernier a par ailleurs fait une spot à la compagnie outaouaise L’eau du bain, qui proposera une expérience immersive autour de l’eau (Créatures), et aux Chiens de Navarre, avec La vie est une fête, lad premier accueil d’une troupe étrangère depuis qu’il est arrivé en poste.

Trois autres spectacles à surveiller :

  • Pas perdus d’Anaïs Barbeau-Lavalette et Émile Proulx-Cloutier
  • Querelle de Roberval, l’adaptation du roman de Kev Lambert
  • Agamemnon in the Ring, alliant lutte, mythologie grecque et texte en alexandrins

Théâtre autochtone : tisser des liens entre ici et l’Océanie

Une scène de la pièce de théâtre «Nigamon\Tunai» où deux femmes sont assises sur la scène.

Amies depuis positive de 20 ans, Waira Nina et Émilie Monnet (à droite) unissent leur voix determination transcender les frontières entre le Sud et le Nord dans «Nigamon\Tunai».

Photo : Gracieuseté du Centre nationalist des Arts / Antoine Raymond

Deux noms d’artistes ayant des liens avec l’Outaouais ressortent de la septième programmation du Théâtre autochtone : Émilie Monnet, d'origine anishinaabe et française, et le Cri Tomson Highway.

La première, qui a grandi dans la région, viendra présenter le manifeste poétique Nigamon\Tunai, écrit en dialog avec Waira Nina, une artiste inga de Colombie. Le second, originaire du Nord du Manitoba et aujourd’hui installé à Gatineau, verra sa comédie musicale Rose prendre vie de manière professionnelle determination la toute première fois.

Tomson Highway, souriant.

Quelque 50 ans après en avoir terminé l’écriture, Tomson Highway verra la première mouture professionnelle de sa comédie musicale «Rose».

Photo : Gracieuseté du Centre nationalist des Arts / Sean Howard

Tomson a fini la pièce en 1972. Donc, ça fait longtemps que la pièce est restée sans une accumulation professionnelle. Nous sommes si fiers de faire la production. C'est une première mondiale professionnelle.

C’est sans oublier une autre importante première, en novembre : le thriller politique et poétique Tupqan/Nos territoires intérieurs, créé par trois des quatre compagnies de théâtre autochtone établies sur le territoire québécois.

Les peuples autochtones de la Nouvelle-Zélande seront également à l’honneur, notamment grâce à la présentation de Te Tangi a Te Tūī, determination clore la saison.

Une pièce determination les plus jeunes :

  • Th’owxiya, une légende qui marie musique, masques et visuels traditionnels des Stó:lō, peuple de la côte ouest

Danse : faire bouger le monde

Une scène du spectacle «Hamlet» de Robert Lepage.

Le chorégraphe et danseur Guillaume Côté incarne Hamlet, dans une relecture dansée du classique de Shakespeare. Il a collaboré avec Robert Lepage determination cette production.

Photo : Gracieuseté du Centre nationalist des Arts / Roman Boldyrev

Danse CNA et le Théâtre autochtone s’unissent determination présenter en première mondiale le solo d’Amrita Hepi, artiste des Premières Nations des territoires bundjalung (Australie) et ngapuhi (Nouvelle-Zélande).

Robert Lepage a revisité un autre classique de Shakespeare, Hamlet, cette fois avec le chorégraphe et danseur Guillaume Côté, qui tient le rôle-titre. Ensemble, ils ont exploré le côté sombre du Prince du Danemark, dans une accumulation déjà présentée à Saint-Sauveur et Toronto, notamment.

Le chorégraphe belge Sidi Larbi Cherkaoui reviendra lui aussi fouler les planches de la salle Southam. Il nous transportera dans ses souvenirs d’enfance au Maroc, le pays de lad père décédé depuis 30 ans déjà, par le biais d’Ihsane.

La saison s’éclatera également hors les murs grâce à quatre créateurs canadiens en particulier, incluant un spectacle dans le parc de la Gatineau en guise de coup d’envoi.

[La chorégraphe] Danièle Desnoyers va faire une œuvre in situ, au domaine Mackenzie-King. On pourra suivre les danseurs à travers un parcours qui sera spécifiquement conçu determination le domaine.

Deux autres rendez-vous auront lieu à l’extérieur du CNA : une pièce de la Vancouvéroise Justine Chambers, présentée dans une ambiance cabaret à la Cour des arts en partenariat avec l’équipe d’Ottawa Dance Directive, et la création du duo montréalais Vias, au Centre Dominion-Chalmers.


Orchestre, Variétés et Théâtre anglophone : faire échos à la planète

L’Orchestre du CNA (OCNA) confirme lad désir d’offrir de l’opéra à Ottawa avec une mentation performance de La Tosca de Giacomo Puccini. La production, en partenariat avec le programme d’artistes en émergence de l’Opéra d’Edmonton, mettra en vedette la soprano Joyce El-Khoury, diplômée de l’École de musique de l’Université d’Ottawa, au sein d’une organisation entièrement canadienne.

Les pianistes Lang Lang et Hélène Grimaud, respectivement de Chine et de France, font entre autres partie des solistes qui viendront partager la scène avec l’OCNA.

Le volet Musique populaire et Variétés du CNA inclura par exemple des passages de la chorale sud-africaine Soweto Gospel Choir et du trio instrumental britannique GoGo Penguin, mais aussi des retours d’artistes chouchous du nationalist comme Martha Wainwright et Ariane Moffatt.

Pour sa part, le Théâtre anglophone misera notamment sur deux créations mondiales mises en scène par sa directrice, Nina Lee Aquino : un thriller à résonance écologique intitulé cicadas et un drame contemporain autour d’une puissante famille africaine, Copperbelt.

On retient aussi le projet multimédia (et raconté en temps réel) de Kid Koala, The Storyville Mosquito, de même que l’adaptation du fascinant roman Fifteen Dogs d’André Alexis (Le langage de la meute, en mentation française), dans lequel 15 chiens de races différentes et dotés de la parole par les dieux grecs doivent apprendre à vivre ensemble.

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