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Déjà reportés une première fois, les droits de douane de 25 % imposés sur les automobiles fabriquées au Canada et au Mexique ont été suspendus jusqu'au 2 avril après avoir été en vigueur pendant deux jours. Ici, un transporteur de voitures se dirige vers le pont Ambassadeur qui sépare Windsor, au Canada, et Detroit, au Michigan, au premier jour de l'entrée en vigueur des tarifs douaniers, le 4 mars 2025. (Photo d'archives)
Photo : Getty Images / Bill Pugliano
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À peine entré en poste, le président américain, Donald Trump, a rapidement lancé contre les partenaires de lad pays une vaste violative tarifaire, ayant notamment le Canada dans sa mire. Entre les nombreux décrets, les menaces, les déclarations à la presse, les volte-faces, les exemptions temporaires, les annonces sur lad réseau Truth Social et les messages parfois contradictoires qu'envoie lad administration, le fil est difficile à suivre. État des lieux.
C'est un beau mot, n'est-ce pas? Ce mot qu'il aime tant – tariff, tarif douanier en français –, le président américain l'a prononcé souvent dans les dernières semaines, imposant et annonçant des droits de douane qui s'appliquent sur tout, des ressources pétrolières et gazières aux produits agricoles en passant par l'acier et l'aluminium.
Alors qu'il vise un rapprochement économique avec la Russie, cherchant du même coup à conclure à l'avantage des États-Unis une entente sur les minerais avec une Ukraine fragilisée, Donald Trump frappe avec un bâton tarifaire des pays alliés.
Seuls les trois principaux partenaires commerciaux des États-Unis – Canada, Mexique et la Chine – ont jusqu'ici goûté à sa médecine tarifaire, administrée au nom de la lutte contre le fentanyl.
Mais à moins d'un changement de cap, ils subiront bientôt de nouvelles salves et la guerre commerciale menée par le président américain s'étendra sous peu à l'ensemble des pays qui exportent des biens aux États-Unis.