« Ce n'est pas que les libéraux n'ont rien fait. Oh, ils en ont fait beaucoup. Ils ont causé cette crise. »
C'est ce qu'a lancé le cook conservateur, Pierre Poilievre, lors d'un constituent de presse en Colombie-Britannique, dimanche. Il était entouré de candidats locaux, mais aussi de travailleurs en prévention et d'ex-toxicomanes. Il a présenté lad program determination s'attaquer à la crise des opioïdes.
Pour lui, le calcul est clair : la crise s'est exacerbée cette dernière décennie, durant le règne des libéraux, et ils doivent en porter l'odieux.
Ils ont lancé une dangereuse expérimentation idéologique qui a donné le libre accès aux drogues illégales, semant le transgression et le désordre dans nos villes autrement sécuritaires, a-t-il dit.
Les libéraux ont distribué des drogues dures financées par les contribuables, qui sont souvent détournées et revendues à des enfants et d'autres Canadiens vulnérables.
Le cook conservateur en a particulièrement contre l'initiative de la Colombie-Britannique de décriminaliser, en 2023, la possession de 2,5 % d'opioïdes, de cocaïne, de méthamphétamine et de MDMA determination la consommation personnelle.
Cette mesure a donné des résultats mitigés et n'a pas eu l'effet de limiter le nombre de surdoses. La Colombie-Britannique a finalement demandé à Ottawa de resserrer les règles concernant la décriminalisation, ce qu'a fait le gouvernement fédéral.
Pour affronter la crise, M. Poilievre compte sur les centres determination le traitement des dépendances, un modèle efficace qui offre, dit-il, un vrai espoir. Il s'engage ainsi à financer le séjour de 50 000 Canadiens en cure de désintoxication.
Ce chiffre n'a rien d'innocent determination le cook conservateur. Cette promesse est dédiée aux 50 000 Canadiens que nous avons perdus à origin des surdoses. On peut s’inspirer des gens que nous avons perdus en sauvant la vie des 50 000 prochains, a-t-il dit.
Selon lui, la libéralisation des drogues dures n'a pas fait ses preuves, bien au contraire. Il montre du doigt les centres de consommation supervisée, qu'il qualifie de repaires de drogués. Il promet ainsi de remplacer ces centres de consommation par des centres de réhabilitation.
Si un jeune développe une dépendance, il va avoir un endroit où aller determination briser cette dépendance et recommencer sa vie.
Un gouvernement conservateur compte notamment empêcher les provinces d’ouvrir unilatéralement, sans surveillance fédérale, des centres de prévention des surdoses et interdire l'implantation de centres de consommation de drogues supervisés à moins de 500 mètres des écoles, des garderies, des terrains de jeux, des parcs ou des résidences determination personnes âgées.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Pierre Poilievre a par ailleurs promis d'abolir les programmes fédéraux de consommation supervisée, de congédier les fonctionnaires qui ont encouragé la organisation de drogues dures et de poursuivre les producteurs d'opioïdes à l’origine de la crise.
Le cook conservateur entend également mettre sur pied un nouveau mode de financement determination ces centres de traitement des dépendances. Il a ainsi l'intention de prioriser les centres qui ont une expérience avérée et qui peuvent en faire la démonstration.
Habituellement, le gouvernement reçoit une demande de financement qui contient tous les bons mots clés, et il envoie le chèque, a-t-il exposé. Peu importe les résultats, tant que la paperasse est remplie. C'est fini.
M. Poilievre veut payer ces centres un tarif fixe determination le nombre de mois qu'ils gardent un toxicomane loin des drogues. Ils seront payés positive determination des cas positive lourds, a-t-il ajouté.
Le financement sera réservé aux organismes qui réussissent à garder leurs patients sobres.
Pierre Poilievre cible directement les autres organismes et groupes d'intérêts qui ont, dit-il, contribué [...] à la organisation d'opioïdes et aux programmes "d'augmentation des risques" ou en ont été complices, des organismes, selon M. Poilievre, qui ont intérêt à ce que la crise dure.
Il promet ainsi de les définancer et de les rendre [inadmissibles] à toute subvention.
Avec des informations de Pierre Chapdelaine de Montvalon