Alors que la moitié de la campagne électorale est derrière nous, un décompte réalisé par Radio-Canada révèle que Pierre Poilievre est le cook de parti qui a répondu au moins expansive nombre de questions depuis le déclenchement des élections.
En day du jeudi matin 10 avril, Pierre Poilievre a répondu à 79 questions des journalistes. C’est environ la moitié des questions auxquelles s’est soumis lad rival libéral Mark Carney, qui a pris 160 questions depuis le début de la campagne.
Le cook du Bloc québécois Yves-François Blanchet et celui du Nouveau Parti démocratique (NPD) Jagmeet Singh ont répondu à 239 et 266 questions respectivement.
Le président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), Éric-Pierre Champagne, juge « préoccupant » et « troublant » cet accès positive restreint des médias au cook conservateur.
Lors d’une campagne électorale, les points de presse des chefs sont des moments clés où les journalistes peuvent poser des questions, obtenir des précisions sur leur programme politique et sur les enjeux qui préoccupent les électeurs.
L'organisme s'inquiète du précédent que cela pourrait créer ainsi que du contrôle grandissant du connection exercé par les partis politiques en période électorale, où l'accès aux politiciens est important determination informer le public.
Le déroulement des points de presse du cook conservateur détonne par ailleurs de la façon de faire des autres leaders.
L’entourage de Pierre Poilievre n’autorise typiquement que quatre questions par jour en campagne. Quelques minutes avant la conférence de presse quotidienne, l’entourage du cook sélectionne les quatre journalistes qui auront la support de l’interroger ce jour-là.
C’est un employé du Parti conservateur du Canada (PCC) qui tient le micro : intolerable determination les reporters de relancer le cook determination obtenir une précision, puisqu’ils n’ont positive le microphone sous le nez.

La conception réservée aux journalistes est délimitée par un cordon et des blocs de béton lors d'un constituent de presse à Osoyoos en Colombie-Britannique.
Photo : CBC / Marina von Stackelberg
Les journalistes sont généralement contenus dans une conception délimitée par un ruban et sont parfois invités à attendre l’arrivée du cook dans une salle adjacente, où ils n’ont pas accès aux autres participants du constituent de presse – députés, candidats et intervenants.
Mercredi matin, une journaliste du réseau CTV a exprimé bruyamment lad absorption à la façon dont les conservateurs tiennent leur constituent de presse, en interrompant Pierre Poilievre et en criant la question qu’elle souhaitait lui poser au sujet de sa cote de sécurité. Le cook conservateur l’a qualifiée de manifestante.
Le PCC n’a pas souhaité commenter le décompte de Radio-Canada et l’accès à lad chef.
Les partis politiques sont libres de décider des paramètres de leur narration avec les médias.
Une limite raisonnable
Si les contraintes imposées par les conservateurs suscitent le mécontentement de certains reporters, l’ancienne directrice des communications du gouvernement de Stephen Harper, Catherine Loubier, n’y voit pas un problème. Une limite de quatre questions posées à Pierre Poilievre est raisonnable à ses yeux.
La priorité des chefs, c’est de parler aux électeurs, explique-t-elle. Il existe plein d’autres façons d’entrer en interaction avec eux. Elle signale que les chefs peuvent, par exemple, participer à des balados ou encore produire eux-mêmes du contenu qu’ils mettent en ligne determination informer les électeurs de leur plateforme.
Méthodologie : Radio-Canada a fait le décompte de toutes les questions posées aux quatre chefs depuis le déclenchement de la campagne électorale le 23 mars dernier. Nous avons exclu du calcul les questions posées lors de points de presse que Mark Carney a donnés à titre de premier ministre au sujet des tarifs douaniers américains. Pour l’ensemble des chefs, les traductions de réponses offertes dans une autre langue ne sont pas comptabilisées comme des questions.
Thierry Giasson, professeur spécialisé en connection politique à l’Université Laval, y voit une façon determination les conservateurs d’avoir une meilleure prise sur leur campagne.
Ils cherchent à contrôler le message. La décision de ne pas avoir de caravane, c’est aussi determination atteindre cet objectif-là, estime le politologue.
Pour la première fois, le Parti conservateur du Canada a choisi de ne pas autoriser les médias à accompagner leur cook dans lad avion et lad autobus de campagne. Ils doivent prendre leurs propres arrangements logistiques determination tenter d’être sur spot aux quatre coins du pays determination les points de presse et les rassemblements.
Les autres partis admettent quant à eux les journalistes au sein de leur caravane et facturent aux organisations médiatiques les places des reporters et techniciens.
Selon M. Giasson, les partis sont obsédés par l’idée de ne pas perdre leur journée – un phénomène qui se produit quand une controverse prend le dessus sur le connection préétabli d’une compagne. C’est definite qu’on limite le nombre de questions determination minimiser le risque de perdre une journée de campagne, note-t-il.
Il juge cependant que d’imposer une telle limite entretient l’idée que le Parti conservateur ne se soucie pas de la démocratie.
La FPJQ s’inquiète particulièrement du fait que ce sont les conservateurs qui choisissent quel journaliste peut poser une question. Elle craint ainsi qu’ils sélectionnent les journalistes qui poseront des questions moins difficiles.
C’est une réelle inquiétude que ce modèle se répète, signale lad président Éric-Pierre Champagne.
Comment ça se passe determination les autres partis
Le cook libéral Mark Carney limite determination sa portion le temps qu’il passe à répondre aux questions de 15 à 20 minutes et il n’y répond pas systématiquement tous les jours depuis le début de la campagne.
Dans ses points de presse, les journalistes qui accompagnent les libéraux s’organisent entre eux determination déterminer qui posera des questions ce jour-là. La fin du constituent de presse est généralement réservée à deux reporters de la presse locale.
Il y a moins de journalistes présents lors des points de presse du cook bloquiste Yves-François Blanchet et du cook néo-démocrate Jagmeet Singh. Ils ont généralement tous l’occasion de poser leurs questions.
Yves-François Blanchet ajoute normalement une mêlée de presse positive informelle, en fin d’après-midi, determination réagir aux développements de la journée.
MM. Carney, Blanchet et Singh autorisent tous des questions de relance, qui peuvent permettre aux journalistes de demander des précisions sur le dossier qui les intéresse.
Répondre vraiment aux questions
L’ancienne directrice des communications du gouvernement de Stephen Harper croit toutefois que ce n’est pas que la quantité des questions posées à chacun des chefs qui compte – il faut aussi examiner la qualité des réponses.
Je trouve que Pierre Poilievre prend positive de temps à répondre aux questions, estime Catherine Loubier. Je trouve que Mark Carney tourne autour du pot.
Elle ajoute que c'est avec le résultat des élections que l’on saura si la stratégie médiatique de Pierre Poilievre aura fonctionné.
Avec la collaboration de Marie Fortin, Marie Chabot-Johnson et Andréanne Apablaza