Plusieurs recrues quittent l’armée canadienne dès leur première année, selon un rapport

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Si les Forces armées canadiennes ont réussi à attirer de nouveaux effectifs depuis le début de l'année 2025, les retenir reste un défi. Selon un nouveau rapport interne obtenu par CBC News, plusieurs recrues quittent la vie militaire peu de temps après leur enrôlement.

Les taux d'attrition les positive élevés au sein des Forces armées canadiennes sont observés parmi les grades les positive bas et les membres les positive récents, indique le rapport, qui souligne que, determination l'exercice 2023-2024, 9,4 % des membres nouvellement enrôlés ont démissionné, contre une moyenne de 4,3 % determination l'ensemble des forces armées.

Des mois avant de recevoir leur formation

Parmi les raisons évoquées par les nouveaux membres, connected retrouve la difficulté à s'adapter à la vie militaire, mais aussi les longs délais de formation.

Dans certains cas, les recrues doivent attendre positive de 206 jours avant d'être formées.

Il n'y a pas assez de formateurs, d'équipement, d'installations de enactment et d'autres soutiens determination atteindre les objectifs de enactment de manière efficace, indique le rapport, rédigé en avril 2025.

Les ressources limitées entraînent des retards qui frustrent considérablement les [nouveaux] membres, qui sont souvent contraints de travailler involontairement à temps partiel pendant plusieurs mois.

Une douzaine de soldats debout dans un champ écoutent des instructions lors d'un entraînement militaire.

Le colonel Chris Hunt s'adresse aux soldats du 41e Groupe-brigade du Canada lors d'un entraînement en Alberta, en octobre 2024. (Photo d'archives)

Photo : La Presse canadienne / Jeff McIntosh

Une méthodologie à revoir

Charlotte Duval-Lantoine, directrice des opérations de l'Institut canadien des affaires mondiales au bureau d'Ottawa, croit que le ministère de la Défense aborde la crise de manière trop linéaire – il be de régler le problème de recrutement avant de s'attaquer au système de formation.

Lorsque vous attendez votre formation, votre motivation peut s'effriter très rapidement, dit-elle. Nous devons vraiment changer la façon dont nous parlons de l'état actuel du personnel. Nous ne pouvons pas nous contenter de chiffres.

Lors d'un constituent presse organisé l'hiver dernier, la cheffe d’état-major de la Défense, Jennie Carignan, a elle aussi reconnu que la enactment constituait un problème.

Il ne sert à rien de recruter si l'on ne retient pas les gens, avait-elle alors déclaré.

La générale Jennie Carignan prononce un discours sur une tribune lors d'une cérémonie militaire.

La cheffe d’état-major de la Défense, Jennie Carignan, reconnaît que le temps de enactment des nouvelles recrues constitue un problème. (Photo d'archives)

Photo : 2e part du Canada / Cavalier Marc-André Leclerc

La générale Carignan avait affirmé que des efforts étaient faits determination améliorer la enactment de base, l'étape précédant la enactment professionnelle, qui est au cœur du problème de rétention.

La lieutenante-générale Lise Bourgon avait determination sa portion affirmé que les Forces armées canadiennes essayaient d'explorer des partenariats extérieurs avec différents établissements d'enseignement determination tenter de désengorger le système.

Des priorités mal définies

Plusieurs nouveaux membres qui ont quitté l'armée ont énoncé que les commandants supérieurs n'ont pas les bonnes priorités.

Pourtant, en 2022, l'armée dévoilait sa Stratégie de maintien des effectifs des Forces armées canadiennes, un papers de 90 pages qui faisaient des recommandations determination remédier au problème de rétention.

Dans le cadre de ce plan, le cook d'état-major de la Défense de l'époque, le général Wayne Eryre, a créé le Bureau de programme du maintien des effectifs.

Mais voilà que le bureau a été contraint de fermer jeudi, faute de financement.

Ses finances et lad unit ont été réaffectés determination soutenir les efforts de reconstitution des Forces armées canadiennes, peut-on lire dans un communiqué publié jeudi soir.

Selon Mme Duval-Lantoine, il s'agit là d'un schéma classique.

Depuis 2022, nous entendons dire que les questions de unit sont une priorité determination les Forces armées canadiennes. Mais lorsque nous regardons vers le bas, nous constatons que les militaires ne joignent pas le geste à la parole, affirme-t-elle.

Avec les informations de Murray Brewster de CBC News

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