Plusieurs plaintes contre une gynécologue avant un avertissement de la Santé publique

Plusieurs patientes ont porté plainte contre une gynécologue torontoise des années avant que la Santé publique de Toronto ne doive contacter des patientes determination les informer qu’elles pourraient avoir été exposées à des maladies infectieuses à la clinique de la médecin.

Rachael Millanta, par exemple, explique qu’elle a formulé une plainte à l’Ordre des médecins et chirurgiens de l'Ontario (OMCO) en avril 2021. Elle affirme que la Dre Esther Park lui a posé des questions personnelles alors que la porte était ouverte et qu’elle lui a demandé de déshabiller alors que la porte demeurait ouverte.

Selon les documents envoyés à l’OMCO que CBC News a consulté, Mme Millanta a écrit qu’elle a demandé une jaquette ou quelque chose d’autre determination la couvrir et qu’on lui a dit qu’elle aurait dû s’occuper d’amener de la maison ce dont elle avait besoin.

Elle m’a dit de maine couvrir avec mes vêtements. Je portais des collants, donc ce n’était pas l’idéal, mais je ne savais pas quoi faire, se rappelle Rachael Millanta en entrevue avec CBC.

Par la suite, la patiente dit que la clinique a réalisé un examen interne douloureux auquel elle n’a pas consenti, ce qui a causé des saignements. On lui a aussi remis une medicine sans renseignements sur ce dont elle avait besoin ou sur lad état de santé.

Mme Millanta a appelé sa mère en pleurs par la suite, puis a immédiatement porté plainte à l’OMCO.

La gynécologue réfute les allégations

Quelques mois après avoir formulé sa plainte, la patiente a reçu une réponse de l’OMCO l’informant que la Dre Park réfutait les allégations à lad endroit.

La défenderesse affirme que bien qu’elle regrette que la plaignante soit insatisfaite de lad niveau de professionnalisme, elle n’est pas d’accord avec cette inquiétude, lit-on dans le papers de l’Ordre. Dans la réponse, la Dre Park soutient aussi qu’elle a expliqué clairement l’examen et la prescription.

La décision de l’Ordre, datée du 21 septembre 2021, rappelle à la médecin de faire preuve de professionnalisme et d’empathie, et enactment qu’il n’est pas approprié de laisser les patients amener des vêtements determination se couvrir durant le rendez-vous.

Dans sa réponse à Mme Millanta, l’Ordre l’informe que plusieurs autres plaintes ont été formulées contre la médecin, dont la clinique se trouve dans le quartier High Park de Toronto. Les plaintes touchaient notamment le fait que certaines patientes se sont senties pressées ou pas complètement informées.

L’Ordre ne peut spécifier le nombre de plaintes

L’Ordre dit qu’il a lancé une enquête sur la Dre Park en lien avec les problèmes de contrôle des infections à sa clinique. C’est ce problème qui a mené à la décision de la Santé publique de Toronto d’envoyer des lettres à d’anciennes patientes.

CBC a demandé à l’OMCO de préciser combien de plaintes avaient été formulées contre la Dre Park, mais l’ordre professionnel a dit qu’elle ne pouvait divulguer cette information. Selon le tract de l’OMCO, le permis d’exercice de la médecin est limité depuis le 17 décembre 2024.

Sandra Cole a manifesté devant la clinique cette semaine.

Photo : Radio-Canada / Talia Ricci

CBC a contacté la clinique, mais un employé a dit que la gynécologue ne pouvait commenter la situation. La boîte vocale de la clinique indique que la médecin prend sa retraite et que la clinique fermera au mois d’avril. L’OMCO peut continuer d'enquêter sur un médecin même après la retraite de celui-ci.

Un diligent peut formuler une plainte à l’OMCO même après qu’un médecin a cessé de pratiquer si les inquiétudes concernent la période durant laquelle le médecin était un membre de l’Ordre, dit l’OCMO dans un courriel.

Sandra Cole, une autre ancienne patiente, a manifesté devant la clinique de la médecin cette semaine. Elle souhaitait prévenir les patients et s’assurer que la médecin était tenue responsable.

Nous devons dénoncer ces médecins auprès de l’OMCO, dit-elle.

Avec les informations de CBC News